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Camille Viotte

Camille Viotte, né le à Charquemont et mort le à Metz, est un général de brigade français.

Biographie

Famille

Camille Viotte est le fils de Marie Gigandet et de Charles Viotte, un modeste ouvrier horloger. Il est le père de cinq enfants, dont Yves Viotte, Général de corps d'armée et Paule Defline, adjointe au maire de Lille, conseiller général du Nord.

Carrière

Il entre à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1890, pour en sortir Lieutenant au 2e bataillon de chasseurs à pied à Lunéville. Il entre à l'École supérieure de guerre en 1898.

Il est nommé le , Officier d’ordonnance du général adjoint du gouverneur de Belfort. Il est ensuite Capitaine successivement au 146e Régiment d'Infanterie à Toul, à la 48e Division d'Infanterie, à la 43e Division d'Infanterie, et à la 22e Division d'Infanterie à Vannes.

Lors de la Première Guerre mondiale, il est nommé Commandant au 19e Régiment d'Infanterie, chef d'État-Major à la 40e Division d'Infanterie à Saint-Mihiel, puis Lieutenant-colonel au 230e Régiment d'Infanterie.

Il est nommé sous chef d'État-Major du 12e Corps d'Armée le , puis chef d'État-Major du 13e Corps d'Armée le . Il fait les campagnes d’Italie. Après la campagne d'Italie, il est reconnu Officier de la Couronne d'Italie et reçoit la Croix de guerre italienne (). Il est fait Commandeur de Saint Michel et Saint Georges de Grande-Bretagne ().

Il est promu Colonel en 1923, il est affecté au 163e Régiment d'Infanterie dans la Sarre,en Allemagne. Il est nommé Général de Brigade en 1927, il reçoit le commandement de la 42e Division d'Infanterie à Metz.

Il meurt en fonction à l'âge de 57 ans, et est inhumé à Lunéville le .

Citations à l'ordre de l'Armée

Nommé Chevalier de la Légion d'honneur le , il est Chef de Bataillon, Commandant le 2e Bataillon du 19e régiment d'Infanterie :

  • « A fait preuve, en toutes circonstances, des plus belles qualitĂ©s militaires, notamment le 5 Octobre 1914, en ramenant lui-mĂŞme, deux fois, Ă  l'assaut de la position attaquĂ©e, les hommes de deux Compagnies de son rĂ©giment, et en les maintenant pendant plus d'une heure sous un feu d'enfer de mitrailleuses. »
  • « Le 17 DĂ©cembre 1914, oĂą, chargĂ© de la mission la plus pĂ©rilleuse dans le secteur des attaques, il maintenait son bataillon pendant plusieurs heures sous des feux venant de trois directions, Ă  dix mètres de la lisière d'un village, donnant personnellement l'exemple de la plus grande bravoure et du plus grand sang-froid, perdant dans cette action les trois quarts de l'effectif qu'il commandait. »
  • « Le 7 FĂ©vrier 1915, en dirigeant une contre-attaque sur des excavations de mine, occupĂ©es par les Allemands, et en lui imprimant une telle Ă©nergie qu'une seule Compagnie de son Bataillon rĂ©ussissait Ă  repousser l'ennemi en lui tuant 120 Ă  130 hommes. » (Ă  Ovillers la Boisselle).

Chef d'État-Major de la 40e division d’infanterie, le :

  • Bataille de Champagne (1915) « Chef d'État-Major remarquablement douĂ©. A montrĂ© les plus belles qualitĂ©s d'intelligence, de mĂ©thode et de sens tactique aiguisĂ© dans la prĂ©paration et l'exĂ©cution des attaques des 25, 26 Septembre 1915 et dans l'organisation du terrain conquis. »

Nommé Officier de la Légion d'honneur le , il est Lieutenant-colonel, Commandant le 230e Régiment d'Infanterie :

  • Bataille de Verdun « Chef de Corps d'une grande valeur et d'une activitĂ© exceptionnelle : a amenĂ© Ă  l'attaque du 24 Octobre 1916 un rĂ©giment remarquablement prĂ©parĂ©, a eu, malgrĂ© l'opiniâtretĂ© de la dĂ©fense ennemie, conserver la direction de l'action et enlever de haute lutte les objectifs qui lui avaient Ă©tĂ© assignĂ©s. »

DĂ©corations

Sources

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