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Bataille de Balaklava

La bataille de Balaklava est un affrontement qui eut lieu le entre l'armée russe et une coalition franco-britanno-ottomane. Cette dernière assiégeait la ville de Sébastopol lors de la guerre de Crimée. La bataille s'acheva sans véritable vainqueur.

Bataille de Balaklava
Description de cette image, également commentée ci-après
La charge de la brigade légère, huile sur toile de Richard Caton-Woodville, 1894.
Informations générales
Date
Lieu Au large de Balaklava (Mer Noire)
Issue Indécise
Forces en présence
Environ 12 000 hommesEnviron 25 000 hommes
Pertes
615 morts[1]627 morts[1]

Guerre de Crimée

CoordonnĂ©es 44° 34′ 18″ nord, 33° 34′ 23″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : Ukraine
(Voir situation sur carte : Ukraine)
Bataille de Balaklava
Géolocalisation sur la carte : Crimée
(Voir situation sur carte : Crimée)
Bataille de Balaklava

Contexte

Depuis le début du XIXe siècle, l’empire russe cherche à conquérir les Balkans ainsi que le détroit du Bosphore, alors possessions de l’empire ottoman, ce qui lui permettrait d’avoir un accès libre à la Méditerranée depuis ses bases de la mer Noire. Cette ambition se heurte néanmoins aux autres puissances européennes, notamment le Royaume-Uni, qui ne souhaitent pas voir la Russie devenir encore plus menaçante en Méditerranée[2].

En 1853, utilisant un conflit autour des lieux saints de Jérusalem, le tsar Nicholas Ier envahit la Valachie et la Moldavie pour, selon lui, défendre les chrétiens[2]. En réponse, l’empire ottoman déclare la guerre à l’empire russe le . Pressée par l’opinion publique de porter secours aux Ottomans, la reine Victoria déclare la guerre à la Russie le et fut rejointe par la France le [3].

Peu après l’arrivée des corps expéditionnaires français et britanniques, les Russes évacuent début août les provinces ottomanes occupées et se replient dans leurs frontières, rendant donc inutile l’intervention militaire. Toutefois, sous la pression populaire, les politiciens français et britanniques décrètent qu’il est nécessaire de donner une leçon à la Russie en détruisant les installations portuaires de Sébastopol et la flotte qui y est basée[4]. Ainsi, à partir du les troupes alliées commencent à débarquer dans la baie de Kalamita, près d’Eupatoria, d’où elles se mettent en route pour Sébastopol le . Sur le trajet, elles se heurtent à l’armée russe à la bataille de l’Alma, qu’elles remportent, non sans pertes toutefois[5].

L’armée alliée contourne ensuite la ville pour l’assiéger du côté sud. Les Britanniques s’emparent du petit port de Balaklava le qui sert à partir de ce moment de point d’entrée à leur ravitaillement. Les Français font de même dans la baie de Kamiesch[6]. Ni les uns ni les autres ne sont toutefois vraiment conscient que le gros de l’armée russe sous le commandement du prince Menchikov, a quitté la ville et a traversé la rivière Tchernaïa pour se réfugier à l’est, d’où ils peuvent attendre davantage de renforts et menacer le flanc droit allié[7]. Menchikov identifie rapidement une faiblesse dans le dispositif britannique : non pas le port de Balaklava, qui est bien protégé par les montagnes qui l’entourent, mais la ligne de communication partant de celui-ci. Sa cible est donc le village de Kadikoi, dont la prise couperait totalement l’approvisionnement britannique[8]. Le soir du , un espion prévient les britanniques qu’ils seront attaqués le lendemain par une importante armée ; Lord Raglan choisit cependant d’ignorer l’avertissement, considérant qu’il s’agit d’une fausse information[9].

Champs de bataille

Le port de Balaklava est peu pratique, se trouvant Ă  l’extrĂ©mitĂ© d’un chenal Ă©troit comportant un coude en son milieu et bordĂ© Ă  l’est et Ă  l’ouest de reliefs escarpĂ©s. Seul un front de mer d’environ 500 m de large est praticable et permet de quitter la gorge par un dĂ©filĂ© partant d’abord vers l’ouest jusqu’au village de Kadikoi, puis vers l’est, oĂą il dĂ©bouche dans une grande vallĂ©e orientĂ©e est-ouest[6]. Celle-ci est divisĂ©e longitudinalement en deux parties par une Ă©lĂ©vation de terrain d’environ 100 m de haut, sur laquelle se trouve la route Woronzov. La moitiĂ© sud est fermĂ©e Ă  l’est par des hauteurs surplombant le village de Kamara, d’oĂą un autre dĂ©filĂ© mène Ă  la vallĂ©e de Baidar, tandis que de l’autre cĂ´tĂ© de la moitiĂ© nord, qui est dĂ©limitĂ©e Ă  l’ouest par la crĂŞte de Sapoune, se trouvent les collines de Fedioukine[10].

