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Bernhard van den Sigtenhorst Meyer

Bernhard van den Sigtenhorst Meyer (Amsterdam, – La Haye, ) est un compositeur nĂ©erlandais. Sigtenhorst Meyer est un musicologue, grand connaisseur de l'Ĺ“uvre de Jan Pieterszoon Sweelinck[1].

Bernhard van den Sigtenhorst Meyer
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  65 ans)
La Haye
Nationalité
Activités

Biographie

NĂ© Bernhard Meijer – il se fait appeler des noms de ses deux parents – il est le fils d'un marchand d'Amsterdam[2]. Après ses Ă©tudes secondaires, Van den Sigtenhorst Meyer Ă©tudie Ă  Amsterdam de 1910 Ă  1912, la thĂ©orie de la musique avec DaniĂ«l de Lange, l'orgue avec Jean Baptiste Charles de Pauw, la musique de chambre avec Julius Röntgen[3] et la composition avec Bernard Zweers. Il poursuit ensuite ses Ă©tudes Ă  Paris, Bruxelles, Munich et Vienne[2]. Il s'installe Ă  La Haye oĂą il dĂ©veloppe sa rĂ©putation de professeur de piano et de composition[3].

En tant que compositeur, il se dĂ©veloppe dans une direction Ă  mi-chemin entre le romantisme tardif, l'impressionnisme (Quatuor no 1), l'exotisme et la modernitĂ©. Ses inspirations sont souvent basĂ©es sur des images orientales (Het oude China, Zes gezichten op den Fuji et De verzoeking van Boedhha), surtout après son voyage Ă  Java et la religiositĂ© occidentale[4].

La plupart des Ĺ“uvres de sa pĂ©riode au conservatoire ont Ă©tĂ© dĂ©truites par lui-mĂŞme. En 1916, il rencontre le poète-chanteur Rient van Santen (La Haye, – Velp, ) avec qui il devient ami et joue souvent en concert entre 1916 et 1927[2]. L'influence de Rient van Santens sur Sightenhorst Meyer Ă©tait grande et lui a inspirĂ© diffĂ©rentes compositions. L'annĂ©e 1923 est caractĂ©risĂ©e par quelques Ĺ“uvres montrant son intĂ©rĂŞt pour la philosophie orientale : van Santen et Van den Sigtenhorst Meyer se rendent ensemble aux Indes nĂ©erlandaises, ce qui provoque une augmentation des influences orientales dans son Ĺ“uvre. Il visite Ă©galement le Japon[2]. Dans la seconde moitiĂ© des annĂ©es 1920, il s'intĂ©resse et Ă©tudie la musique de la renaissance et de la polyphonie du baroque, oĂą se trouve souvent des procĂ©dĂ©s en imitations. Ses Ĺ“uvres sur des poèmes du XVIIe siècle de Jan Luyken, marque un changement d'esthĂ©tique.

En 1934, il Ă©crit la musique du premier film sonore des Pays-Bas, « Willem van Oranje (nl) » [Guillaume d'Orange][5]. En 1935, il cofonde l’Association pour la musique de l'Église Protestante [Vereniging voor Protestantse Kerkmuziek][6]. Après la mort de Van Santen en 1943 – lors de l'Ă©vacuation forcĂ©e, qui transparaĂ®t dans son second quatuor Ă  cordes[2] (1944) –, il est plus tard en relation avec Jan Ophof.

Après la Seconde Guerre mondiale, il a été un membre actif de la Fédération néerlandaise des Associations professionnelles d'Artistes et des Nederlandse Toonkunstenaarsraad[7].

Il a travaillé pendant longtemps comme professeur privé de piano à La Haye dès 1918[2], mais il est ensuite pendant longtemps professeur de piano et de composition au Conservatoire royal de La Haye. Il a enseigné à Agnes Jama, mais son disciple le plus connu est Hans Henkemans.

