Camille Bedin
Camille Bedin est un homme politique français, négociant en tissus de profession, né le à Saint-Satur dans le département du Cher et mort le à Excideuil, en Dordogne.
Camille Bedin | |
Fonctions | |
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Député de la Dordogne | |
Biographie | |
Nom de naissance | Camille Fernand Bedin |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Satur (France) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Excideuil (France) |
Biographie
Mobilisé pendant la Première Guerre mondiale, Camille Fernand Bedin est lieutenant dans le 50e régiment d'infanterie. Blessé, il est envoyé en Dordogne, à Excideuil, où il rencontre Louise Raynaud, qu'il épouse et , et s'installe comme négociant en tissus[1]. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur à titre militaire en 1925 pour son attitude au front.
Pendant l'entre-deux-guerres, il anime la Fédération ouvrière et paysanne des anciens combattants. En , il est élu député SFIO de Périgueux-II[1]. L'année suivante, il est élu conseiller général du canton d'Excideuil.
Le , il vote contre les pleins pouvoirs à Philippe Pétain[1]. Étant de surcroît franc-maçon, il est révoqué par le régime de Vichy de son mandat de conseiller général en . Il entre alors dans la Résistance et devient membre du Comité d'action socialiste. Il est arrêté en [1], puis déporté en d'abord en Allemagne, puis en Tchécoslovaquie[1]. Il est libéré en par la résistance tchèque[1].
Revenu en France, il siège à l'Assemblée consultative provisoire. Il se retire de la vie politique nationale en 1946.
De 1947 Ă 1957, il est maire d'Excideuil[2].
Notes et références
- Guy Penaud, Dictionnaire des députés de la Dordogne de 1789 à nos jours, éditions L'Harmattan, 2013, (ISBN 978-2-343-01442-5), p. 51.
- Guy Penaud, Dictionnaire biographique du PĂ©rigord, Ă©ditions Fanlac, 1999 (ISBN 2-86577-214-4), p. 93-94.
Annexes
Bibliographie
- Pierre Miquel, Les Quatre-Vingts, Paris, Ă©d. Fayard, 1995 (ISBN 2-213-59416-3 et 978-2213594163).
- « Camille Bedin », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960