Borée (1805)
Le Borée est un vaisseau de 74 canons français, de la classe Téméraire, en service au début du XIXe siècle.
Borée | |
Le Borée le 12 avril 1807 | |
Type | vaisseau de 74 canons |
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Classe | Téméraire |
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Commanditaire | Première République (Consulat) |
Chantier naval | Toulon |
Lancement | 1805 |
Équipage | |
Équipage | 690 hommes |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 56 mètres |
Maître-bau | 15 mètres |
Tirant d'eau | 7 mètres |
DĂ©placement | 1 630 tonnes |
Tonnage | 2 900 tonneaux |
Propulsion | trois-mâts carré |
Vitesse | 10 nœuds maximum |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 28 canons de 36 livres 30 de 24 livres 16 de 8 livres et 4 caronades |
Pavillon | France |
Conception et construction
Le Borée est le premier vaisseau de la sous-classe qui porte son nom. Long de 56 mètres et large de 15 mètres, il est légèrement plus petit que les autres vaisseaux de la classe Téméraire, de manière à pouvoir être construit dans des plus petits arsenaux.
Construit à l'arsenal de Toulon, le Borée est lancé en 1805.
Service actif
En 1808, le Borée, sous les ordres du capitaine Sénez, participe à la campagne en Méditerranée du vice-amiral Honoré Joseph Antoine Ganteaume. Quittant Toulon, le Borée et quatre autres vaisseaux rejoignent le 10 février devant les îles d'Hyères cinq vaisseaux de l'escadre d'Aix commandés par le contre-amiral Allemand[1]. Faisant voile vers Corfou la flotte affronte une tempête au passage du canal de Sicile et les vaisseaux Borée, Génois, Annibal et Robuste du contre-amiral Cosmao-Kerjulen sont séparés du reste de l'escadre[1]. La division fait escale à Tarente, puis rejoint la flotte à Corfou. Le 16 mars, la flotte quitte Corfou et se réfugie à Toulon le 10 avril, sans avoir affronté l'escadre anglaise de Collingwood[1].
Notes et références
- Dupont 1999, p. 843
Bibliographie
- Amiral Dupont, « Ganteaume (campagne navale de), février à avril 1808 », dans Dictionnaire Napoléon, vol. A-H, Fayard, (ISBN 2-213-60485-1)
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, coll. « Dictionnaires », , 537 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2847340082)
- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
- Jean-Michel Roche (dir.), Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. 1, de 1671 à 1870, éditions LTP, , 530 p. (lire en ligne)