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Bataille de Martigné-Ferchaud

La bataille de Martigné-Ferchaud se déroula lors de la Chouannerie. Elle vit l'attaque du bourg fortifié de Martigné-Ferchaud par les Chouans.

Bataille de Martigné-Ferchaud
Informations générales
Date
Lieu Martigné-Ferchaud
Issue Victoire des RĂ©publicains
Belligérants
RĂ©publicains Chouans
Commandants
• Capitaine Didier• Pierre Louis Godet de Châtillon
Forces en présence
350 hommes[1]1 500 Ă  2 000 hommes[1]
Pertes
5 morts au moins[2]
10 blessés au moins[1]
10 morts au moins[3]

Chouannerie

CoordonnĂ©es 47° 49′ 40″ nord, 1° 19′ 06″ ouest
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Bataille de Martigné-Ferchaud
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
(Voir situation sur carte : Bretagne)
Bataille de Martigné-Ferchaud
GĂ©olocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
(Voir situation sur carte : Ille-et-Vilaine)
Bataille de Martigné-Ferchaud

La bataille

Le , 1 500 Ă  2 000 Chouans commandĂ©s par Pierre Louis Godet de Châtillon attaquèrent le bourg de MartignĂ©-Ferchaud dĂ©sirant s'emparer des forges de la place qui Ă©tait dĂ©fendue par 150 hommes commandĂ©s par le capitaine Didier. Les troupes chouannes Ă©taient composĂ©es d'Angevins du pays de PouancĂ© et de Bretons de la division de Châteaubriant commandĂ©e par Jean Terrien et de la division de La Guerche-de-Bretagne. Tandis que Jean Terrien surveillait le sud afin de repousser d'Ă©ventuels renforts rĂ©publicains venus de Châteaubriant au sud, le reste des Chouans passait Ă  l'attaque Ă  4 heures du matin, cependant les RĂ©publicains retranchĂ©s dans le bourg se dĂ©fendaient efficacement et parvinrent Ă  contenir les Chouans, les belligĂ©rants se fusillèrent pendant 4 heures sans grand rĂ©sultat. Cependant 250 soldats rĂ©publicains sortirent de La Guerche-de-Bretagne au nord et se portèrent sur MartignĂ©-Ferchaud. Sur la route des dĂ©tachements de Chouans tentèrent Ă  trois reprises de les arrĂŞter mais furent Ă  chaque fois repoussĂ©s. Finalement les RĂ©publicains parvinrent Ă  percer les lignes chouannes et Ă  renforcer la garnison alors que celle-ci Ă©tait en train de plier. DĂ©couragĂ©s, les Chouans renoncèrent et se replièrent[1].

Les pertes

Le capitaine Didier fut félicité par le général Humbert pour sa défense. Selon le rapport républicain, les pertes républicaines furent de 10 blessés et aucun tué[1]. Cependant, d'après l'état des pertes du 9e bataillon de Paris, 5 hommes du bataillon, dont un caporal, sont tués à Martigné le 29 septembre 1795[2].

Pontbriand évoque brièvement l'affaire dans ses mémoires et affirme que les Chouans eurent au moins 10 tués[3].

Bibliographie

  • Tanneguy Lehideux, Combats d'un Chouan, Terrien cĹ“ur de lion, La Crèche, La Crèche : Geste Ă©ditions, , 444 p. (ISBN 978-2-84561-509-0).
  • Toussaint Du Breil de Pontbriand, MĂ©moires du colonel de Pontbriand sur les guerres de la Chouannerie, Ă©dition Plon, Paris, (rĂ©impr. Y. Salmon, 1988).
  • Charles-Louis Chassin et LĂ©on Hennet, Les volontaires nationaux pendant la RĂ©volution, t. II, L. Cerf (Paris), , p. 19. lire en ligne sur gallica
  • Joseph LĂ©opold Sigisbert Hugo, MĂ©moires du gĂ©nĂ©ral Hugo, t. I, Paris, Ladvocat, libraire, , p. 49-54. lire en ligne sur google livres

Références

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