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Bataille d'Elven

La bataille d'Elven se déroule pendant la Chouannerie, lors de l'expédition de Quiberon. Le , les Chouans s'emparent du bourg d'Elven.

Bataille d'Elven
Informations générales
Date
Lieu Elven
Issue Victoire républicaine
Forces en présence
inconnues3 500 hommes
Pertes
9 Ă  50 morts[1] - [2]aucune[3]

Chouannerie

CoordonnĂ©es 47° 43′ 56″ nord, 2° 35′ 22″ ouest
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Bataille d'Elven
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
(Voir situation sur carte : Bretagne)
Bataille d'Elven
GĂ©olocalisation sur la carte : Morbihan
(Voir situation sur carte : Morbihan)
Bataille d'Elven
GĂ©olocalisation sur la carte : arrondissement de Lorient
(Voir situation sur carte : arrondissement de Lorient)
Bataille d'Elven

Le combat

Après avoir dĂ©barquĂ© Ă  Sarzeau, l'« ArmĂ©e rouge Â», commandĂ©e par Vincent de TintĂ©niac dĂ©cide d'attaquer le poste d'Elven. Le 13 juillet, Ă  l'aube, les Chouans vĂŞtus d'uniformes britanniques surprennent les soldats rĂ©publicains endormis. Ces derniers, surpris et trop peu nombreux prennent la fuite[2].

« A l'entrée de la nuit nous partîmes pour Elven, auprès duquel nous arrivâmes au petit point du jour. Là André Guillemot d'Aradon, notre major de division, vint prendre ma compagnie et nous fit entrer dans le bourg au pas de course. Un factionnaire endormi, que nous rencontrâmes sur la grande route, fut pris à la main, et n'eut pas le temps de donner l'éveil à la garnison ; en sorte que les soldats surpris dans leur sommeil sortaient des maisons n'ayant sur eux que des chemises ; aussi furent-ils battus et dispersés, sans que nous eussions perdu aucun des nôtres.

Nous ne séjournâmes pas à Elven, l'armée prit la direction de Plaudren et vint s'arrêter à l'Hermitage, et nous pensions que nous allions nous rapprocher de la côte de Quiberon et attaquer Hoche sur ses derrières. Le général décida autrement et nous fit prendre la route de Josselin[3]. »

— Mémoires de Jean Rohu

Les pertes

Selon François Cadic, 50 RĂ©publicains sont tuĂ©s contre aucune perte pour les Chouans[2]. De son cĂ´tĂ© Ă  Sainte-Barbe, en Plouharnel, le gĂ©nĂ©ral Hoche rassure le gĂ©nĂ©ral ChĂ©rin Ă  Rennes dans un courrier datĂ© du 20 juillet : « L'affaire d'Elven n'est absolument rien ; nous n'avons perdu que cinq hommes[4]. Â»

Selon les états de la 67e demi-brigade d'infanterie, les pertes du combat d'Elven sont de 8 hommes tués[1] :

  • François-Martin Berger, de Tours, volontaire, 21 ans ;
  • Pierre Berrua, de Faverges, caporal, 40 ans ;
  • Jean Pierre Blondy, d'Auteuil, tambour, 15 ans ;
  • Jean Louis Clairambourg, de Paris, volontaire, 21 ans ;
  • Jean Labordre, de Bayonne, volontaire, 42 ans ;
  • Hypolite Lagant, de Paris, volontaire, 20 ans ;
  • Alexandre-Mathurin Hardy, de Juvigny-sur-Seulles, volontaire, 43 ans ;
  • Jean-Louis Provost, de Paris, caporal, 24 ans.

Pertes du 2e bataillon de Paris[1]:

Bibliographie

Références

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