Borana (cheval)
Le Borana est une race de chevaux originaire de la région de Borena, dans le sud de l'Éthiopie. Récemment étudiée, elle reste à caractériser. Sa robe est toujours baie, et elle présente une grande résistance à la sécheresse. Ces chevaux sont propres à une écozone des alentours de Mega, dans la région de Borena, où elle est élevée par des pastoralistes Oromos. Le cheval Borana fait l'objet de cultes.
Borana
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Région d’origine | |
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Région | Éthiopie |
Caractéristiques | |
Robe | Baie |
Autre | |
Utilisation | Transport |
Histoire
La race a été décrite pour la première fois par H. Epstein, en 1971, qui la décrit comme un « poney d'Afrique »[1].
Description
Le modèle général de la race Borana est typique des chevaux des basses-terres d'Éthiopie[3] - [4]. Il n'existe pas de caractérisation en matière de taille, en raison de la grande difficulté rencontrée pour contenir ces animaux[5].
La robe du Borana est uniformément baie[2].
La race est particulièrement rustique et résistante aux sécheresses successives qui ravagent sa région[2] - [4].
Utilisations
Le Borana sert principalement au transport monté[2], mais d'après la tradition orale recueillie dans sa zone d'élevage, il n'est pas permis de l'atteler[4]. En 1980-1981, Coppock rapporte avoir vu des chevaux montés par des hommes, exclusivement, sur le plateau de Borana[6].
Diffusion de l'Ă©levage
La race est propre à une écozone située autour de la ville de Mega, dans la région de Borena[4], où elle est élevée par les pastoralistes Oromos[2] - [5]. D'après David Layne Coppock, des équidés sont souvent observés sur le plateau de Borana (1980-1981), mais à faible densité[6]. Il n'existe pas de relevé connu des effectifs[7].
Impact culturel
Ces chevaux sont particulièrement valorisés culturellement[3] à travers le système de la Gadaa, un code de conduite envers les animaux, qui oblige par exemple, à laisser les chevaux s'abreuver en premier à un point d'eau, avant toute personne ou tout autre animal[4]. Par ailleurs, durant la saison sèche, ces chevaux sont régulièrement conduits jusqu'à des points d'eau[4]. Les chevaux mâles reçoivent après leur mort une cérémonie d'enterrement, semblable à celles qui sont organisées pour les êtres humains[4].
Notes et références
- Epstein 1971. cité par Kefena et al. 2012, p. 11.
- DAD-IS.
- Kefena et al. 2012, p. 5.
- Kefena et al. 2012, p. 11.
- Kefena et al. 2012, p. 4.
- (en) David Layne Coppock, The Borana Plateau of Southern Ethiopia : Synthesis of Pastoral Research, Development, and Change, 1980-91, International Livestock Centre for Africa et ILRAD, , 20 p., p. 9.
- (en) Johan Helland, Social Organization and Water Control Among the Borana of Southern Ethiopia, ILRI (aka ILCA and ILRAD), , 30 p., p. 9.
Annexes
Articles connexes
Lien externe
- (en) « Borana / Ethiopia (Horse) », Domestic Animal Diversity Information System of the Food and Agriculture Organization of the United Nations (DAD-IS)
Bibliographie
- [Kefena et al. 2012] (en) Effa Delesa Kefena, T. Dessie, J. L. Han et M. Y. Kurtu, « Morphological diversities and ecozones of Ethiopian horse populations », Animal Genetic Resources/Resources génétiques animales/Recursos genéticos animales, vol. 50,‎ , p. 1–12 (ISSN 2078-6344 et 2078-6336, DOI 10.1017/s2078633612000021, lire en ligne, consulté le )
- [Kefena 2012] Effa Delesa Kefena, Equine genetic resources of Ethiopia, Haramaya, Éthiopie, Thèse de doctorat. PhD. dissertation Université d'Haramaya, , 180 p. (présentation en ligne)
- [Epstein 1971] (en) H. Epstein, The origins of the domesticated animals of Africa, New York, African Publishing Corporation,