Cabeza de Vaca (film)
Cabeza de Vaca est un film mexicain rĂ©alisĂ© par NicolĂĄs EchevarrĂa sorti en 1991.
RĂ©alisation | NicolĂĄs EchevarrĂa |
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Acteurs principaux |
Juan Diego |
Pays de production | Mexique |
Genre | Historique |
Durée | 111 minutes |
Sortie | 1991 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
En , le film est inclus dans la liste Ă©tablie par la revue Somos des 100 meilleurs films mexicains de tous les temps[1].
Synopsis
Le film relate les aventures d'Ălvar NĂșñez Cabeza de Vaca, un des premiers explorateurs espagnols, lors de sa traversĂ©e de ce qui allait devenir le Sud-Ouest des Ătats-Unis et le Mexique, devenant un chaman.
Fiche technique
- Titre original et français : Cabeza de Vaca
- RĂ©alisation : NicolĂĄs EchevarrĂa
- ScĂ©nario : N. Echevarria, Guillermo Sheridan, Xavier Robles d'aprĂšs le rĂ©cit Naufrages d'Ălvar NĂșñez Cabeza de Vaca
- Photographie : Guillermo Navarro, Eastmancolor 35 mm
- Musique : Mario Lavista
- Costumes : Tolita Figueroa
- Maquillage : Guillermo del Toro, Rigo Mora
- Production : Rafael Cruz, Arthur Gorson, Bertha Navarro, Jorge SĂĄnchez, Julio S. Foppa pour American Playhouse/Channel Four Films/Cooperativa Jose Revueltas
- Pays d'origine : Mexique
- Langue originale : espagnol
- Genre : film historique, film d'aventure
- Durée : 111 minutes
- Dates de sortie :
- Allemagne : (Berlinale)
- Mexique :
- France :
Distribution
- Juan Diego : Ălvar NĂșñez Cabeza de Vaca, le trĂ©sorier
- Daniel Giménez Cacho : Dorantes
- Roberto Sosa : Cascabel / Araino
- Gerardo Villareal : Estebanico, le « nÚgre »
Sortie
Il sort au cinéma en France presque 20 ans aprÚs sa réalisation, le .
Accueil critique
En France, le site Allociné propose une moyenne des critiques presse de 3,8/5[2].
Pour Thomas Sotinel du Monde, « Cabeza de Vaca est plus tourné vers la contemplation des corps, des rites et des paysages. Incarné avec une rare intensité par l'acteur espagnol Juan Diego, Cabeza de Vaca est une figure mystique qui se défait progressivement de sa culture chrétienne pour se fondre dans le monde chamanique des tribus. »[3].
Pour Serge Kaganski des Inrockuptibles, « On est plus proche de la vision d'un Werner Herzog ou du cinĂ©ma ethnographique que d'une fresque hollywoodienne avec sa dimension plus ou moins prononcĂ©e de kitsch et d'artificialitĂ©, mĂȘme si la thĂ©matique fait penser Ă Danse avec les loups de Kevin Costner. Les scĂšnes de guĂ©rison et de chamanisme sont particuliĂšrement saisissantes. »[4].
Pour Thomas Agnelli de PremiĂšre, « Il est incomprĂ©hensible que ce film, rĂ©alisĂ© en 1990, ne sorte que maintenant dans les salles françaises. PassionnĂ© par l'Ă©sotĂ©risme, le Mexicain NicolĂĄs EchevarrĂa, Ă lâorigine documentariste, a mis toutes ses tripes pour construire une odyssĂ©e apocalyptique sur le Nouveau Monde, Ă©gratignant le mythe de la conquĂȘte amĂ©ricaine pour donner Ă voir la rĂ©alitĂ© des Ă©vĂ©nements. [...] Avec son essence chamanique, ses couleurs hallucinĂ©es et sa puissance tellurique, cette rĂ©vĂ©lation tombĂ©e du ciel se situe quelque part entre Aguirre, la colĂšre de Dieu (Werner Herzog, 1975) et La Montagne sacrĂ©e (Alejandro Jodorowsky, 1974). »[5].
Distinction
SĂ©lection
- Berlinale 1991 : sélection en compétition officielle[6]
Notes et références
- (es) « Las 100 mejores pelĂculas mexicanas en mĂĄs de un siglo de historia », sur laizquierdadiario.mx
- « Cabeza de Vaca », sur Allociné (consulté le ).
- Thomas Sotinel, « "Cabeza de vaca" : l'épopée hallucinée du conquistador devenu chaman », sur Le Monde, (consulté le ).
- Serge Kaganski, « Cabeza de Vaca », sur Les Inrockuptibles, (consulté le ).
- Thomas Agnelli, « Cabeza de Vaca », sur PremiÚre (consulté le ).
- (en) « Berlinale - Archive - Programme 1991 », sur berlinale.de (consulté le ).
Liens externes
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Allociné
- CinémathÚque québécoise
- (en) AllMovie
- (pl) Filmweb.pl
- (en) IMDb
- (en) LUMIERE
- (en) Movie Review Query Engine
- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database