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Cairn de l'île Carn

Le cairn de l'île Carn, appelé localement le cairn, est un monument mégalithique se trouvant dans l'île Carn, sur la commune de Ploudalmézeau, au nord du Bas-Léon, dans le Finistère, en Bretagne. Le cairn primaire comporte trois dolmens à couloir et à voûte en encorbellement. La construction des deux premiers a lieu vers 4200 av. J.-C., celle du troisième vers 3600. Ce cairn primaire, trapézoïdal, est enseveli au Néolithique final sous un « massif d'interdiction » : un grand cairn circulaire, dépourvu d'entrée.

Cairn de l'île Carn
Image illustrative de l’article Cairn de l'île Carn
Le cairn, sur l'île Carn.
Présentation
Nom local Le cairn
Chronologie 4200 av. J.-C. Ă  NĂ©olithique final
Type cairn dolménique
PĂ©riode NĂ©olithique
Fouille 1954, Pierre-Roland Giot
Protection Logo monument historique ClassĂ© MH (1955)
Visite par marée basse (accès libre aux chambres sud et nord)
Caractéristiques
Dimensions diam. 30 m environ
Matériaux pierres
DĂ©cor non
Mobilier oui
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 34′ 30″ nord, 4° 41′ 33″ ouest
Pays France
RĂ©gion Bretagne
Département Finistère
Commune Ploudalmézeau
Géolocalisation sur la carte : Finistère
(Voir situation sur carte : Finistère)
Cairn de l'île Carn

En 1959, le dolmen central est le premier dolmen Ă  couloir d'Europe datĂ© par le carbone 14. L'annonce de sa grande antiquitĂ© (1 600 ans de plus que la plus ancienne pyramide d'Égypte) produit un choc dans la communautĂ© scientifique : jusque-lĂ , les archĂ©ologues voyaient bien plus rĂ©centes les constructions mĂ©galithiques.

Site

L'île Carn est un îlot côtier de la mer Celtique. À marée basse, l'accès se fait à pied sec, par une chaussée de rochers[1].

Historique

NĂ©olithique moyen

Au NĂ©olithique moyen, Ă  cet endroit, le niveau de la mer est de 8,80 mètres plus bas qu'aujourd'hui. Ă€ l'Ă©poque de sa construction, le cairn primaire doit donc se trouver sur le continent, Ă  environ 200 mètres du rivage, et surplomber la mer d'une vingtaine de mètres[2]. Il est trapĂ©zoĂŻdal[3] (un peu plus large au sud-ouest qu'au nord-est). Trois dolmens Ă  couloir s'y alignent.

  • La date de construction des dolmens sud et central se situe autour de 4200 av. J.-C.[4] Ils auraient donc quelques siècles de moins que le dolmen C du cairn III de l'Ă®le Guennoc et que le dolmen G du cairn de Barnenez (tous deux aux alentours de 4600[5]).
  • Le dolmen nord est plus rĂ©cent (vers 3600)[6].

NĂ©olithique final

Dans le cours ou à la fin du Néolithique final[7], le monument est condamné : il est enfoui sous un massif d'interdiction, un grand cairn circulaire sans entrée[8]. « C'est, dit Pierre-Roland Giot, l'exemple le plus spectaculaire qui soit d'une importante structure d'interdiction[8]. » Et Jean L'Helgouac'h ajoute que le remplacement d'une structure quadrangulaire par une structure circulaire ne se retrouve « sur aucun autre site à cairn dolménique allongé[9] ».

Première moitié du XXe siècle

Au début du XXe siècle, seul le cairn secondaire est visible. Il est haut de cinq à huit mètres. Le sommet atteint la cote 17. Il est écrêté : le dessus présente une cavité[10].

Durant la Seconde Guerre mondiale, la partie sud des deux cairns est détruite par les Allemands. Le monument sert à camoufler une casemate, des soutes à munitions et un canon antiaérien[11].

