Bitdefender
Bitdefender est une entreprise européenne basée à Bucarest qui développe, édite et commercialise des solutions de cybersécurité dans près de 200 pays et principalement des antivirus. Créée en novembre 2001[1], la marque Bitdefender succède à la marque AVX (AntiVirus eXpert)[2] de SOFTWIN, d’origine roumaine et commercialisée depuis 1996.
Bitdefender | |
Création | 2001 |
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Fondateurs | Florin TalpeČ™ |
Forme juridique | Société à capitaux privés |
Slogan | Awake |
Siège social | Bucarest Roumanie |
Direction | Florin TalpeČ™ |
Activité | Sécurité informatique |
Produits | Antivirus, pare-feu |
Effectif | 1,600+ (2023) |
Site web | Bitdefender.fr |
Historique
2001 : Bitdefender succède à AVX. Bitdefender est le premier antivirus au monde à proposer des mises à jour.
2003 : Bitdefender lance un antivirus commercial pour serveurs Linux Samba 3.
2007 : La marque Bitdefender devient une société indépendante du groupe SOFTWIN et emploie désormais près de 750 personnes dont plus de 250 en R&D. Ses technologies protègent 500 millions d’utilisateurs dans le monde[3].
2009 : Bitdefender introduit Active Virus Control, une technologie qui détecte et bloque de nouveaux virus installés sur le système informatique. Bitdefender propose Quickscan, un outil gratuit pour diagnostiquer les infections informatiques.
2010 : Bitdefender lance Safego, la seule suite de sécurité gratuite et complète pour réseaux sociaux développée par un acteur majeur du marché de la sécurité sur Internet. Safego protège de façon proactive les utilisateurs de Facebook contre les arnaques sur les réseaux sociaux, l'hameçonnage et les autres e-menaces[4].
2011 : Security for Virtualized Environments by Bitdefender[5] est la première solution de sécurité complète pour datacenters virtualisés.
2013 : En 2013, Bitdefender rejoint le programme IMPACT[6] (International Multilateral Partnership Against Cyber Threats) de l’agence exécutive de l’Union Internationale des Télécommunications contre la cybercriminalité, institution spécialisée des Nations unies. La même année, Bitdefender lance GravityZone, une solution de protection unique destinée aux entreprises, qui permet de gérer la sécurité aussi bien des environnements physiques que virtuels et mobiles.
2014 : Bitdefender lance Small Office Security, une solution dédiée aux petites et moyennes entreprises, offrant une protection de pointe avec un déploiement à distance simple et une console d'administration basée dans le Cloud.
2015 : Bitdefender lance la Bitdefender Box, une solution de sécurité pour tous les objets connectés.
2017 : Bitdefender fait l’acquisition de son partenaire français Profil Technology, afin d’accélérer sa croissance. Vitruvian Partners estime la valeur de l’entreprise à plus de 600 millions de dollars.
2018 : Bitdefender figure parmi les leaders distingués par l'évaluation The Forrester Wave™ sur les suites de sécurité pour les endpoints.
2018 : Bitdefender inaugure une nouvelle filiale en Australie, grâce à l'acquisition d'actifs de son partenaire commercial SMS eTech.
2018 : Bitdefender fait l'acquisition de l'entreprise RedSocks, spécialiste de l'analyse des données et de la sécurité des réseaux.
2019 : Bitdefender ouvre son Security Operations Center (SOC) Ă San Antonio au Texas et lance de nouveaux services Managed Detection & Response.
Plateformes mobiles
Bitdefender Mobile Security
Après avoir été un des pionniers de la protection mobile avec une protection pour Windows CE et Symbian OS, le fort développement des malwares sous Android[7] amène l’éditeur à développer un antivirus destiné à cette plateforme mobile pour les tablettes et les smartphones. La protection antimalware et anti-hameçonnage, l’audit des applications, la localisation de l’appareil, la suppression des données, le verrouillage et l’émission d’alertes à distance sont les principales fonctionnalités de cette solution.
Bitdefender Antivirus Free
Bitdefender Antivirus Free est une solution qui utilise des technologies d'analyse in-the-cloud pour protéger les appareils Android contre les menaces. Au lieu de télécharger et de stocker des signatures de virus directement sur l’appareil, Bitdefender Antivirus Free utilise des technologies in-the-cloud pour protéger en temps réel contre les dernières menaces, tout en impactant peu la batterie. Une fonction appelée Autopilot permet de simplifier au maximum l’utilisation de la solution. Bitdefender a annoncé[8] que la solution gratuite ne serait plus utilisable à partir du 31 décembre 2021.
Clueful
Pour les plateformes iOS, Bitdefender lance en 2012 l’application Clueful qui permet de vérifier les actions réelles des applis iOS en matière d’utilisation des données personnelles et de vie privée. Mais quelques semaines après son lancement, l’application est mystérieusement retirée de l’Apple store sans explication de la part d’Apple[9]. Bitdefender décide donc de rendre son application gratuite et disponible directement en ligne par le biais d’un site Internet qui recense toutes les applications utilisées.
Fort de son succès, Bitdefender décline quelques mois plus tard Clueful pour Android, sous forme d’une application gratuite à télécharger, qui permet à l’utilisateur de savoir quelle application récupère son numéro de téléphone, envoie des SMS sans permission, accède à l’historique de navigation, etc[10].
Certifications
Les solutions Bitdefender sont certifiées par les plus grands organismes indépendants spécialisés sur les codes malveillants : AV Test, AV Comparatives, Virus Bulletin, ICSA Labs, Westcoast Lab, PCSL[11].