Ĺ’uvres

Piano

Éditées chez Donemus principalement :

  • Opus 1 : Les fleurs
  • Opus 3 :
  1. La Chine ancienne (1916)
  2. Des oiseaux (1917)
  • Opus 9 : Six vues du mont Fuji (1919)
  • Opus 11 : La Meuse
  • Opus 12 : Saint-Quentin (1920)
  • Opus 14 : Vieux châteaux (1920)
  • Opus 16 : PrĂ©lude
  • Opus 17 : Huit prĂ©ludes (1921)
  • Opus 18 : Sonate pour piano (1922)
  • Opus 19 : Capri
  • Opus 20 : Variations (1924)
  • Opus 23 : Deuxième sonate (1926)
  • Opus 27 : Le monde de contes de fĂ©es (ou bleus) (Premier cahier)
  • Opus 29 : Le monde de contes de fĂ©es (Deuxième cahier)
  • Opus 30 : Sonatine 1
  • Opus 32 : Sonatine 2
  • Opus 42 : Deux capriccios

Autres Ĺ“uvres

  • 2 Quatuors Ă  cordes (1919 et 1944)
  • Ĺ’uvres pour violon, pour flĂ»te, pour violoncelle (1926) et hautbois solo (1930) (exemple : deux sĂ©ries de « Trois miniatures rurales »)
  • Des Ĺ“uvres pour violon et piano
  • Ĺ’uvres pour orgue (notamment « Passacaglia et Fugue »)
  • Ĺ’uvres chorales (notamment l'oratorio Â« le Bouddha de la tentation », 1918 ; et un « Stabat Mater », 1918)
  • Chants spirituels pour chĹ“ur de femmes (notamment : « JĂ©sus et l'âme » en 2 parties, sur des textes de Jan Luyken)
  • Psaumes

Écrits

Son Ă©tude approfondie de Sweelinck donnĂ© lieu Ă  trois monographies, qui sont les premières importantes sur le compositeur[3] :

  • Sweelinck en zijn instrumentale muziek [Sweelinck et sa musique instrumentale], La Haye, Servire, 1934 ; 2e Ă©dition augmentĂ©e, 1946, 303 p. (OCLC 906636945)
  • Jan Pieterszoon Sweelinck, Amsterdam, H.J.W. Becht, 1941, 59 p. (OCLC 19410892)
  • De vocale muziek van Sweelinck [La musique vocale de Sweelinck], La Haye, Servire, 1948, 200 p. (OCLC 906155140)[8].

Bibliographie

  • (en) Herbert Antcliffe, Sigtenhorst Meyer: a Personal Impression, The Mouthly Musical Records, no 83, , p. 261–265
  • (en) Rogier Starreveld et Leo Samama, The New Grove Dictionary of Music and Musicians (Ă©ditĂ© par Stanley Sadie) : Sigtenhorst Meyer, Bernhard van den, Londres, Macmillan, seconde Ă©dition, 29 vols. 2001, 25 000 p. (ISBN 978-0-19-517067-2, lire en ligne)

Notes et références

(nl) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en néerlandais intitulé « Bernhard van den Sigtenhorst Meyer » (voir la liste des auteurs).
  1. Gerrit Slagmolen, Muzieklexicon A-Z, Zwarte Beertjes pocket - 1974, (ISBN 90-229-1368-6).
  2. (en) sur nederlandsmuziekinstituut.nl
  3. Grove 2001.
  4. Karl H. Wörner, Geschiedenis van de muziek, Het Spectrum, 1977, (ISBN 90 274 8256 X)
  5. (en) Willem van Oranje sur l’Internet Movie Database
  6. (nl) Collecties sur nederlandsmuziekinstituut.nl
  7. (nl) NCRV over Bernhard van den Sigtenhorst Meyer sur ncrv.nl
  8. Casper Höweler, Inleiding tot de muziekgeschiedenis, H.J. Paris, 1961.

Liens externes

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