Fouilles, classement, datation et travaux

De 1954 à 1972, des fouilles sont menées par Pierre-Roland Giot. Propriété du département du Finistère, le cairn est classé monument historique par arrêté du [12].

En 1959, le dolmen central est le premier dolmen Ă  couloir d'Europe Ă  faire l'objet d'une datation par le carbone 14[13]. Les archĂ©ologues attribuaient jusque-lĂ  aux « sĂ©pultures » mĂ©galithiques un âge considĂ©rablement moins avancĂ© : l'annonce de la grande antiquitĂ© de Carn met en Ă©moi la communautĂ© scientifique[14]. De 1967 Ă  1972, des travaux de consolidation et de reconstitution sont effectuĂ©s.

Description du Cairn secondaire

Le cairn secondaire est circulaire. Le cairn primaire s'y inscrit selon un axe sud-ouest-nord-est.
Plan du cairn.

Le cairn secondaire est à l'origine un amoncellement de galets et de fragments granitiques noyant le cairn primaire. Inscrit dans un cercle presque parfait d'une trentaine de mètres de diamètre[15], il forme un dôme surbaissé à tambour.

Mur de parement

Lors des fouilles, le creusement de tranchĂ©es en arc permet de dĂ©couvrir son mur de parement sur 44 m du pourtour[16]. ExceptĂ© au nord-est, lĂ  oĂą la voĂ»te du cairn primaire s'est Ă©croulĂ©e, la conservation du parement est « excellente, pour ne pas dire exceptionnelle[17] ». D'une structure homogène, ce mur d'un mètre de haut est construit en plaquettes granitiques superposĂ©es Ă  plat[18]. Ă€ l'extĂ©rieur, une chape de terre noire très tassĂ©e, de 0,40 m d'Ă©paisseur, complète sa base[3]. Au terme des fouilles, la base des tranchĂ©es est remblayĂ©e, pour Ă©viter que le parement ne pousse du pied[7].

Aspect actuel

À l'est, le bourrage de galets est aujourd'hui réduit et aplani à hauteur du sommet du mur circulaire. Il s'agit d'un « artifice de présentation[7] » permettant d'offrir à la vue toute la façade du cairn primaire.

Les galets retirés à l'est ont été déposés au sommet des deux cairns, ce qui donne à l'ensemble, côté ouest, sa silhouette actuelle[7]. Le cairn atteint maintenant la cote 18[19]. Au sud, il est prolongé d'un appendice d'éboulis destiné à camoufler les restes de la casemate allemande[7].

Description du cairn primaire

Architecture extérieure

Parement frontal du cairn primaire. À droite, le massif qui prolonge le cairn primaire au nord-est. Au centre, l'entrée du dolmen nord. En premier plan, la rupture de pente signale le pourtour du grand cairn secondaire.

Le cairn primaire doit reprĂ©senter un volume de 500 Ă  600 m3, et un poids de 1 200 tonnes[20]. Il consiste en trois cairns Ă©lĂ©mentaires accolĂ©s, s'alignant du sud-ouest au nord-est, ouvrant au sud-est. Il est prolongĂ© au nord-est par un massif Ă  contrefort. Cette extrĂ©mitĂ© du cairn primaire est tangente au mur de parement du grand cairn secondaire. La proue ayant Ă©tĂ© dĂ©truite pour faire place Ă  la casemate, on ignore si, au sud-ouest, le cairn primaire Ă©tait Ă©galement prolongĂ© d'un massif et s'il Ă©tait tangent au cercle[21]. Il apparaĂ®t peu probable — si tant est que le parement ait continuĂ© Ă  dessiner un cercle dans cette zone dĂ©vastĂ©e – qu'il y ait eu assez de place pour un quatrième dolmen[3].

Parement frontal du cairn primaire, vu de l'est-nord-est. De droite à gauche, les entrées des dolmens nord, central et sud.

La façade est percée de trois entrées. Celle du centre est condamnée d'une grille. On accède à la chambre sud en rampant. On accède aux deux sous-chambres nord à croupetons. Un seul couloir, celui du dolmen central, est à peu près orienté vers le soleil levant du solstice d'hiver[22].