La crĂŞte sur laquelle serpente la route de Woronzov est fortifiĂ©e par cinq redoutes, espacĂ©es d’environ 450 m[11]. Une sixième est disposĂ©e un peu Ă  l’écart au sud-est, sur la colline de Canrobert, de sorte Ă  prĂ©venir le dĂ©bordement du dispositif par l’est[12]. Les travaux sont toutefois encore en cours au moment de la bataille et les deux redoutes les plus Ă  l’ouest ne sont pas terminĂ©es[13].

Forces en présence

Alliés

Le commandant général des forces britanniques est FitzRoy Somerset, dit aussi Lord Raglan, Master-General of the Ordnance du Royaume-Uni. Bien qu’il ait combattu à Waterloo, où il a perdu un bras, Lord Raglan a fait l’essentiel de sa carrière dans des bureaux et la guerre de Crimée constitue sa première expérience de commandement d’armée[14]. Il dispose pour la bataille des première et quatrième divisions d’infanterie, de la division de cavalerie et de la garnison des défenses de Balaklava[15].

La garnison se trouve sous le commandement de Colin Campbell et forme deux lignes de défenses. La défense extérieure du port est assurée par les redoutes se trouvant le long de la route, qui sont gardées par deux bataillons et demi ottomans, encadrés par des sous-officiers britanniques, pour un total d’environ mille cinq cents hommes et neuf canons de 12 livres. La ligne de défense intérieure est composée de six compagnies du 93rd Sutherland Highlander et d’un bataillon ottoman disposés sur une colline au nord de Kadikoi. Le reste du 93rd est déployé avec mille deux cents Royal Marines sur les hauteur à l’est et au nord-est de Balaklava[13]. Le total des troupes assignées à la ligne intérieure est ainsi d’environ deux mille cinq cents hommes, appuyés par vingt-six canons[15].

La division de cavalerie est placée sous le commandement de George Bingham, comte de Lucan et est divisée en deux brigades. La brigade lourde, commandée par James Yorke Scarlett, comprend plusieurs régiment de dragons : le 1st The Royal Dragoons (en), le Royal Scots Greys, les 4e, 5e régiments de dragons de la Garde, ainsi que le 6th Inskilling. La brigade légère de son côté se trouve sous la direction de James Thomas Brudenell, dit Lord Cardigan, et comprend le 4th Queen's Own Hussars, le 8th King's Royal Irish Hussars, le 11th Hussars, le 13th Hussars et le 17th Lancers[15]. La division, qui compte au total mille cinq cents hommes et six canon, campe à l’extrémité ouest de la vallée méridionale et son rôle est de servir de défense mobile en cas d’attaque sur le port[15] - [13].

À l’extrémité ouest du champ de bataille, installés sur la crête de Sapoune, se trouvent les Français, commandés par le général Canrobert. Ils sont divisés en deux groupes : le corps d’observation du général Bosquet compte quatre mille soldats d’infanterie et est positionné au nord de la crête, à hauteur de la division de cavalerie britannique ; plus loin, en direction de Sébastopol, se trouve la 1re brigade de cavalerie, commandée par le général d’Allonville, et composée des 1er et 4e régiment de chasseurs d’Afrique[15] - [13].

Russes

Les Russes comptent environ vingt-cinq mille hommes, que Menchikov a détaché de l’armée principale et confiés au commandement de Pavel Liprandi.

Le centre russe est commandé par Semiakin et divisé en deux colonnes, qui doivent attaquer de front les trois redoutes les plus à l’ouest du dispositif britannique. Celle de gauche est commandée par Semiakin lui-même et comprend le régiment d’Azov, un bataillon du régiment du Dniepr et une compagnie du 4e bataillon de fusiliers, pour un total cinq mille hommes et dix canons. La colonne de droite comprend quant-à elle trois bataillons du régiment d’Ukraine, soit trois mille hommes et huit canons, commandés par le général Levutski[16].

