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Bibrax

Bibrax est un oppidum gaulois du peuple rème, mentionné par Jules César dans ses Commentaires sur la guerre des Gaules, mais dont la localisation n'est à ce jour pas déterminée avec précision. On admet généralement qu'il est situé sur le territoire de la commune de Saint-Thomas (Aisne), en Picardie. Il est également appelé oppidum du Vieux-Laon.

Bibrax
Oppidum du Vieux-Laon
Image illustrative de l’article Bibrax
Plan de l'oppidum de Vieux-Laon
Localisation
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Aisne
Commune Saint-Thomas
Protection Logo monument historique Inscrit MH (2013)
CoordonnĂ©es 49° 30′ 45″ nord, 3° 49′ 14″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : Aisne
(Voir situation sur carte : Aisne)
Bibrax
Bibrax
GĂ©olocalisation sur la carte : Picardie
(Voir situation sur carte : Picardie)
Bibrax
Bibrax
GĂ©olocalisation sur la carte : Hauts-de-France
(Voir situation sur carte : Hauts-de-France)
Bibrax
Bibrax
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Bibrax
Bibrax
Histoire
Époque La Tène

Localisation

Cet oppidum pourrait être l'oppidum du « Vieux-Laon », localisé à cheval sur les communes de Saint-Thomas et Saint-Erme-Outre-et-Ramecourt, dans l'Aisne.

  • Saint-Erme-Outre-et-Ramecourt, chemin du vieux Laon menant au Camp des Romains.
    Saint-Erme-Outre-et-Ramecourt, chemin du vieux Laon menant au Camp des Romains.
  • La digue de dĂ©fense du Camp des Romains, vue du cĂ´tĂ© de Saint-Erme en direction de Saint-Thomas.
    La digue de défense du Camp des Romains, vue du côté de Saint-Erme en direction de Saint-Thomas.
  • Ă€ partir du Camp des Romains, la vue s'Ă©tend vers la plaine Ă  l'est.
    À partir du Camp des Romains, la vue s'étend vers la plaine à l'est.

Description

L'oppidum Ă  Ă©peron barrĂ© est enclos par une enceinte qui dĂ©limite un espace de 32 hectares[1]. Il a conservĂ© en bon Ă©tat deux lignes de fortifications monumentales, datĂ©es de la fin du Ier siècle av. J.-C. Un rempart qui ferme le site, au nord, est prĂ©servĂ© sur la totalitĂ© de son tracĂ©. Un second rempart fut construit postĂ©rieurement pour constituer deux espaces distincts dans l'oppidum.

Le rempart principal est de type murus gallicus, alors que le rempart postérieur, de type Fécamp, isole la partie nord-est du plateau. Deux entrées ont également été identifiées[1].

Vestiges archéologiques

Le matériel archéologique mis au jour lors de prospections de surface a permis de dater le site principalement de La Tène finale. L'abondance des découvertes numismatiques suggère que le lieu pourrait être un atelier monétaire des Rèmes[1].

Histoire antique

L'oppidum est attaqué en par les Belges, en prélude à la bataille de l'Aisne (57 av. J.-C.). Iccios assure la défense de l'oppidum. L'armée de Jules César, composée notamment de Numides, d'archers crétois et de frondeurs des Baléares, vient soulager ses alliés rèmes[2] - [3].

Protection

L'oppidum a été inscrit comme monument historique par arrêté du 27 mai 2013[4].

Notes et références

  1. Oppidum de Saint-Thomas
  2. Carcopino 1990, p. 251.
  3. Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules [« Commentarii de Bello Gallico »], entre -57 et -51 [détail des éditions], livre II, 6.
  4. « Notice n°PA02000081 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

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