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Bataille de Beaugency (1870)

La bataille de Beaugency est une bataille de la guerre franco-prussienne disputée entre le groupe d'armées du grand-duc de Mecklembourg et l'armée française de la Loire du 8 au 10 décembre 1870. La bataille qui se déroule sur la rive gauche de la Loire, au nord-ouest de la ville de Beaugency (Loiret), est remportée par les Prussiens.

Bataille de Beaugency (1870)
Informations générales
Date 8 - 10 DĂ©cembre 1870
Lieu Beaugency, Loiret, France
Issue Victoire des prussiens
Forces en présence
27 000 hommes d'infanterie110 000 soldats
Pertes
1 600 prisonniers

Guerre franco-allemande de 1870

CoordonnĂ©es 47° 46′ 45″ nord, 1° 37′ 57″ est

En raison de la vaste zone sur laquelle elle s'est déroulée, elle est également connue sous le nom de bataille de Beaugency-Cravant ou de bataille de Villorceau-Josnes.

Contexte

Séparation de l'Armée de la Loire à Orléans

L'armée de la Loire a été scindée à la suite de la retraite du général Louis d'Aurelle de Paladines après la bataille de Loigny. Le leader politique français Léon Gambetta, alors ministre de l'Intérieur congédia Aurelle et nomma deux généraux pour diriger des armées désormais divisées. Le général Antoine Chanzy commande les deux corps au nord de la Loire (XVI et XVII) tandis que le général Charles Denis Bourbaki commande au sud du fleuve (XV, XVIII et XX corps).

Beaugency jusqu'au 8 décembre

De son quartier général au château de Talcy, Chanzy regroupe trois divisions en positions défensives à Beaugency pour faire front avec la Loire sur son flanc droit et sa gauche dans la forêt de Marchenoir. La pluie et la neige incessantes associées à un moral au plus bas et à une désorganisation, rendent les autres stratégies possibles incertaines.

DĂ©roulement

Au cours des journĂ©es du 8 et du 9 dĂ©cembre, de violents combats ont lieu entre les Allemands et les Français. Les deux camps se battent pour les positions clĂ©s des villages fortifiĂ©s de Cravant et Beumont. Les Français avaient la supĂ©rioritĂ© numĂ©rique (environ 100 000 hommes) et des tirs d'artillerie efficaces forcent les Allemands (Mecklembourg) Ă  rompre le contact. Le froid, l'Ă©puisement et les privations sĂ©vissent aussi bien chez les Allemands que chez les Français.

Moltke ordonne au Mecklembourg renforcĂ© par le prince FrĂ©dĂ©ric-Charles de dĂ©truire les forces françaises sous Chanzy. Le seul espoir de Chanzy devient l'aide des 150 000 soldats de l'armĂ©e de Bourbaki au sud de la Loire. Bourbaki tente de convaincre ses troupes dĂ©couragĂ©es d'agir, mais elles refusent son ordre. Après avoir visitĂ© Bourbaki, Gambetta dĂ©clare que c'Ă©tait « le spectacle le plus triste qu'il ait jamais vu », l'armĂ©e Ă©tait « en vĂ©ritable dissolution ».

10 décembre

Chanzy doit rompre le contact et se retirer de la Loire vers le nord-ouest et Le Mans (Sarthe) une fois les renforts allemands arrivés.

Sources

  • Bibliothèque de la maison de Compton : Batailles du monde
  • Friedrich Engels: Sur la guerre, The Pall Mall Gazette Nr. 1824 du 17 dĂ©cembre 1870.
  • Amtspresse PreuĂźen

Liens externes

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