Bourakébougou

Un important gisement de dihydrogène naturel y a été découvert en 1987[1] - [2]. Les habitants du village disaient y entendre depuis un demi-siècle une sorte de bourdonnement. Un puits de forage destiné à trouver de l'eau est tombé accidentellement sur une poche de gaz à environ 100 mètres de profondeur ; un ouvrier qui fumait une cigarette à proximité a été brûlé au visage. Le puits avait alors été cimenté[3]. Le dihydrogène proviendrait d'une « surmaturation du pétrole » vraisemblablement enfoui à proximité[2].

Exploité depuis par le consortium Petroma[4], le gaz, qui est composé de 98 % de dihydrogène et 2 % de méthane et de diazote[5], a permis à Bourakébougou de devenir le premier lieu au monde à consommer de l'électricité non polluante, produite par une turbine électrique de 35 kilovoltampères qui fournit 7 kW[5] et qui n'a que de l'eau pure comme résidu de combustion, et ce avec un très faible coût de production.

Une partie du village est à présent éclairée par cette électricité extrêmement peu polluante[6].