Bernhard Weiss (juriste)

Né dans une famille de la bourgeoisie juive libérale de Berlin, Bernhard Weiss obtient son doctorat en droit après avoir fait ses études dans les universités de Berlin, de Munich, de Fribourg-en-Brisgau et de Wurtzbourg.

Il s'engage en 1904 comme volontaire dans l'armée bavaroise, où il est officier de réserve, les Juifs n'étant pas admis dans l'armée prussienne. Pendant la Première Guerre mondiale, il est promu capitaine de cavalerie et sa bravoure lui vaut la croix de fer de première classe.

Très actif dans la communauté juive de Berlin, il fait partie du séminaire rabbinique réformé et du Centralverein deutscher Staatsbürger jüdischen Glaubens (en) (Union générale des citoyens allemands de religion juive), association destinée à protéger les droits des Juifs d'Allemagne tout en revendiquant leur identité allemande.

Bernhard Weiss ne tarde pas à devenir un avocat puis un juge de renom. Il est le premier Juif à intégrer la fonction publique dans l'Empire allemand.

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  Alexanderplatz avec la préfecture de police en rouge au centre, v. 1900.
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  Assaut de la préfecture de police de Berlin tenue par les partisans de la Ligue spartakiste, The New York Times, 1919.
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  Bernhard Weiss, photographie d'Emil Orlik, années 1920.
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  Bernhard Weiss avec Magnus Heimannsberg (de) et Albert Grzesinski aux obsèques des policiers assassinés Paul Anlauf et Franz Lenck, 1931.
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  Bernhard Weiss et Magnus Heimannsberg, 1932.
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  Plaque sur la maison de Weiss au Kaiserdamm 1, à Berlin-Charlottenburg.

• Michael Berger: Bernhard Weiß, preußischer Jude und Offizier. In: Eisernes Kreuz und Davidstern. Die Geschichte Jüdischer Soldaten in Deutschen Armeen. trafo verlag, Berlin 2006, (ISBN 3-89626-476-1), S. 203–207.
• Michael Berger: Dr. Bernhard Weiß. Sein Kampf für Demokratie und Rechtsstaat in der Weimarer Republik. In: Eisernes Kreuz – Doppeladler – Davidstern. Juden in deutschen und österreichisch-ungarischen Armeen. Der Militärdienst jüdischer Soldaten durch zwei Jahrhunderte. trafo verlag, Berlin 2010, (ISBN 978-3-89626-962-1), S. 146–150.
• Dietz Bering (de): Kampf um Namen. Bernhard Weiß gegen Joseph Goebbels. Klett-Cotta, Stuttgart 1991.
• Joachim Rott: Bernhard Weiß (1880–1951). Hentrich & Hentrich, Berlin 2008, (ISBN 3-938485-54-X).
• Bjoern Weigel: Bernhard Weiß. In: Wolfgang Benz (Hrsg.): Handbuch des Antisemitismus. Judenfeindschaft in Geschichte und Gegenwart. Band 2: Personen. de Gruyter/Saur, Berlin 2009, (ISBN 978-3-598-24072-0), S. 880–882.