AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Cabeza de Vaca (film)

Cabeza de Vaca est un film mexicain réalisé par Nicolås Echevarría sorti en 1991.

Cabeza de Vaca

RĂ©alisation NicolĂĄs EchevarrĂ­a
Acteurs principaux

Juan Diego

Pays de production Mexique
Genre Historique
Durée 111 minutes
Sortie 1991

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

En , le film est inclus dans la liste Ă©tablie par la revue Somos des 100 meilleurs films mexicains de tous les temps[1].

Synopsis

Le film relate les aventures d'Álvar NĂșñez Cabeza de Vaca, un des premiers explorateurs espagnols, lors de sa traversĂ©e de ce qui allait devenir le Sud-Ouest des États-Unis et le Mexique, devenant un chaman.

Fiche technique

Distribution

Sortie

Il sort au cinéma en France presque 20 ans aprÚs sa réalisation, le .

Accueil critique

En France, le site Allociné propose une moyenne des critiques presse de 3,8/5[2].

Pour Thomas Sotinel du Monde, « Cabeza de Vaca est plus tourné vers la contemplation des corps, des rites et des paysages. Incarné avec une rare intensité par l'acteur espagnol Juan Diego, Cabeza de Vaca est une figure mystique qui se défait progressivement de sa culture chrétienne pour se fondre dans le monde chamanique des tribus. »[3].

Pour Serge Kaganski des Inrockuptibles, « On est plus proche de la vision d'un Werner Herzog ou du cinĂ©ma ethnographique que d'une fresque hollywoodienne avec sa dimension plus ou moins prononcĂ©e de kitsch et d'artificialitĂ©, mĂȘme si la thĂ©matique fait penser Ă  Danse avec les loups de Kevin Costner. Les scĂšnes de guĂ©rison et de chamanisme sont particuliĂšrement saisissantes. »[4].

Pour Thomas Agnelli de PremiĂšre, « Il est incomprĂ©hensible que ce film, rĂ©alisĂ© en 1990, ne sorte que maintenant dans les salles françaises. PassionnĂ© par l'Ă©sotĂ©risme, le Mexicain NicolĂĄs EchevarrĂ­a, Ă  l’origine documentariste, a mis toutes ses tripes pour construire une odyssĂ©e apocalyptique sur le Nouveau Monde, Ă©gratignant le mythe de la conquĂȘte amĂ©ricaine pour donner Ă  voir la rĂ©alitĂ© des Ă©vĂ©nements. [...] Avec son essence chamanique, ses couleurs hallucinĂ©es et sa puissance tellurique, cette rĂ©vĂ©lation tombĂ©e du ciel se situe quelque part entre Aguirre, la colĂšre de Dieu (Werner Herzog, 1975) et La Montagne sacrĂ©e (Alejandro Jodorowsky, 1974). »[5].

Distinction

SĂ©lection

Notes et références

  1. (es) « Las 100 mejores películas mexicanas en mås de un siglo de historia », sur laizquierdadiario.mx
  2. « Cabeza de Vaca », sur Allociné (consulté le ).
  3. Thomas Sotinel, « "Cabeza de vaca" : l'épopée hallucinée du conquistador devenu chaman », sur Le Monde, (consulté le ).
  4. Serge Kaganski, « Cabeza de Vaca », sur Les Inrockuptibles, (consulté le ).
  5. Thomas Agnelli, « Cabeza de Vaca », sur PremiÚre (consulté le ).
  6. (en) « Berlinale - Archive - Programme 1991 », sur berlinale.de (consulté le ).

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.