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Camp de Jargeau

Le camp d'internement de Jargeau (Frontstalag 153) était un camp de concentration situé à Jargeau dans le département français du Loiret pendant la Seconde Guerre mondiale.

Camp d'internement de Jargeau
Présentation
Superficie 2,5 ha
Gestion
Date de création Hiver 1939
Date de fermeture DĂ©cembre 1945
Victimes
GĂ©ographie
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Loiret
Localité Jargeau
CoordonnĂ©es 47° 51′ 44″ nord, 2° 07′ 13″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Camp d'internement de Jargeau

Avec les camps de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande, le camp de Jargeau était l'un des trois camps implantés dans le département du Loiret.

Localisation

Le camp Ă©tait situĂ© Ă  19 km Ă  l'est d'OrlĂ©ans, dans la commune de Jargeau, Ă  l'emplacement de l'actuel collège Le Clos Ferbois.

D'une superficie de 2,5 hectares et dotĂ© de 17 baraquements, le camp de Jargeau Ă©tait censĂ© pouvoir interner 600 personnes environ, il comptera pourtant jusqu'Ă  1 720 prisonniers.

Histoire

La construction du camp débute pendant l'hiver 1939. À l'origine, il accueille des réfugiés de la région parisienne qui subissent l'avancée des troupes nazies durant la drôle de guerre.

En , le camp est récupéré par les Allemands et est utilisé pour enfermer les prisonniers de guerre. Il s'agit alors du Frontstalag 153 qui comptera jusqu'à 900 prisonniers de guerre français.

Le , le camp d'internement ouvre officiellement, sur l'ordre du préfet du Loiret Jacques Morane nommé à ce poste le . Des familles Tziganes et des forains y sont enfermés. Au mois d', le camp compte 606 internés. Le camp de Jargeau devient le « camp des nomades ».

À partir d', des prostituées et des prisonniers politiques sont internés à Jargeau.

En , le camp sert d'annexe à la prison d'Orléans.

L'internement des Tsiganes au camp de Jargeau va se poursuivre après le départ des troupes allemandes.

Le camp fut réutilisé entre la Libération et le mois de : il était spécialisé dans l'internement de femmes soupçonnées de collaboration[1].

La fermeture définitive intervient en .

Le , une plaque commĂ©morative fut posĂ©e au collège Clos Ferbois. Elle porte l'inscription suivante : « ici, 1 700 personnes ont Ă©tĂ© privĂ©es de libertĂ© entre 1939 et 1945 dont Tsiganes, rĂ©sistants, rĂ©fractaires et personnes marginalisĂ©es ».

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Françoise Leclerc et Michèle Weindling, « La répression des femmes coupables d'avoir collaboré pendant l'Occupation », Clio, numéro 1/1995, Résistances et Libérations France 1940-1945, en ligne, . Consultation : 27 avril 2008


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