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Cafeteriaceae

Étymologie

Le nom de la famille vient du genre type Cafeteria. Ce nom aurait été créé après la découverte, par le biologiste danois Tom Fenchel d'une nouvelle espèce, Cafeteria roenbergensis (minuscule organisme eucaryote ― 5 à 10 μm — mangé par les protozoaires et les petits invertébrés), en référence à l'importance nutritive du genre dans le réseau trophique marin[1].

Description

Les espèces du genre type Cafeteria sont des cellules incolores, nues, réniformes et légèrement aplaties, portant 2 flagelles inégaux, se fixant à un substrat par la pointe du flagelle lisse. Ce dernier est dirigé vers l'arrière et suit un sillon peu profond sur la surface ventrale des cellules, permettant la progression des cellules natatoires. Le flagelle poilu est dirigé vers l'avant, formant un arc chez les cellules sessiles.

La zone cytostomiale (orifice buccal) est située à côté des flagelles. Les cellules se nourrissent de bactéries en suspension. Leur reproduction est inconnue à ce jour (avril 2011)[2].

Distribution

Les espèces du genre type Cafeteria sont principalement marine et largement distribuée, une espèce est également commune dans les eaux saumâtres[2].

D'après Alexandra Schönle « La « Cafeteria » est connue pour être l'une des espèces de nanoflagellés hétérotrophes les plus courantes et les plus importantes sur le plan écologique dans le plancton marin[3] ».

Liste des genres

Selon AlgaeBase (8 septembre 2022)[2] :

  • Acronema Teal, T.Guillemette, M.Chapman & Margulis, 1998
  • Cafeteria T.Fenchel & D.J.Patterson, 1988
  • Discocelis Vørs, 1988
  • Pseudobodo Grießmann, 1913

Systématique

Le nom correct complet (avec auteur) de ce taxon est Cafeteriaceae Moestrup[2].

Références

  1. (en) Fenchel, T., Patterson, D. J. (1988). Cafeteria roenbergensis nov. gen., nov. sp., a heterotrophic microflagellate from marine plankton. Marine Microbial Food Webs (ISSN 0297-8148), 3, 9–19, aperçu en ligne
  2. Guiry, M.D. & Guiry, G.M. AlgaeBase. World-wide electronic publication, National University of Ireland, Galway. https://www.algaebase.org, consulté le 8 septembre 2022
  3. (en)[PDF] A. Schönle. Analysis of the unique protozoan communities of the abyssal sea floors. Dissertation doctorale, Fac. Math. et Sci. Nat. Univ. Cologne. Köln, 2020 : lire en ligne
  • (en) Moestrup Ø. & Thomsen H.A., 1995. Taxonomy of toxic haptophytes (Prymnesiophytes). Manual on harmful marine microalgae.

Liens externes

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