Accueil🇫🇷Chercher

Boron (rivière)

Le Boron est une rivière française qui coule dans les deux départements du Puy-de-Dôme, et de l'Allier, dans la région d'Auvergne-Rhône-Alpes. C'est un affluent droit du Cher, donc un sous-affluent de la Loire.

Boron
ruisseau de Plonsat
Illustration
Caractéristiques
Longueur 21,5 km [1]
Bassin 77 km2 [2]
Bassin collecteur Loire
DĂ©bit moyen 0,83 m3/s (Saint-Marcel-en-Marcillat) [2]
Nombre de Strahler 3
Régime pluvial océanique
Cours
Source au lieu-dit Anglard
· Localisation Le Quartier
· Altitude 674 m
· CoordonnĂ©es 46° 07′ 57″ N, 2° 46′ 30″ E
Confluence Cher
· Localisation Saint-Marcel-en-Marcillat
· Altitude 367 m
· CoordonnĂ©es 46° 08′ 35″ N, 2° 33′ 54″ E
GĂ©ographie
Principaux affluents
· Rive droite Saint Maignier
Pays traversés Drapeau de la France France
DĂ©partements Allier, Puy-de-DĂ´me
Arrondissement Riom, Montluçon
Cantons Saint-Éloy-les-Mines, Montluçon-3
Régions traversées Auvergne-Rhône-Alpes

Sources : SANDRE:« K5054000 », Géoportail, Banque Hydro

GĂ©ographie

De 21,5 km de longueur[1], le Boron naĂ®t Ă  Le Quartier dans le dĂ©partement du Puy-de-DĂ´me, au lieu-dit Anglard, Ă  674 m d'altitude[3].

Il se dirige d'emblée vers l'ouest, puis vers le nord-ouest, direction qu'il maintient tout au long du reste de son parcours[4].

Il se jette dans le Cher (rive droite) entre Saint-Marcel-en-Marcillat et Château-sur-Cher, Ă  367 m d'altitude[5], juste en face de Chambonchard (Ă  l'est), dans le sud-ouest du dĂ©partement de l'Allier. Son bassin est entièrement situĂ© dans la rĂ©gion fort bien arrosĂ©e du sud des Combrailles.

Communes et cantons traversés

Dans les deux départements du Puy-de-Dôme, de l'Allier, le Boron traverse ou longe les six communes suivantes[1] de Le Quartier (source), Pionsat, Saint-Fargeol, Saint-Hilaire, Château-sur-Cher, Saint-Marcel-en-Marcillat (confluence)[note 1].

Soit en termes de cantons, le Boron prend source dans le canton de Saint-Éloy-les-Mines, et conflue dans le canton de Montluçon-3, dans les deux arrondissement de Riom et arrondissement de Montluçon.

Bassin versant

Le Boron traverse une seule zone hydrographique 'Le Cher du Boron (C) Ă  la Tartasse (NC)' (K505) de 388 km2 de superficie[1]. Ce bassin versant est constituĂ© Ă  79,93 % de « territoires agricoles », Ă  19,61 % de « forĂŞts et milieux semi-naturels », Ă  0,59 % de « territoires artificialisĂ©s »[1]

Affluents

Le Boron a cinq tronçons affluents référencés[1] dont :

Son rang de Strahler est donc de trois.

Hydrologie

Le Boron est une rivière abondante, comme la plupart des cours d'eau de la région des Combrailles, située sur le rebord nord-ouest du massif central.

Le Boron Ă  Saint-Marcel-en-Marcillat

Son dĂ©bit a Ă©tĂ© observĂ© durant une pĂ©riode de 12 ans (1997-2008), Ă  Saint-Marcel-en-Marcillat, localitĂ© du dĂ©partement de l'Allier situĂ©e au niveau de son confluent avec le Cher[2]. La surface observĂ©e est de 77 km2, soit la totalitĂ© du bassin versant de la rivière.

Le module de la rivière Ă  Saint-Marcel-en-Marcillat est de 0,83 m3/s[2].

Le Boron prĂ©sente des fluctuations saisonnières de dĂ©bit bien marquĂ©es, comme très souvent dans le bassin de la Loire. Les hautes eaux se dĂ©roulent en hiver et au printemps et se caractĂ©risent par des dĂ©bits mensuels moyens allant de 1,05 Ă  1,61 m3/s, de dĂ©cembre Ă  mai inclus (avec un maximum en janvier). Ă€ partir du mois de juin, le dĂ©bit s'effondre assez brusquement, ce qui signifie le dĂ©but de la pĂ©riode des basses eaux. Celles-ci ont lieu de juin Ă  dĂ©but novembre, entraĂ®nant une baisse du dĂ©bit mensuel moyen jusqu'Ă  0,222 m3/s au mois de septembre[2]. Mais ces moyennes mensuelles ne sont que des moyennes et cachent des fluctuations bien plus prononcĂ©es sur de courtes pĂ©riodes ou selon les annĂ©es.

Étiage ou basses eaux

Aux Ă©tiages, le VCN3 peut chuter jusque 0,002 m3/s (deux litres), en cas de pĂ©riode quinquennale sèche[2], ce qui est très sĂ©vère, le cours d'eau Ă©tant alors presque Ă  sec et rĂ©duit Ă  quelques filets d'eau.

Crues

Les crues peuvent ĂŞtre assez importantes, compte tenu de la petitesse du bassin versant. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 13 et 17 m3/s. Le QIX 10 est de 20 m3/s, le QIX 20 de 22 m3/s, tandis que le QIX 50 n'a pas encore Ă©tĂ© calculĂ©, Ă©tant donnĂ© la durĂ©e insuffisante des observations[2].

Le dĂ©bit instantanĂ© maximal enregistrĂ© Ă  Saint-Marcel-en-Marcillat a Ă©tĂ© de 18 m3/s le 10 mai 2000, tandis que la valeur journalière maximale Ă©tait de 14,4 m3/s le 27 avril 1998[2]. En comparant la première de ces valeurs Ă  l'Ă©chelle des QIX de la rivière, il apparaĂ®t que cette crue n'Ă©tait mĂŞme pas d'ordre dĂ©cennal, et donc destinĂ©e Ă  se rĂ©pĂ©ter frĂ©quemment.

Lame d'eau et débit spécifique

Le Boron est une rivière bien alimentée. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 382 millimètres annuellement, ce qui est nettement supérieur à la moyenne d'ensemble de la France (320 millimètres par an), et bien sûr aussi à la moyenne du bassin de la Loire (plus ou moins 245 millimètres par an) et du Cher (223 millimètres par an). Le débit spécifique (ou Qsp) atteint 10,8 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin[2].

Voir aussi

Notes et références

Notes

  1. le SANDRE 2016 rajoute -?- la commune de Chambonchard qui est pourtant en rive gauche du Cher et à l'ouest en région Limousin alors que le Boron se jette en rive droite

Références

  1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Boron (K5054000) » (consulté le )
  2. Banque Hydro - MEDDE, « Synthèse de la Banque Hydro - Le Boron à Saint-Marcel-en-Marcillat (K5054010) » (consulté le )
  3. « Source du Boron » sur Géoportail (consulté le 28 avril 2016).
  4. Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le )
  5. « Confluence du Boron en rive droite du Cher » sur Géoportail (consulté le 28 avril 2016).
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.