L’aile gauche russe est composée de trois bataillons du régiment du Dniepr, un escadron de uhlans et deux sotnias de cosaques du Don, pour un total de trois mille hommes et dix canons. Commandée par le général Gribbe, elle doit attaquer le village de Kamara par l’ouest puis, de là, attaquer la ligne de défense extérieure britannique par le flanc. L’aile droite est commandée par le colonel Skiuderi. Comptant le régiment d’Odessa, quatre sotnias de cosaques du Don et une compagnie du 4e bataillon de fusiliers, soit quatre mille hommes et douze canons, elle doit concentrer son attaque sur la redoute centrale[16].

Par ailleurs, le général Zhaboritski commande une force de support formée par les régiments de Vladimir et Susdal, auxquels s’ajoutent quatre compagnies du 6e bataillon de fusiliers, deux escadrons du régiment Ingermanland et deux sotnias de cosaques du Don, soit cinq mille hommes et dix canons. Ce puissant élément doit prendre position dès le début de la bataille sur les collines de Fedioukine pour empêcher les Français d’intervenir. Liprandi dispose également d’un important élément de cavalerie composé de huit escadrons du régiment de Kiev, six escadrons du régiment Ingermanland et six sotnias de cosaques de l’Oural. Les trois mille hommes et seize canons sont commandés par le général Ryzhov et doivent s’élancer dans la vallée méridionale sitôt le périmètre extérieur britannique neutralisé[17].

Enfin, les Russes ont également une petite réserve de deux mille hommes et douze canons : un bataillon du régiment d’Ukraine, une compagnie du 4e bataillon de fusiliers et cinq escadrons d’uhlans. Ces troupes ne sont toutefois pas totalement disponibles : elles doivent en effet garder le pont Traktir, sans lequel les Russes ne pourraient pas se replier en cas de besoin[17].

Bataille

Prise du périmètre extérieur

Accordant plus de foi à l’avertissement de l’espion que son supérieur, Lord Lucan fait préparer sa division avant l’aube. À 5 h, alors qu’il fait encore nuit, il se rend sur les hauteurs au-dessus du village de Kamara pour surveiller les alentours. Peu après son arrivée, alors que le jour commence tout juste à poindre, la redoute de la colline de Canrobert donne l’alerte. Après s’être concerté avec Campbell, Lucan rejoint sa division et fait prévenir Lord Raglan. Sans le savoir, Lucan échappe de peu aux Russes : à 6 h les troupes de Gribbe prennent complétement par surprise les Britanniques et s’emparent rapidement du village et des hauteurs de Kamara[18].

Au centre, les Ottomans sont soumis à un bombardement intense, provenant de fait non seulement de l’avant, mais aussi de leur flanc droit, Gribbe ayant déployé son artillerie au-dessus de Kamara[18]. L’infanterie russe progresse sous le couvert de ce barrage sans rencontrer beaucoup de résistance. À 7 h 30, la redoute de Canrobert est prise presque sans combat, bien que les pièces d’artillerie de la fortification aient pu être enclouées avant sa chute. Les troupes ottomanes s’effondrent très rapidement, et les garnisons des autres redoutes prennent la fuite sans même essayer de repousser les Russes et sont taillées en pièces dans leur déroute par les cosaques. À 8 h 30 la ligne de défense extérieure des Britanniques est entièrement tombée[19].

Pendant ce temps, le reste des troupes britanniques ne réagit pas. Lord Lucan s’est replié à l’extrémité occidentale de la vallée, afin de parer à une tentative de débordement de la cavalerie russe par ce côté. Lord Raglan de son côté ne croit toujours pas qu’il s’agit d’une attaque sérieuse, imaginant qu’il s’agit d’une diversion visant à lui faire dégarnir les lignes du siège. Il tarde ainsi un long moment avant de mobiliser les 1re et 4e divisions d’infanterie. Plus réactif, Canrobert fait chercher deux régiments de chasseurs d’Afrique, mais les Français restent pour l’heure sur la crête de Sapoune[20].

