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Bataille d'Auray (1795)

La bataille d'Auray se déroula en France en 1795, pendant la Chouannerie, lors de l'expédition de Quiberon.

Bataille d'Auray
Description de cette image, également commentée ci-après
Informations générales
Date 29-
Lieu Auray
Issue Victoire républicaine
Commandants
• Lazare Hoche
• Charles Vernot-Dejeu
• Paul Alexandre du Bois-Berthelot
• Jean-Baptiste d'Allègre de Saint-Tronc
• Pierre-Mathurin Mercier
Forces en présence
1 000 hommes2 500 Ă  4 000 hommes
Pertes
3 morts
12 blessés
3 prisonniers
inconnues

Chouannerie

CoordonnĂ©es 47° 40′ 07″ nord, 2° 58′ 53″ ouest
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Bataille d'Auray
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
(Voir situation sur carte : Bretagne)
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GĂ©olocalisation sur la carte : Morbihan
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Bataille d'Auray
GĂ©olocalisation sur la carte : arrondissement de Lorient
(Voir situation sur carte : arrondissement de Lorient)
Bataille d'Auray

La bataille

Le 29 juin les RĂ©publicains commandĂ©s par le gĂ©nĂ©ral Lazare Hoche attaquent la ville d'Auray dĂ©fendue par la division chouanne de Bois-Berthelot, alors forte de 2 500 Ă  4 000 hommes.

Hoche, avec 360 hommes, puis renforcés par 700 hommes commandés par son ami l'adjudant-général Vernot-Dejeu, attaque. Les Chouans bien que supérieurs en nombre, sont démoralisés par plusieurs jours d'inactivité et prennent la fuite, ne voyant pas venir les renforts promis. Du Bois-Berthelot est blessé au bras lors de ce combat[1].

Le 30 juin, au matin, les Chouans Ă©vacuent Auray, l'adjudant-gĂ©nĂ©ral Josnet entre alors dans la ville Ă  la tĂŞte de 2 500 hommes, il laisse 800 soldats comme garnison puis part attaquer LandĂ©vant le mĂŞme jour[2].

« Le lendemain nous fîmes une nouvelle sortie, dans laquelle je pus reconnaître de Baden la flotte anglaise et les forces que l'ennemi avait jetées dans Auray où nous nous battîmes deux heures. Hier, 30, Auray a été évacué par les Chouans, et occupé par nos troupes ; ma jonction s'est opérée avec Josnet, et l'armée se rassemble. Belle-Ile a des vivres pour deux mois, la récolte y sera faite dans un. Ne craignez rien pour Lorient, ni en général pour les suites de la descente ; elle ne fera qu'ajouter à la gloire des armes républicaines[3]. »

— Lazare Hoche, rapport au représentant Grenot à Vannes, le 1er juillet 1795.

« Jusqu'au 29 juin, Hoche n'avait pu réunir que deux mille deux cents hommes, encore avait-il été obligé de dégarnir tous les postes, et même les chefs-lieux de district. Le même jour il s'avança sur Auray, pour faire une reconnaissance. Le 30, le général Josnet y entra à huit heures du matin, après l'évacuation des Chouans. Il avait environ deux mille cinq cents hommes ; il en a laissé huit cents dans la place. Il est arrivé des troupes le 30 juin et le 1er juillet, et Hoche peut se trouver à la tête de dix mille hommes ; il est reparti le 1er avec cette force[2]. »

— L'administration du Morbihan, rapport Comité de salut public, le 3 juillet 1795.

Bibliographie

Références

  1. Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, p. 1194.
  2. Jean-Julien Savary, Guerres des Vendéens et des Chouans contre la République..., Tome V, p. 235.
  3. Jean-Julien Savary, Guerres des Vendéens et des Chouans contre la République ..., Tome V, p. 230.
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