César Collavéri
César, Henri, Collavéri, né le à Pantin et mort le à Montfermeil, est un homme politique français.
César Collavéri | |
Fonctions | |
---|---|
Maire de Livry-Gargan | |
– (13 ans, 8 mois et 23 jours) |
|
Élection | 26 octobre 1947 |
Réélection | 3 mai 1953 15 mars 1959 |
Prédécesseur | Gabriel Beillon |
Successeur | Alfred-Marcel Vincent |
Conseiller général de Seine-et-Oise | |
– (3 ans, 2 mois et 22 jours) |
|
Élection | 27 avril 1958 |
Circonscription | Canton du Raincy |
Prédécesseur | Robert Weber |
Successeur | Raymond Valenet |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Pantin (Seine) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Montfermeil (Seine-et-Oise) |
Nature du décès | Assassinat |
Nationalité | Française |
Parti politique | SFIO |
Profession | Régisseur |
Biographie
De père inconnu, il est reconnu le par César Benjamin Collaveri, journalier, et légitimé par le mariage de celui-ci avec Marie Chabrand, sa mère, le à Drancy.
Éduqué dans un milieu républicain, il adhère en 1917 aux Jeunesses socialistes, puis à la SFIO. Il est sportif (boxeur amateur) mais aussi marchand forain, puis régisseur de marchés.
Animateur de Libération-nord, Collaveri s’installe à Livry-Gargan en 1944 pour succéder au maire socialiste Emile Gérard, âgé de 77 ans et maire depuis 1919. Ils sont tous deux candidats aux élections municipales de 1945, mais évincés par les communistes. Collaveri est secrétaire de la section de Livry-Gargan (depuis 1944) et membre de la commission administrative fédérale (ainsi qu’en 1955, 1956 et 1959).
Aux élections municipales de 1947, il est élu maire. Grâce à sa gestion ferme et efficace, la ville de 20 000 habitants en 1946, encore industrielle, mais de plus en plus ville dortoir s’accroît sous son mandat de plus de 9 000 habitants (44 %). Aux élections de 1953, il est réélu. En 1955, il devient trésorier des élus socialistes de Seine-et-Oise.
En avril 1958, Collaveri est élu conseiller général de Seine-et-Oise, battant le gaulliste sortant et le communiste Robert Ballanger, alors conseiller municipal de Livry. En cette même année, il est candidat aux élections législatives dans la 11e circonscription de Seine-et-Oise. Il est alors membre du comité directeur de l’association des maires de France et chevalier de la Santé publique, car vice-président du centre hospitalier intercommunal Le Raincy-Montfermeil et président de l’hospice de Livry-Gargan.
L'année suivante, en 1959, il est encore candidat aux élections sénatoriales en deuxième position derrière Pierre Métayer. Cette même année, il est réélu maire en s’alliant à nouveau avec les radicaux, les MRP et les UNR. En juin 1960, il devient vice-président du conseil général.
Le , il meurt assassiné par un habitant de la ville. Celui-ci lui reproche ses projets de rénovation du vieux Livry qui entraînaient des expropriations dont celle du meurtrier.
Son nom a été donné à une rue de Livry-Gargan.
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
- Ressource relative à la vie publique :