Échec de l’attaque de Kadikoi

Peu avant 9 h, la cavalerie de Ryzhov entre dans la partie nord de la vallée. Quatre escadrons s’en détachent et passent dans la partie méridionale avant de se diriger vers Kadikoi. Campbell s’est installé sur un monticule se trouvant sur le trajet avec un peu plus de cinq cents Highlanders et deux bataillons ottomans, auxquels s’ajoutent tous les hommes qu’il a pu trouver dans les environs, notamment une centaine d’invalides. Il dispose ainsi en tout d’environ sept cents soldats britanniques et d’un millier d'Ottomans[21].

Afin de protéger ses troupes de l’artillerie russe, qui les bombarde maintenant depuis la crête en face, Campbell les retire sur la pente opposée en attendant l’attaque. Alors que les cavaliers russes approchent, deux évènements se produisent presque simultanément : sur l’aile droite de Campbell, les Ottomans prennent la fuite tandis qu’il positionne de nouveau ses Highlanders sur le sommet de la colline. Ces mouvements semblent surprendre les cavaliers, qui hésitent, peut-être par crainte d’être tombés dans une embuscade, laissant le temps aux Britanniques de leur envoyer une première salve. Se reprenant, ils tentent alors d’exploiter le vide laissé à droite par les Ottomans, mais une deuxième salve les contraint à se replier[21].

La disposition des Highlanders, Campbell les ayant placés en une longue ligne de deux rangs au lieu du carré habituellement utilisé face à la cavalerie, et leur faible nombre fit dire à un correspondant du journal The Times, qui observait le combat depuis la crête de Sapoune qu’il n’y avait plus entre le port et les Russes the thin red streak tipped with a line of steel, « la fine bande rouge prolongée d’acier ». Cette phrase sera par la suite condensée en Thin Red Line, « la mince ligne rouge », surnom et symbole du 93rd Highlanders[22].

Charge de la brigade lourde

Pendant ce temps, le reste de la cavalerie de Ryzhov continue de progresser vers l’ouest dans la partie nord de la vallée puis passe dans la partie sud à hauteur de la cinquième redoute pour attaquer Kadikoi et le camp de la cavalerie britannique situés de l’autre côté. Voyant ce mouvement depuis la crête de Sapoune, Lord Raglan donne l’ordre à Lucan de soutenir Campbell, ce qu’il fait en envoyant la brigade lourde. Celle-ci doit manœuvrer d’abord vers le sud pour contourner un vignoble puis le camp abandonné de la cavalerie britannique avant de pouvoir se diriger vers l’est et atteindre Kadikoi[23]. Scarlett aperçoit les Russes sur sa gauche alors que ses troupes n’ont pas fini de négocier l’obstacle : en se positionnant pour leur face face son aile gauche, constituée des Scots Grey en première ligne et du 5e Dragon en deuxième ligne, se trouve bloquée dans le camp, dont les tentes et autres objets ralentissent s progression[24].

Scarlett s’arrête alors pendant un long moment pour organiser minutieusement sa ligne. Surpris par cet arrêt inattendu et craignant un piège, Ryzhhov s’arrête à son tour, perdant ainsi l’avantage qu’il aurait eu à charger depuis les hauteurs. De son côté, Scarlett, ayant sonné la charge, se trouve confronté à un problème majeur : seuls trois escadrons ont réussi à le suivre, les autres se trouvant loin derrière, et ils ne sont que trois cents Britanniques à charger près de deux mille Russes[24].

Plan de la bataille de Balaklava

Charge de la brigade légère

Mémorial de la bataille de Balaklava. En mémoire de la brigade légère britannique dans la guerre de Crimée, à l'occasion de son 150e anniversaire.

