Bumba
Bumba est une localité portuaire, chef-lieu du territoire de Bumba, dans la province de la Mongala au nord de la République démocratique du Congo[1].
Bumba | |||
Administration | |||
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Pays | République démocratique du Congo | ||
Province | Mongala | ||
Députés de la ville |
3 | ||
Démographie | |||
Gentilé | Bumbatracien, Bumbatracienne | ||
Population | 100 000 hab. (2015) | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 2° 11′ 16″ nord, 22° 28′ 06″ est | ||
Altitude | 362 m |
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Divers | |||
Langue nationale | Lingala | ||
Langue officielle | français | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : République démocratique du Congo
Géolocalisation sur la carte : République démocratique du Congo
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Géographie
Située sur la rive droite du fleuve Congo et proche du confluent de l'Itimbiri, elle est desservie par la route nationale RN6 à 125 km à l'est du chef-lieu provincial Lisala. Le Congo la relie à Lisala à l'ouest, et à Basoko à l'est. Elle est reliée par la route à Aketi à l'Est, et Yakoma au Nord. La rivière Molua marque la limite ouest de la cité et sépare le secteur de la Loeka du secteur de la Molua.
Historique
Bumba choisie comme poste d'État en 1888, est érigée en cité en 1988[2].
En juin 2013, elle obtient le statut de ville divisée en cinq communes urbaines : Budja, Ebonda, Lokole (commune), Molua (commune), Monama. Ce statut n'est pas maintenu lors de la réforme administrative mise en place en 2015 ; elle obtient dès lors, le statut de commune rurale.
Administration
Chef-lieu territorial de 78 956 électeurs enrôlés pour les élections de 2018, la localité a le statut de commune rurale de moins de 80 000 électeurs, elle a de droit 7 conseillers municipaux[5]. Elle compte 6 quartiers : Mobutu, Lingode, Lokole, Lokole-Mongala, Lokole-Molua et Nzongo, divisés en 113 avenues.
La ville possède l'unique tribunal de paix de la province, celui-ci a un seul président dont la compétence se limite au territoire de Bumba.
Économie
Située à une semaine en bateau de Kinshasa, Bumba était avant la première guerre du Congo une des plus importantes sources de manioc, de riz et d’huile de palme pour la capitale[6]. Les produits agricoles de Bumba sont les riz, maïs, arachides et maniocs.
En 2005, une enquête de la DSRP juge la ville de Bumba dans une situation de pauvreté alarmante[7].
Transports
C'est un centre de communication, un port et le point de départ de la ligne du Chemins de fer des Uele vers Isiro, situé à 383 mètres d'altitude. Ce chemin de fer confié à la Société des Chemins de fer des Uele-Fleuve (SCUF) a cessé toute activité pendant la guerre de l’AFDL ou Première guerre du Congo (mai 1997), inutilisable car non entretenu[8]. Une bonne partie de la voie ferrée a été dérobée. Seule la route relie Bumba à Aketi qui est également accessible par la rivière Itimbiri peu navigable principalement en saison sèche.
La commune est desservie par un terrain d'aviation (code AITA : BMB).
Notes et références
- Geonames, 217745 : Bumba
- Ordonnance-loi 87-233 du 25 juin 1988
- OCHA FISS, Democratic republic of the congo major cities, 6 septembre 2018
- Sauvegarde de :Word Gazetteer, 2013
- CENI, Répartition des sièges pour les élections, p.33, 2018
- Les cyclistes sont les héros de Bumba, Colette Braeckman, Le Courrier Unesco, février 2001
- Bumba plongé dans la pauvreté et la misère, Le Potentiel, 25 janvier 2005
- Guilain Babs, Business et Finances, L’État entretient le flou sur le patrimoine des Chemins de fer Uele-Fleuve, 31 août 2015