Bitdefender et ses solutions sont également certifiées OPSWAT[12], ce qui garantit leur compatibilité avec les principales solutions réseaux du marché dans des environnements hétérogènes[11]. Les solutions Bitdefender pour serveurs Windows sont certifiées Microsoft et celles pour Linux ont obtenu les certifications des éditeurs Linux Red Hat, SUSE/Novell, Mandriva et Ubuntu qui garantissent une compatibilité optimale avec leurs systèmes d’exploitation.
Les solutions Bitdefender pour la sécurité des environnements virtualisés sont certifiées VMware, Citrix et Amazon Web Services.
Bitdefender a obtenu la certification GFI Max[13] pour les produits suivant : Bitdefender Client Security, Bitdefender Cloud Security for Endpoints, Bitdefender GravityZone Security for Endpoints, Bitdefender Security for Exchange, Bitdefender Security for Mail Servers.
Bitdefender Epic Fail of 2010
Le Bitdefender Epic Fail of 2010 est le nom donné par la communauté d'utilisateurs à un bug ayant affecté le 20 mars 2010 de 8 h 30 à 10 h 00 les ordinateurs équipés d'un système d'exploitation Windows 64 bits et d'une suite Bitdefender grand public. Quelques semaines plus tard, McAfee connaîtra le même genre de problème.
Les produits Bitdefender utilisés sur des systèmes 64 bits ont rencontré des problèmes liés à une mise à jour défectueuse[14]. De multiples fichiers Windows et Bitdefender ont été incorrectement détectés en tant que Trojan.FakeAlert.5 et ont été déplacées en quarantaine[15]. Basé sur les informations disponibles, seulement des fichiers .exe, .dll et d’autres fichiers binaires ont été mis en quarantaine (aucune image ou document n’est concerné). En conséquence, sur certains systèmes, Bitdefender ne fonctionne plus, ainsi que certaines applications et Windows ne démarre plus sur ces systèmes.
Bitdefender a réagi à cet incident et mis en place un correctif[16].
Technologies Bitdefender
Filtres antispam
Bitdefender repose son analyse des courriers indésirables sur différents filtres et technologies développées ces 10 dernières années. Initialement basées sur de simples filtres de mots clés, de langues, des listes noires, ou certains tags spécifiques (Sexually Explicit), les solutions antispam ont été complétées d’un moteur heuristique, d’un réseau neuronal (NeuNet), d’un filtre des images – breveté SID (pour Spam Image Distance) ou encore d’une analyse dans le cloud, LiveQuery, permettant de faire face en temps réel aux nouvelles vagues de spam apparaissant.
B-HAVE
En mai 2005, Bitdefender intègre B-HAVE, une technologie brevetée, afin de réduire la dépendance à l’égard des signatures de virus, grâce à la détection proactive des menaces inconnues. Cette technologie repose sur une analyse comportementale en environnement virtuel. Pour déterminer si un programme est ou non malveillant, cette technologie utilise un environnement virtuel dans lequel les fichiers sont exécutés et analysés. B-HAVE recherche des caractéristiques associées aux logiciels malveillants. Un programme peut être considéré comme malveillant s’il tente de modifier certains fichiers, de lire ou d’écrire dans une zone sensible de la mémoire, ou de créer un fichier issu d’un virus connu. Lorsque l'utilisateur essaie d’utiliser un programme suspect, B-HAVE en retarde son lancement jusqu’à ce que son comportement et ses caractéristiques aient été analysés et catalogués dans l’environnement virtuel. Si aucun agissement malveillant n’a été détecté, B-HAVE fait démarrer le programme normalement. En revanche, si une activité suspecte est détectée, B-HAVE place automatiquement l’application en quarantaine, ou la supprime[17].
Active Virus Control
Bitdefender introduit une nouvelle technologie, Active Virus Control, en août 2009, qui est incorporée aux suites de sécurité 2010.
Active Virus Control surveille en permanence les programmes en cours d’exécution à la recherche de comportements ressemblant à ceux des logiciels malveillants. À partir d’un certain nombre d’actions détectées, le processus les ayant réalisées est considéré comme nuisible. Contrairement aux solutions d’analyse heuristique qui vérifient les fichiers uniquement lors de leur accès ou lorsqu’ils sont lancés pour la première fois, Active Virus Control surveille les actions des applications tant que celles-ci sont actives.
Notes et références
- Bitdefender, « À propos de Bitdefender™ »
- (en) « AntiVirus eXpert Professional »
- (en) « Bitdefender Protects Mom, Dad and Kids with 2015 Family Pack », sur Reuters
- « Bitdefender Safego : application de sécurité pour Facebook »
- (en) « Protecting all virtualization technologies »
- (en) « Industry partners (IMPACT) »
- (en) « Android malware rises 300 percent, report says »
- (en) Anthony Spadafora published, « Bitdefender is ending its free antivirus », sur TechRadar, (consulté le )
- tomsguide, « Apple supprime une application de sécurité Bitdefender »
- 01Net, « IOS ou Android lequel respecte moins votre vie privée »
- Bitdefender, « Récompenses et certifications »
- (en) « Bitdefender Joins the OPSWAT Certification Program »
- (en) « Maxfocusstatus »
- nouvelobs, « un faux positif sème la panique chez les utilisateurs de Bitdefender »
- clubic, « BitDefender : oups, Windows 64 bits n'est pas un virus »
- « Bug Bitdefender Trojan.FakeAlert.5 : solutions pour les systèmes 64 bits (MAJ) »
- (en) security, « B-HAVE - The Road To Success »
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Bitdefender » (voir la liste des auteurs).
Liens internes
Liens externes
- (fr) Site officiel