Lord Raglan souhaite que la cavalerie de Lord Lucan, stationnĂ©e Ă  une extrĂ©mitĂ© de la vallĂ©e, empĂŞche les Russes d'emporter les canons des redoutes, mais l'ordre, mal rĂ©digĂ©, est transmis avec retard. Il est confiĂ© au Capitaine Nolan qui va l'accompagner de complĂ©ments oraux, sujets Ă  caution, et parvient Ă  son destinataire alors que la situation a Ă©voluĂ©. Les canons ne sont plus visibles depuis les positions de la cavalerie, dont dĂ©pend la brigade lĂ©gère de Lord Cardigan. Seuls sont visibles, Ă  l'autre extrĂ©mitĂ© de la vallĂ©e, les canons de l'artillerie russe derrière laquelle se replient les cavaliers ennemis. Après s'ĂŞtre interrogĂ© sur le bien fondĂ© de l'action envisagĂ©e (les principes d'engagement alors en vigueur dĂ©conseillent vivement les charges frontales de cavaliers sur des positions dĂ©fendues par des pièces d'artillerie), Lord Cardigan finit par lancer l'assaut avec ses 5 rĂ©giments, (13e dragons lĂ©gers, 17e lanciers, 11e hussards, 4e dragons lĂ©gers et 8e hussards) — mais seulement 660 hommes. Très rapidement, l'avancĂ©e des cavaliers attire l'attention mĂ©dusĂ©e des forces russes, situĂ©es sur les hauteurs, et qui les fauchent alors par centaines. Fortement dĂ©cimĂ©e, la brigade parvient aux canons et sabre les servants mais doit immĂ©diatement se replier en subissant une contre-attaque de lanciers russes, suivie du contact avec un corps d'infanterie. Seuls 180 cavaliers en reviennent, la lĂ©gende de la « charge de la brigade lĂ©gère » est nĂ©e. Tennyson composera Ă  ce sujet son cĂ©lèbre poème, The Charge of the Light Brigade (1854). La brigade lĂ©gère n'est sauvĂ©e de la destruction totale que grâce Ă  l'intervention des cavaliers français du 4e rĂ©giment de chasseurs d'Afrique. Les Britanniques ont perdu trois cent soixante hommes sur les six cents que comptait la brigade, les Français environ deux cent cinquante, alors que les pertes russes sont estimĂ©es Ă  six cents[1].

Le groupe Iron Maiden s'inspire de cette charge dans sa chanson The Trooper (album Piece of Mind - 1983).

Le groupe "Pearls Before Swine" donne le titre à son deuxième album 33t. "Balaklava" (1968) dont la première piste (Face A, titre 1 "Trumpeter Landfrey" 0:33) reproduit un enregistrement audio de 1880 d'un survivant de la charge de la Brigade légère: "I am trumpeter Landfrey, one of the surviving trumpeters of the charge of the light brigade at Balaklava. I am now going to sound the bugle that was sounded at Waterloo and sound the charge as was sounded at Balaklava on that very same bugle on the 25th of oct., 1854." {Pearls Before Swine, "Balaklava" LP Album, ESP DISK 1075, 1968}

Notes et références

  1. (en) Kinglake, The Invasion of the Crimea, vol. V, p. 350. Ces chiffres sont ceux donnés par Kinglake. Les différentes sources donnent des chiffres légèrement différents.
  2. Sweetman 1990, p. 6.
  3. Sweetman 1990, p. 8.
  4. Sweetman 1990, p. 15.
  5. Sweetman 1990, p. 17.
  6. Sweetman 1990, p. 24.
  7. Sweetman 1990, p. 18.
  8. Sweetman 1990, p. 41-42.
  9. Sweetman 1990, p. 46.
  10. Sweetman 1990, p. 29.
  11. Sweetman 1990, p. 30.
  12. Sweetman 1990, p. 38.
  13. Sweetman 1990, p. 40.
  14. Sweetman 1990, p. 9-10.
  15. Sweetman 1990, p. 36-37.
  16. Sweetman 1990, p. 41, 44.
  17. Sweetman 1990, p. 41, 45.
  18. Sweetman 1990, p. 47.
  19. Sweetman 1990, p. 48.
  20. Sweetman 1990, p. 48-49.
  21. Sweetman 1990, p. 52.
  22. (en) William McElwee, Argyll and Sutherland Highlanders, vol. 3, Reading, Osprey Publishing, coll. « Men-at-Arms », (ISBN 0850450853), p. 21
  23. Sweetman 1990, p. 53.
  24. Sweetman 1990, p. 56.

Bibliographie

  • Alain Gouttman, La guerre de CrimĂ©e : 1853-1856 : la première guerre moderne, Paris, Perrin, coll. « Tempus » (no 124), (1re Ă©d. 1995), 438 p. (ISBN 978-2-262-02450-5).
  • (en) Alexander William Kinglake, The Invasion of the Crimea : Its Origin, and an Account of its Progress down to the Death of Lord Raglan, vol. 8, Edinburgh, 1863-1887
  • (en) John Sweetman, Balaclava 1853 : The Charge of the Light Brigade, vol. 6, Londres, Osprey Publishing, coll. « Campaign », (ISBN 9780850459616).

Voir aussi

Article connexe

Lien externe

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