La façade est constituée d'un parement presque rectiligne, à deux niveaux : s'élevant à plus de trois mètres, il est relayé à un mètre du sol par les banquettes de longs et étroits massifs de contrefort[23].

On suppose que le cairn primaire présente un parement dorsal, mais il a fallu renoncer à le découvrir. On situe son emplacement ; on ignore tout de son apparence : rectiligne ? formé de trois éléments ? avec bas massifs de contrefort comme la façade[24] ?…

Architecture intérieure

Les trois dolmens sont à couloir et à voûte à pierres sèches (c'est-à-dire sans mortier), en encorbellement[25].

Dolmen sud

Le dolmen sud est daté de 4535 à 3875 av. J.-C.[26] Le couloir est tangent à la paroi sud de la chambre : l'ensemble forme un p. Les travaux de construction de la casemate ont endommagé le couloir et la partie sud de la couverture en encorbellement de la chambre. L'essentiel de la partie verticale, au nord, est resté préservé[27].

Le couloir est long de 4,60 m et large de 0,70 m[28]. Il est couvert de deux dalles, Ă©loignĂ©es d'un mètre l'une de l'autre. L'intervalle est couvert d'un encorbellement Ă  la fois latĂ©ral et longitudinal[29].

La chambre devait avoir une surface de m2 et un volume de 15 m3. Le dallage ne recouvre qu'une bande de sol ouest-est[27].

Dolmen central

La datation donne le dolmen central légèrement plus récent que le dolmen sud. L'écart n'est pas significatif : ils ont probablement été construits en même temps[30].

Le couloir est très court (environ 1,80 m), haut d'm et large de 0,70 m[31]. Il est alignĂ© sur la paroi nord de la chambre : l'ensemble dessine un q — en quelque sorte miroir du p du dolmen sud. La chambre a Ă©tĂ© trouvĂ©e « absolument intacte et vierge de toute infiltration de terre et de pierres[31] ». Elle a une surface de 7,50 m2, un volume de l'ordre de 10 m3[32]. Le sol est recouvert d'un double pavage[33].

L'encorbellement commence Ă  un mètre du plancher[31]. Il est d'une structure très irrĂ©gulière : des parties sont convexes, comme s'il avait subi des poussĂ©es latĂ©rales. Son profil gĂ©nĂ©ral est en bulbe : hĂ©misphĂ©rique, il se prolonge en une cheminĂ©e tronconique, coiffĂ©e d'une dalle[34] situĂ©e Ă  3,10 m du plancher[35].

Dolmen nord

Vue en contre-plongée zénithale d'une voûte en encorbellement. À droite, un mur de soutien.
Voûte en encorbellement de la demi-chambre sud du dolmen nord. À droite, le mur de refend qui sépare les deux demi-chambres.

Le dolmen nord est plus récent que les deux autres (3890 à 3360 av. J.-C.[6])

Trop grande (16 m2, 40 Ă  50 m3[36]) pour recevoir une voĂ»te Ă  encorbellement unique, la chambre est divisĂ©e en deux sous-chambres par un mur de refend[37] (disposition que l'on retrouve Ă  Ty Floc'h et dans la pĂ©ninsule IbĂ©rique[36]). DĂ©couverte en 1965, elle a Ă©tĂ© trouvĂ©e Ă©croulĂ©e[37].

La demi-chambre nord a une surface de m2 pour un volume de 15 m3. On y trouve deux dallages superposĂ©s, ce qui tĂ©moigne d'apports successifs[36]. Elle a Ă©tĂ© utilisĂ©e très tardivement, vers 3000 av. J.-C.[35] Les parois sont en plaquettes granitiques ou en dalles orthostatiques (c'est-Ă -dire debout) plaquĂ©es sur les murailles Ă  pierres sèches[38].

