Basilique San Crisogono
La basilique San Crisogono (en français : Saint-Chrysogone) est une église romaine située dans le quartier Trastevere sur la via di Trastevere. C'est l'une des plus anciennes églises de Rome, édifiée initialement au IVe siècle et entièrement reconstruite au XVIIe siècle et dédiée à saint Chrysogone d'Aquilée.
Basilique San Crisogono | |
Présentation | |
---|---|
Nom local | Basilica di San Crisogono |
Culte | Catholique romain |
Type | Église paroissiale |
Début de la construction | IVe siècle et XVIIe siècle |
Style dominant | Roman et style renaissance |
Site web | www.diocesidiroma.it/phpenti/ente/?ID=4 |
Géographie | |
Pays | Italie |
Région | Latium |
Ville | Rome |
Coordonnées | 41° 53′ 21″ nord, 12° 28′ 25″ est |
Historique
La construction de cette très vieille église fut ordonnée par le pape Sylvestre Ier. Il reste des vestiges de ce premier édifice dans la sacristie. Elle fut reconstruite une première fois au XIIe siècle, dont le campanile est préservé, puis entièrement au XVIIe siècle sur la volonté du cardinal Scipione Borghese qui confie la réalisation en 1626 à Giovanni Battista Soria (en).
Cet édifice fut pendant des siècles l'église nationale des Sardes et des Corses à Rome. De nombreux Corses vivant dans le quartier romain du Trastevere ou membres de la garde pontificale furent inhumés dans la crypte de l'église.
La basilique est le siège du titre cardinalice San Crisogono instauré en 112 et attribué à l'église au IVe siècle.
Architecture et ornements
La basilique est à nef unique avec 22 colonnes datant de l'église primitive du IVe siècle. Le maître-autel date de 1127 et le baldaquin est du Bernin. Le plafond à caissons est en bois avec une reproduction d'une peinture de Guercino, La gloria di san Crisogono, dont l'original fut vendu à un collectionneur anglais au XIXe siècle. À gauche de l'entrée se trouve un monument au cardinal Giovanni Jacopo Millo fait par Carlo Marchionni et Pietro Bracci. Parmi les autres œuvres se trouvent trois archanges de Giovanni da San Giovanni, une Crucifixion de Paolo Guidotti, une Trinité de Giacinto Gimignani, et une peinture de Ludovico Gimignani (en).
La basilique abrite le corps d'Anne-Marie Taigi, déclarée « bienheureuse » en 1920.
- L'intérieur de l'église
- Sanctuaire d'Anne-Marie Taigi
- Nef de la basilique
- Relique de l'omoplate de Jean de Matha
- Pavement cosmatesque
- Campanile