Blanchisserie de Grenelle

Grande Blanchisserie de Grenelle.

Elle était l'œuvre de l'architecte Puijalon, installé de longue date dans la ville.

Les trois halles à ossature métallique et baies vitrées proviendraient soit de la Galerie des Machines de l'Exposition universelle de Paris de 1889, soit du Palais de l'Éducation de l'Exposition universelle de 1900.

En 1923, un puits artésien, fournissant de l'eau à une température de 28 degrés, y fut foré à une profondeur de 479,50 mètres, afin de satisfaire les considérables besoins en eau de cette industrie. Ce forage est effectué dans l'Albien, dernier étage stratigraphique du Crétacé inférieur[2]. Le puits fut abandonné en 1965.

La cheminée culminait à quarante-trois mètres de hauteur.

Blanchisserie de Grenelle, inondée lors de la crue de la Seine de 1910.

Cette société s'établit dans la ville en 1905, attirée par sa main d'œuvre qualifiée, dues à l'ancienneté des buanderies dans le voisinage[3], dont le travail de lavage et blanchissage existait dans les environs sous l'Ancien Régime, en raison de sources abondantes.

À cette époque, elle fait partie des nombreuses entreprises de la commune créés dès la fin du XIX^e[4], et où notamment la communauté arménienne, nouvellement arrivée, trouva à s'embaucher[5].

Elle est rachetée en 1917 par la société Fontex.

L'abbé Jean Boyer y fut prêtre ouvrier, et licencié pour cette raison[6]. À la même époque, vers 1953, En 1953, elle compte environ 10 000 clients grossistes[7].

Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel sous la référence IA00108554[8].