Mobilier

Couloirs et chambres, mais aussi massifs de contrefort et parvis livrent un peu de mobilier : perles de schiste, poteries (dont un vase presque entier de type « bouteille à collerette »), éclats de silex, lames de silex, flèches, hache polie en pierre amphibolitique, objets de pierre ponce[39]…

Le mobilier que l'on trouve dans le dolmen nord (en majeure partie dans la demi-chambre nord) est postérieur à la construction de ce troisième dolmen, elle-même postérieure à celle des deux premiers. Ce mobilier « s'oppose très nettement » à celui des deux autres dolmens[40]. Il en est peut-être séparé par plus d'un millénaire[6].

Travaux effectués de 1967 à 1972

  • Dans le dolmen sud, le couloir est consolidĂ© par endroits, la paroi sud de la chambre remontĂ©e, la coupole entièrement reconstituĂ©e[28].
  • Dans le dolmen central, l'entrĂ©e et la couverture du couloir sont consolidĂ©es[41].
  • Dans le dolmen nord :
    • le couloir est consolidĂ©. Au niveau de la zone de divergence desservant les deux demi-chambres, il Ă©tait recouvert d'un assemblage complexe et très fragile qu'on n'a pas voulu reproduire. On a prĂ©fĂ©rĂ© recouvrir bien plus haut cet espace, « en faisant un arc de dĂ©charge dans l'ensemble de la maçonnerie[42] » ;
    • les parois des demi-chambres sont dĂ©posĂ©es et remontĂ©es par endroits[28] ;
    • les voĂ»tes en encorbellement sont refaites. On s'interroge toujours sur le profil de la voĂ»te nord, et on se demande si elle n'Ă©tait pas plus haute que la reconstitution[43].
  • Le parement frontal de l'ensemble du cairn primaire est complĂ©tĂ© ou consolidĂ©[7].
  • Le front du massif nord-est (qui prolonge le cairn primaire) est refait au niveau de son contrefort[44].

