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Brin d'arrĂȘt

Un brin d’arrĂȘt est un cĂąble tendu en travers du pont d'un porte-avions, destinĂ© Ă  freiner les avions lors de l'appontage. Pour cela les avions doivent accrocher l'un des brins du pont, avec la crosse d'appontage de l'appareil[1].

Un F/A-18 Hornet vient d'accrocher un brin avec sa crosse d'appontage. Notez le dérouleur du cùble en blanc au premier plan.

Description

En gĂ©nĂ©ral, il y a plusieurs cĂąbles sur le pont (4 Ă  5 sur les gros porte-avions amĂ©ricains[1], le porte-avions français Charles de Gaulle n'en a que 3[1] nommĂ©s AthĂ©na, Aphrodite et AndromĂšde[2]) disposĂ©s en parallĂšle, afin d'augmenter les chances pour l'avion de s'y accrocher. Certaines bases aĂ©riennes en disposent Ă©galement, entre autres aux États-Unis, lorsque les pistes sont relativement courtes.

Comme aucun avion ne rĂ©sisterait Ă  la traction brutale exercĂ©e par un cĂąble rigide, les brins d'arrĂȘt sont reliĂ©s de chaque cĂŽtĂ© Ă  un dĂ©rouleur automatique permettant leur Ă©tirement, associĂ© Ă  un systĂšme de freinage hydraulique qui augmente progressivement la rĂ©sistance du cĂąble et permet ainsi de ralentir l'avion dans de bonnes conditions pour l'appareil et le pilote.

La tension et la course des brins doivent ĂȘtre adaptĂ©es Ă  l'avion qui va se poser. Ceci peut conduire Ă  changer les rĂ©glages des freins hydrauliques entre deux appontages, si deux avions de masses diffĂ©rentes se posent l'un Ă  la suite de l'autre.

La premiĂšre utilisation de brins d'arrĂȘt date de par Eugene Ely sur un Curtiss Model D. En France, Paul Teste effectue le premier appontage avec brins d'arrĂȘts en 1920[3].

À l'origine, dans les annĂ©es 1910/1920, le lest sur les brins d’arrĂȘt est un systĂšme de sacs de sable; il est remplacĂ© sur le porte-avions français BĂ©arn par des freins mĂ©caniques Ă  friction de type Schneider-Fieux en 1929[4].

La barriĂšre d'arrĂȘt est un systĂšme de rĂ©cupĂ©ration de secours utilisĂ© en cas de problĂšme avec la crosse d'appontage et/ou le train d'atterrissage. La barriĂšre d'arrĂȘt, aussi appelĂ©e filet, est grĂ©Ă©e uniquement lorsque cela est nĂ©cessaire. Elle est alors Ă©tendue sur le pont d'envol entre deux chandeliers qui sont ensuite relevĂ©s Ă  la verticale.

Les porte-avions construits au Royaume-Uni ont Ă©tĂ© Ă©quipĂ©s de brins d'arrĂȘt de la sociĂ©tĂ© MacTaggart Scott[5].

Notes et références

  1. Voir les dispositifs Sur le site tpe-bretagne-porteavion.sitew.com
  2. « Charles de Gaulle », sur jdesailloudroseren.free.fr (consulté le ).
  3. Laurent Lagneau, « Il y a cent ans, le lieutenant de vaisseau Paul Teste devenait le premier français à apponter sur un navire », sur opex360.com, .
  4. Henri Marty, « Le Porte-avions BEARN », sur Poste des Choufs (consulté le ).
  5. https://www.mactag.com/defence/arresting-gear

Références externes

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