Camille Grassineau
Camille Grassineau, née le à Bergerac (Dordogne)[2], est une joueuse internationale française de rugby à sept et de rugby à XV qui évolue au poste de trois-quart centre[3] au sein de l'effectif du Stade français Paris. Internationale française de rugby à XV, réalisant le Grand Chelem lors du tournoi des Six Nations 2014 et terminant à la troisième place de la Coupe du monde de rugby à XV féminin 2017 en Irlande[4], elle est aussi internationale française de rugby à sept, terminant à la sixième place du tournoi féminin des Jeux olympiques 2016 à Rio de Janeiro.
Naissance |
Ă Bergerac (France) |
---|---|
Taille | 1,65 m (5′ 5″) |
Surnom | Camillou, Cam |
Poste |
Rugby Ă XV Centre Rugby Ă sept Talonneur, pilier et ailier |
Période | Équipe | M (Pts)a |
---|---|---|
-2017 2017- | Bordeaux Etudiants Club Stade bordelais Stade français Paris |
Période | Équipe | M (Pts)b |
---|---|---|
2012- 2009- | Rugby Ă XV France Rugby Ă sept France | 12 (?)[1] 182 (355) |
a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
b Matchs officiels uniquement.
Dernière mise à jour le 19 mai 2022.
Biographie
Son grand-père et son père ont joué au Stade belvésois, club de rugby à XV de Belvès[5]. Elle étudie au collège Pierre-Fanlac de Belvès[5]. Elle commence le rugby à 18 ans lors de ses études en faculté de sports à Bordeaux[3]. Elle a fait une licence STAPS mention entrainement à l’Université de Bordeaux et en 2014 elle est apprentie en BPJEPS Sports collectifs au CFA de Bordeaux, pour devenir éducatrice sportive[3] - [6]. Elle bénéficie alors d'un contrat à mi-temps avec la fédération de rugby dans le cadre de la préparation olympique[3].
Camille Grassineau évolue en club au Bordeaux Étudiant Club (BEC) avant de jouer au Stade bordelais ASPTT[5] - [3] puis au Stade français Paris[7].
En 2012, elle est championne de France Elite 2 avec le Stade bordelais[8]. Elle évolue deux ans en élite avant que son club soit relégué au niveau inférieur[3].
À 19 ans, elle est sélectionnée en équipe de France féminine de rugby à sept[3]. En novembre 2012, elle connaît sa première sélection en équipe de France féminine de rugby à XV contre l'Angleterre[3].
Camille Grassineau fait partie de l'équipe de France de rugby à XV qui gagne le Tournoi des Six Nations féminin 2014 puis elle joue la Coupe du monde féminine de rugby à XV 2014[3]. Victime d'une commotion contre l'Australie, elle ne joue pas les deux derniers matchs[6] d'une compétition que la France termine à la troisième place.
Elle fait aussi partie de l'équipe de France de rugby à sept disputant la Coupe du monde de rugby à sept 2013 et les Jeux olympiques d'été de 2016. Elle joue au poste de pilier ou talonneur mais elle peut aussi bien jouer à l'arrière[9]. Camille Grassineau devient lors du match d'ouverture du tournoi, France - Espagne, la première joueuse à marquer un essai en rugby à sept aux Jeux olympiques[10]. Elle inscrit ensuite deux autres essais, un contre la Nouvelle-Zélande puis un lors du match perdu pour la cinquième place face aux États-Unis.
En 2017, elle est retenue dans le groupe pour disputer la Coupe du monde de rugby à XV féminin 2017 en Irlande après le forfait de Jessy Trémoulière[11]. La France termine à la troisième place.
Le , elle est invitée à disputer le premier match de l'histoire de l'équipe féminine des Barbarians face au Munster au Thomond Park[12].
En 2021, elle est sélectionnée par David Courteix pour participer aux Jeux olympiques d'été de Tokyo[13] ; les Bleues sont médaillées d'argent[14].
Palmarès
En club
- Vainqueur du Championnat de France de rugby Ă XV de 2e division en 2012
En Ă©quipe nationale
- Rugby Ă XV
- Rugby Ă sept
- Jeux olympiques
- Médaille d'argent aux Jeux olympiques d'été de 2020
- Coupe du monde de rugby Ă sept :
- 2e : 2018
Distinctions personnelles
- Oscars du Midi olympique : Oscar féminin 2021[15], Oscar féminin à sept 2021[15].
DĂ©corations
- Chevalier de l'ordre national du Mérite (décret du )[16]
Notes et références
- Liste des sélections en équipe de France féminine
- Guide de l'Ă©quipe de France olympique - JO 2016
- « Camille Grassineau de l'énergie à revendre », sur lamphibordelais.fr, (consulté le ).
- « Mondial de rugby féminin : la France termine en bronze, la Nouvelle-Zélande titrée », leparisien.fr,‎ 2017-08-26cest21:15:03+02:00 (lire en ligne, consulté le )
- « Belvès (24) : elle sera aux Jeux de Rio », sur sudouest.fr, Sud Ouest, (consulté le ).
- « Camille Grassineau - Coupe du monde de rugby », sur cfasat.fr, (consulté le ).
- « Stade Français - Pink Rockets - Rugby Féminin Paris », sur www.stadefrancaisparis-asso.com (consulté le )
- « Camille Grassineau », sur laregion-alpc.fr, Région Aquitaine Limousin Poitou-Charentes, (consulté le ).
- « [Portrait VII féminin 2/13] Grassineau, le couteau-suisse », sur midi-olympique.fr, Midi Olympique, (consulté le ).
- Ivan Petros, « JO Rio 2016 - Rugby : la France a assuré et est rentrée dans l'histoire », sur rugbyrama.fr Eurosport, (consulté le )
- « Jessy Trémoulière (France) forfait pour la Coupe du monde, Camille Grassineau en renfort », sur www.rugbyrama.fr, Rugbyrama, (consulté le )
- « Barbarians Féminines : Trois françaises à l’honneur », sur www.ffr.fr, (consulté le )
- « L'équipe féminine de France 7 pour les JO », sur www.rugbyrama.fr, (consulté le ).
- « Les Bleues en argent aux JO de Tokyo », sur www.lequipe.fr, (consulté le )
- Leo Faure, « Dupont roi d'une cérémonie quatre étoiles des Oscars Midi Olympique », sur www.rugbyrama.fr, (consulté le ).
- DĂ©cret du 8 septembre 2021 portant promotion et nomination
Liens externes
- Ressources relatives au sport :