Camille de Meaux
Le vicomte Marie-Camille-Alfred de Meaux, né à Montbrison (Loire) le et décédé au château de Écotay-l'Olme (Loire) le , est un homme politique français. Il fut ministre de l'Agriculture et du Commerce dans plusieurs gouvernements de la Troisième République (Buffet, Dufaure et de Broglie) du au et du 17 mai au .
Camille de Meaux | |
Fonctions | |
---|---|
Ministre français du Commerce et de l'Agriculture | |
– | |
Président | Patrice de Mac Mahon |
Gouvernement | Broglie III |
Prédécesseur | Pierre-Edmond Teisserenc de Bort |
Successeur | Jules Ozenne |
SĂ©nateur de la Loire | |
– | |
Ministre français du Commerce et de l'Agriculture | |
Président | Patrice de Mac Mahon |
Gouvernement | Buffet, Dufaure |
Prédécesseur | Louis Grivart |
Successeur | Pierre-Edmond Teisserenc de Bort |
Député de la Loire | |
– | |
Biographie | |
Nom de naissance | Marie-Camille-Alfred de Meaux |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Montbrison |
Date de décès | |
Lieu de décès | Écotay-l'Olme |
Parti politique | Centre-droit |
Biographie
Petit-fils de Camille-Augustin de Meaux, il collabora dans sa jeunesse au Correspondant, fut conseiller municipal de Montbrison et fut élu, le , représentant de la Loire à l'Assemblée nationale.
Il prit place au centre droit, devint secrétaire de l'Assemblée, fut rapporteur des préliminaires de paix, du projet pour la suppression de la garde nationale, du projet d'enquête sur le 18 mars, de la loi sur la municipalité de Lyon, vota pour la paix, pour l'abrogation des lois d'exil, pour la pétition des évêques, contre le service de trois ans, pour la démission de Thiers, pour le septennat, pour la loi des maires, et, membre de la commission des lois constitutionnelles, les repoussa.
Il entre le suivant, dans le cabinet chargé de les appliquer, avec le portefeuille de l'Agriculture et du Commerce; dans un discours qu'il prononça à la chambre de commerce de Saint-Étienne, un mois après la droite refusa de le porter sur la liste des sénateurs inamovibles. Il fut élu sénateur de la Loire, le . Lors des élections législatives du suivant, il recommanda, par une circulaire, à tous les agents sous ses ordres, de respecter et de faire respecter la liberté des suffrages. Il quitta le ministère le suivant, et, au Sénat, prit place à l'extrême droite.
Après l'acte du 16 mai, il reprit son portefeuille dans le ministère de Broglie-Fourtou (jusqu'au ) et recommanda à ses agents de soutenir de tout leur pouvoir les candidats de Patrice de Mac Mahon. Conseiller général de Saint-Georges-en-Couzan, le vicomte de Meaux échoua au renouvellement triennal du Sénat, le .
Membre de La Diana, il la préside de 1896 à sa mort.
Il épousa Élisabeth de Montalembert (1837-1913), fille de Charles de Montalembert et petite-fille de Félix de Merode.
Publications
- La RĂ©volution et l'Empire 1789-1815 (1867 et 1868)
- Les luttes religieuses au XVIe siècle (1879)
- La Réforme et la politique française en Europe jusqu'au traité de Westphalie (2 vol., 1889), prix Thérouanne de l’Académie française (1890)
- L'Église catholique et la liberté aux États-Unis (1892)
- Étude sur Montalembert (1892)
- Ma Vie (1911)
Armes
Image | Armoiries |
---|---|
Marie-Camille-Alfred (†1907), vicomte de Meaux, ministre, député.
D'azur au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles d'argent et, en pointe, d'un trèfle du même[1] |
Notes et références
Sources
- « Camille de Meaux », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Liens externes
- Ressources relatives Ă la recherche :
- Ressources relatives Ă la vie publique :
- Ressource relative à la littérature :