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Boulevard Michelet (Nantes)

Le boulevard Michelet est une voie nantaise située dans le quartier Hauts-Pavés - Saint-Félix.

Boulevard Michelet
Image illustrative de l’article Boulevard Michelet (Nantes)
Une vue du boulevard.
Situation
CoordonnĂ©es 47° 14′ 11″ nord, 1° 33′ 24″ ouest
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Pays de la Loire
Ville Nantes
Quartier(s) Hauts-Pavés - Saint-Félix
DĂ©but Boulevard Gabriel-Lauriol
Fin Boulevard Amiral-Courbet
Morphologie
Type Boulevard
Longueur 1 130 m
GĂ©olocalisation sur la carte : Nantes
(Voir situation sur carte : Nantes)
Boulevard Michelet
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Boulevard Michelet
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Boulevard Michelet

Description

Long de 1 130 mètres, le boulevard part de la jonction des boulevards Gabriel-Lauriol et du Petit-Port au nord pour dĂ©boucher Ă  l'extrĂ©mitĂ© septentrionale du boulevard Amiral-Courbet.

DĂ©nomination

Relief en hommage Ă  Jules Michelet, par Georges Bareau.

Son nom actuel lui a été attribué par délibération du conseil municipal le , en hommage à l'historien Jules Michelet qui vécut à Nantes de la mi-1852 à octobre 1853, à la suite du coup d'État de Napoléon III qui le fit renvoyer du Collège de France. Il passa son exil nantais dans une propriété qu'il avait louée à la Haute-Forêt, située aux abords du boulevard[1] - [2].

Histoire

Cette artère fut aménagée dans les années 1870-1880, afin de desservir le nouvel hippodrome du Petit Port et les propriétés qui se trouvaient aux alentours.

À l'extrémité nord, son côté est est bordé depuis 1913 par l'imposant bâtiment formant l'ancien dépôt de tramway et bus de la Morrhonnière, construit par l'architecte de la ville, Étienne Coutan[3].

Mitoyen du lycĂ©e Michelet, le lycĂ©e Saint-Joseph-du-Loquidy fut ouvert en 1926 par les frères des Ă©coles chrĂ©tiennes sur le site de l'ancien « manoir du Loquidy Â», qui datait du XVe siècle, et qui fut rasĂ© au dĂ©but du XXe siècle.

C'est sur les terrains de deux propriĂ©tĂ©s (le Tertre et la Lombarderie), acquis par la municipalitĂ©, que viennent se construire les campus de la nouvelle universitĂ© de Nantes reconstituĂ©e en 1961, et dont la première pierre est posĂ©e par le Premier ministre Michel DebrĂ© en mai de la mĂŞme annĂ©e, en prĂ©sence du maire de Nantes Henry Orrion. Le « campus Lombarderie Â» qui longe le boulevard et accueille la facultĂ© de Sciences, est aussi baptisĂ© de nos jours : « campus Michelet Â».

En face du campus, débuta deux ans plus tard la construction des bâtiments du lycée Michelet, établissement d'enseignement professionnel secondaire qui ouvrit ses portes en 1966[4].

Depuis 1992, l'artère est empruntée par la Ligne 2 du tramway, avec deux stations qui la desservent : Saint-Félix est située à l'extrémité sud du boulevard, tandis que Michelet-Sciences se trouve à la moitié de son tracé.

Depuis la fin des annĂ©es 1980, l'ancien dĂ©pĂ´t d'autobus abritait les camions poubelles de la « rĂ©gie des dĂ©chets Â» de Nantes MĂ©tropole, tandis que ses anciens locaux administratifs, Ă  l'extrĂ©mitĂ© sud de celui-ci, sont occupĂ©s par la « Maison des services universitaires Â» de l'universitĂ© de Nantes. Il avait Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© en , que les immenses hangars seraient rĂ©habilitĂ©s afin d'y accueillir les archives municipales de la ville de Nantes actuellement trop Ă  l'Ă©troit dans leurs locaux de la rue d'Enfer[5]. En avril 2014, ce projet alors en sommeil est alors relancĂ© dans le cadre de la crĂ©ation d'un « centre d'histoire Â» qui occuperait les lieux[6], incluant le Centre d'histoire du travail situĂ© actuellement Ă  la Maison des Hommes et des Techniques[7]. Le dossier est remis au goĂ»t du jour puisqu'une Ă©tude de faisabilitĂ© a Ă©tĂ© lancĂ©e en 2019 : deux scĂ©narios sont alors envisagĂ©s, le premier Ă  17 M€, le second Ă  27 M€. Nantes MĂ©tropole envisage ainsi une opĂ©ration commune et d’envergure devant prendre place soit dans un bâtiment existant ou sur un nouveau site. Mais la solution de la Morrhonnière semble ĂŞtre privilĂ©giĂ©e[8].

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 201 p., p. 167.
  • GaĂ«lle PĂ©neau (photogr. Bernard Renoux), « Étienne Coutan : l'architecte et sa production », dans Christophe Boucher et Jean-Louis Kerouanton (dir.), conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement de Loire-Atlantique, Architectures et patrimoines du XXe siècle en Loire-Atlantique, Nantes, Ă©ditions Coiffard, , 224 p. (ISBN 2-910366-72-3), p. 74-77.

Articles connexes

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