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Café Pamplona

Le CafĂ© Pamplona est un cafĂ© situĂ© au 12 Bow St. Ă  cĂ´tĂ© de l'intersection entre Bow Street et Arrow Street, près du Harvard Square, Ă  Cambridge, Massachusetts, aux États-Unis. Lors de son ouverture en 1959, il Ă©tait le seul cafĂ© du Square. La propriĂ©taire, Josefina Yanguas, affirmait que le cafĂ© possĂ©dait la première machine Ă  espresso de la ville. En bas d'un court escalier extĂ©rieur, après une terrasse avec des tables, les clients entrent dans l'intĂ©rieur souterrain du cafĂ©. Le dĂ©cor autrefois austère comprend de vives lumières jaunes qui font briller les murs de plâtre Ă©pais sous un plafond bas, et un sol en Ă©chiquier noir et blanc. Le cafĂ© a survĂ©cu aux changements survenus depuis le milieu des annĂ©es 1980.

Café Pamplona, août 2005

Historique

Josefina Yanguas, à son arrivée en Amérique en 1947, a façonné le café d'après ceux de Pamplona en Espagne d'où elle était originaire. De 1959 à son décès en 2007, Yanguas fut la propriétaire du café.

Peu après l'ouverture du cafĂ©, Yanguas et son chef cubain Juana RodrĂ­guez ont commencĂ© Ă  prĂ©parer et Ă  servir de la nourriture. Quand l'entreprise s'est dĂ©veloppĂ©e, Yanguas a commencĂ© Ă  n'embaucher que des hommes, en accord avec la pratique espagnole usuelle d'avoir un personnel d'un seul sexe, jusqu'en 1999. En automne de cette annĂ©e, cette pratique fut rĂ©vĂ©lĂ©e par le Harvard Crimson. Le manager James Timberlake embaucha fin 1999 Jenny Follen, la première femme employĂ©e par le cafĂ© en 40 ans d'existence; depuis lors, le cafĂ© a eu des pratiques d'embauches standards.

Le cafĂ© attire aussi bien des bohĂ©miens que des professeurs de l'universitĂ© Harvard ainsi que de la plus grande communautĂ© de Cambridge. Al Gore et Amanda Palmer sont des clients notables du cafĂ©.

La petite peinture sur un mur dans le café a été peinte directement sur le site par l'artiste local Conger Metcalf, un ami de la propriétaire. Complétée durant la fin des années 1960, son fond jauni est dû aux années d'exposition à la fumée de cigarette. Durant cette période, les murs du café devaient être repeints tous les quatre ans car ils jaunissaient de manière non négligeable à cause de la fumée. Bien que la figure centre ressemble énormément à Yanguas, elle a assuré que ce n'était pas son portrait.

En , après 46 ans, Yanguas mis le Pamplona en vente, mais celui-ci ne généra pas d'intérêt significatif. En , elle rouvrit le café. Elle décéda le à l'âge de 90 ans, mais le café est toujours en opération (en ).

Références au Pamplona

Au fil des annĂ©es, le cafĂ© et la maison de Josefina ont Ă©tĂ© mentionnĂ©s par une multitude d'organes de presse. Le cafĂ© a Ă©tĂ© Ă©lu meilleur cafĂ© de Boston dans [www.improper.com Improper Bostonian], et d'autres publications locales. En 2000, un exposĂ© architectural a Ă©tĂ© Ă©crit sur l'appartement de Josefina dans le Boston Globe Magazine. Le cafĂ© a Ă©tĂ© mentionnĂ© sur NPR et dans plusieurs citations d'artistes. En raison de son atmosphère et de son histoire, le Pamplona a Ă©tĂ© source d'inspiration pour beaucoup d'artistes et de penseurs. Des anecdotes de lectures, de travaux et de discussions sont racontĂ©es par de nombreuses cĂ©lĂ©britĂ©s de Harvard et de Cambridge.

  • L'emplacement d'une des scènes dans la version filmĂ©e de Prozac Nation.
  • Des mentions du cafĂ© apparaissent rĂ©gulièrement dans des mĂ©moires, par exemple The Idea Factory: Learning to Think at MIT, par Pepper White.
  • En , le peintre et sculpteur (et ancien maĂ®tre d'hĂ´tel entre 1999 et 2005) Jeffrey P. Smith mis en place une installation artistique pour le programme de la 5e annĂ©e du Boston Museum School. AppelĂ©e « Space for Solitude », elle Ă©tait grandement basĂ©e sur des dĂ©tails architecturaux du cafĂ©. La porte qui Ă©tait dans le cafĂ© depuis son ouverture (1959-2004) Ă©tait identique Ă  celle utilisĂ©e dans l'installation de Smith. Dans son essai de catalogue, il dĂ©dia son Ĺ“uvre en partie Ă  la propriĂ©taire Josefina Yanguas.
  • En janvier et , la cour intĂ©rieure du cafĂ© fut sujette Ă  une installation artistique publique temporaire de Godfrey DeWitt intitulĂ©e « Pamplona », et sponsorisĂ©e par le Conseil d'Arts de Cambridge.
  • Le CafĂ© Pamplona est mentionnĂ© dans la chanson « Truce » de The Dresden Dolls, composĂ©e par Amanda Palmer :
    "You can have Africa, Asia, Australia, as long as you keep your hands off Café Pamplona."
  •  Le CafĂ© Pamplona est aussi mentionnĂ© dans la nouvelle de 2003 « The Namesake Â» par Jhumpa Lahiri.
  • Le CafĂ© Pamplona apparaĂ®t Ă  l'arrière plan d'une photo sur les toits de Claudia Gonson dans le livret du CD 69 Love Songs de The Magnetic Fields.
  • Le cafĂ© est en outre mentionnĂ© dans la Partie III (« Le Nouveau Monde ») du mĂ©moire d'Eva Hoffman Lost In Translation: A Life in a New Language.

Bibliographie

  • Cafe Pamplona & Cambridge Iruña Cookbook, par Josefina Yanguas, Lulu.com, fĂ©vrier, 2005, (ISBN 1-4116-2356-8 et 978-1411623569)

Références

    CoordonnĂ©es : 42°22′18″N 71°06′56″W / 42.3717°N 71.1155°W

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