Accueil🇫🇷Chercher

Barrière de la rotonde de Chartres

La barrière de la rotonde de Chartres, appelée plus simplement barrière de Chartres, est l'une des barrières d'octroi du mur des Fermiers généraux.

Barrière de la rotonde de Chartres
La rotonde du parc Monceau vue de la rue de Prony.
Présentation
Partie de
Destination initiale
Style
Architecte
État de conservation
détruit (d)
Coordonnées
48° 52′ 50″ N, 2° 18′ 33″ E
Localisation sur la carte de Paris
voir sur la carte de Paris

Situation

La barrière de la rotonde de Chartres était installée à l'entrée du parc Monceau sur l'actuelle place de la République-Dominicaine.

Elle Ă©tait situĂ©e Ă  780 mètres de la barrière de Monceau situĂ©e Ă  l'est et Ă  600 mètres de la barrière de Courcelles situĂ©e Ă  l'ouest[1] - [2].

La rotonde est classé monument historique par arrêté du [3].

Origine du nom

Dans son Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, Jean de La Tynna la décrit ainsi : « C'est une rotonde fort jolie, surmontée d'un dôme ; elle est située vers le milieu du jardin de Monceau et porte le nom du duc de Chartres, devenu duc d'Orléans[4], qui avait fait planter ce jardin. C'est à tort que cette rotonde est désignée comme barrière, puisque l'on n'y passe pas. »

Historique

Claude-Nicolas Ledoux fit construire « un bureau d'observation sur la plaine » dite barrière de Chartres (rotonde), pavillon d’octroi entouré d’un péristyle de seize colonnes, dans le cadre de la construction des barrières du mur des Fermiers généraux. Son rez-de-chaussée et son premier étage étaient occupés par les bureaux de la Ferme générale, tandis que le duc disposait de la terrasse supérieure pour jouir de la vue sur son jardin. Les colonnes à fût lisse et le dôme supérieur ont été modifiés en 1861.

La barrière de la rotonde de Chartres n'était donc pas réellement une barrière puisque l'on n'y passait pas; c'était une galanterie de Claude-Nicolas Ledoux envers Philippe-Égalité, propriétaire des lieux.

Notes, sources et références

  • Les ouvrages citĂ©s en bibliographie
  1. Jacques-Antoine Dulaure, Histoire physique, civile et morale de Paris, vol. 4, p. 238.
  2. « Paris en 1790 avec le mur des Fermiers généraux », paris-atlas-historique.fr (consulté le 5 février 2019).
  3. « Rotonde du parc Monceau », notice no PA00088879, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  4. Louis-Philippe d'Orléans (1747-1793).

Bibliographie

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.