Notes et références

  1. Gosch, Charlotton, Farrant, « La balade à l'île Carn », sur tourisme.ploudalmezeau.fr, 2011.
  2. Pierre-Roland Giot, Barnenez, Carn, Guennoc, Université de Rennes I, 1987, t. I, p. 108.
  3. Pierre-Roland Giot, Barnenez, Carn, Guennoc, op. cit., t. I, p. 217.
  4. Jean L'Helgouac'h, in Pierre-Roland Giot, Jean L'Helgouac'h, Jean-Laurent Monnier, Préhistoire de la Bretagne, Ouest-France, 1979, p. 169.
  5. Jean L'Helgouac'h, op. cit., p. 161.
  6. Pierre-Roland Giot, Barnenez, Carn, Guennoc, op. cit., t. I, p. 123.
  7. Pierre-Roland Giot, Barnenez, Carn, Guennoc, op. cit., t. I, p. 130.
  8. Pierre-Roland Giot, La Bretagne des mégalithes, Ouest-France, 2007, p. 42.
  9. Jean L'Helgouac'h, Les Sépultures mégalithiques en Armorique : dolmens à couloir et allées couvertes, Laboratoire d'anthropologie préhistorique de la faculté des sciences de Rennes, 1965, p. 30.
  10. Observations du commandant A. Devoir en 1909, dessins et lettre du commandant E. Morel en 1925. Cités par Pierre-Roland Giot, Barnenez, Carn, Guennoc, op. cit., t. I, p. 105-109.
  11. Pierre-Roland Giot, Barnenez, Carn, Guennoc, op. cit., t. I, p. 108 et 109.
  12. « Tumulus à dolmen », notice no PA00090208, base Mérimée, ministère français de la Culture
  13. Pierre-Roland Giot, Barnenez, Carn, Guennoc, op. cit., t. I, p. 5 et 111.
  14. Pierre-Roland Giot, Barnenez, Carn, Guennoc, op. cit., t. I, p. 112 et 179. En 1959, dans l'imaginaire populaire, les monuments mégalithiques sont encore attribués aux Gaulois. Le 29 octobre de cette même année, paraît dans Pilote la première planche de la série BD Astérix, pourtant bien documentée : on y voit un Gaulois tailleur et livreur de menhirs. René Goscinny, Albert Uderzo, Astérix le Gaulois, Hachette, 1999, p. 5.
  15. D'après planches C2, C2' et C2", in Pierre-Roland Giot, Barnenez, Carn, Guennoc, op. cit., t. II.
  16. Pierre-Roland Giot, Barnenez, Carn, Guennoc, op. cit., t. I, p. 115 et 117.
  17. Pierre-Roland Giot, Barnenez, Carn, Guennoc, op. cit., t. I, p. 116 et 118.
  18. Pierre-Roland Giot, Barnenez, Carn, Guennoc, op. cit., t. I, p. 117.
  19. Pierre-Roland Giot, Barnenez, Carn, Guennoc, op. cit., t. I, p. 103.
  20. Pierre-Roland Giot, Barnenez, Carn, Guennoc, op. cit., t. I, p. 190.
  21. Pierre-Roland Giot, Barnenez, Carn, Guennoc, op. cit., t. I, p. 118.
  22. Pierre-Roland Giot, Barnenez, Carn, Guennoc, op. cit., t. I, p. 195.
  23. Pierre-Roland Giot, Barnenez, Carn, Guennoc, op. cit., t. I, p. 114 et 115.
  24. Pierre-Roland Giot, Barnenez, Carn, Guennoc, op. cit., t. I, p. 126 et 127.
  25. « Le cairn de l'île Carn », sur sherry29.com.
  26. Après « calibration ». Sous la forme « conventionnelle », exigée par la 5e Conférence internationale sur le radiocarbone : 5390 ± 150 B.P. Pierre-Roland Giot, Barnenez, Carn, Guennoc, op. cit., t. I, p. 126.
  27. Pierre-Roland Giot, Barnenez, Carn, Guennoc, op. cit., t. I, p. 124.
  28. Pierre-Roland Giot, Barnenez, Carn, Guennoc, op. cit., t. I, p. 128.
  29. Pierre-Roland Giot, Barnenez, Carn, Guennoc, op. cit., t. I, p. 127.
  30. Pierre-Roland Giot, Annales de Bretagne, LXXVI, 1969, p. 154 et 155.
  31. Pierre-Roland Giot, Barnenez, Carn, Guennoc, op. cit., t. I, p. 110.
  32. Pierre-Roland Giot, Barnenez, Carn, Guennoc, op. cit., t. I, p. 114.
  33. Pierre-Roland Giot, Barnenez, Carn, Guennoc, op. cit., t. I, p. 111 et 113.
  34. Pierre-Roland Giot, Barnenez, Carn, Guennoc, op. cit., t. I, p. 111.
  35. Jean L'Helgouac'h, op. cit., p. 170.
  36. Pierre-Roland Giot, Barnenez, Carn, Guennoc, op. cit., t. I, p. 119.
  37. Pierre-Roland Giot, Barnenez, Carn, Guennoc, op. cit., t. I, p. 116.
  38. Pierre-Roland Giot, Barnenez, Carn, Guennoc, op. cit., t. I, p. 220.
  39. Jo Patinec, « Le cairn de l'île Carn », sur tourisme.ploudalmezeau.fr, 2011.
  40. Pierre-Roland Giot, Barnenez, Carn, Guennoc, op. cit., t. I, p. 120.
  41. Pierre-Roland Giot, Barnenez, Carn, Guennoc, op. cit., t. I, p. 113.
  42. Pierre-Roland Giot, Barnenez, Carn, Guennoc, op. cit., t. I, p. 129 et 130.
  43. Pierre-Roland Giot, Barnenez, Carn, Guennoc, op. cit., t. I, p. 129 et 219.
  44. Pierre-Roland Giot, Barnenez, Carn, Guennoc, op. cit., t. I, p. 129.

Annexes

Bibliographie

Pierre-Roland Giot, Barnenez, Carn, Guennoc, 2 vol., Université de Rennes I, 1987.

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