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Bataille de Falmagne

La bataille de Falmagne est un épisode de la Révolution brabançonne qui voit s'opposer les troupes des États-Belgiques-Unis à l'Armée impériale le à Falmagne, en Belgique[1] - [2].

Bataille de Falmagne
Description de cette image, également commentée ci-après
Caricature des croisés belges contre les troupes autrichiennes
Informations générales
Date
Lieu Falmagne (près de Dinant)
Issue Victoire autrichienne
Commandants
Nikolaus Heinrich von Schönfeld (de)
George Koehler (en)
Blaise Colomban de Bender
Forces en présence
15 000 hommes

Révolution brabançonne

Batailles

Turnhout — Quatre journées de Gand — Falmagne

CoordonnĂ©es 50° 12′ 01″ nord, 4° 53′ 51″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Bataille de Falmagne

Contexte

Le , les gĂ©nĂ©raux Schönfeld (de) et Koehler (en) s'entretiennent Ă  Andoy avec les dĂ©putĂ©s statistes du Congrès des États belgiques unis, Henri van der Noot, Jean de Baillet et Del Rio. Ils dĂ©cident d'une attaque gĂ©nĂ©rale contre les Autrichiens : Schönfeld doit se porter sur Marche, tandis que Koehler doit prendre Rochefort, oĂą les deux colonnes doivent effectuer la jonction[3]. Ă€ cet effet, une armĂ©e de 20 000 villageois inexpĂ©rimentĂ©s est levĂ©e.

DĂ©roulement

Une armĂ©e de 5 000 rĂ©volutionnaires et de quatre canons menĂ©e par le gĂ©nĂ©ral George Koehler (en) traverse la Meuse le Ă  hauteur de Moniat afin d'attaquer les collines d'Anseremme et Falmagne.

En parallèle, un peu plus au sud, vers Hastière, une deuxième armĂ©e de 1 800 hommes[4] traverse la Meuse afin d'empĂŞcher les troupes autrichiennes qui ont Ă©tabli leur camp Ă  Blaimont de venir prĂŞter main-forte Ă  Falmagne.

Les troupes brabançonnes occupent rapidement les collines d'Anseremme, et mettent la main sur quelques canons ennemis[2]. Lorsque la cavalerie autrichienne arrive en renfort et que deux caissons brabançons explosent, les révolutionnaires sont rapidement repoussés de l'autre côté de la Meuse.

Sur le front sud, les troupes brabançonnes s'emparent de trois canons et font 30 prisonniers, mais doivent également se retirer de l'autre côté du fleuve, dans la confusion. Le général Schönfeld (de) attaque le flanc droit des Autrichiens, mais il est repoussé, malgré un avantage numérique considérable[2].

Conséquences

Cette déroute démontre qu'une levée en masse de villageois ne sauvera pas la Belgique : ces derniers sont alors immédiatement licenciés[3].

En raison de l'absence de soutien international, les États Belgiques Unis ne peuvent pas résister au retour des troupes impériales, qui mènent la reconquête des territoires des Pays-Bas autrichiens au nom de l'empereur Léopold II.

Notes et références

  1. (nl) Clara Cornelia van Eijck, Mijne Waarde Vrindin : een Gents journaal (1790-1791), Hilversum, Verloren, (ISBN 978-9065501752), p. 27
  2. (de) Johann Baptist Schels, Geschichte der Länder des Östreichischen Kaiserstaates, vol. 10, Vienna, J.G. Heubner, , 51–52 p. (lire en ligne)
  3. Théodore Juste, Histoire de la révolution belge de 1790, précédée d'un tableau historique du règne de l'empereur Joseph II et suivie d'un coup d'oeil sur la révolution de 1830, Jamar, (lire en ligne)
  4. « LES COMBATS DE LA MEUSE EN 1790 », sur www.genedinant.be (consulté le )

Voir aussi

Sources

  • ThĂ©odore Juste, Histoire de la rĂ©volution belge de 1790, prĂ©cĂ©dĂ©e d'un tableau historique du règne de l'empereur Joseph II et suivie d'un coup d'oeil sur la rĂ©volution de 1830, Jamar, (lire en ligne)

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