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Barons du gaullisme

Le terme « barons du gaullisme » est crĂ©Ă© en 1963 par Le Nouvel Observateur et dĂ©signe Ă  l'origine un nombre restreint d’hommes politiques, fidèles de longue date du gĂ©nĂ©ral de Gaulle.

Histoire

À l'origine, ils sont cinq barons du gaullisme : Jacques Chaban-Delmas, Michel Debré, Jacques Foccart, Roger Frey et Olivier Guichard[1].

On y associe par la suite d'autres grands gaullistes comme les anciens Premiers ministres Maurice Couve de Murville, Pierre Messmer et Georges Pompidou ; l’ancien ministre Christian Fouchet ; et Maurice Schumann, ancien porte-parole de la France libre et compagnon de la Libération.

Plus les annĂ©es passent, plus on a appelĂ© « barons du gaullisme » les anciens du mouvement (par exemple Alain Peyrefitte et Jacques Baumel).

Le , Valeurs actuelles publie un article évoquant la réunion à la même table de deux douzaines de députés RPR, UDF et DL autour de trois « barons néo-gaullistes » : Alain Juppé, Édouard Balladur et Nicolas Sarkozy.

Le , un article du Nouvel Observateur annonce que les barons du gaullisme ont fait le déplacement à Colombey-les-Deux-Églises pour assister à la cérémonie de la pose de la première pierre du mémorial Charles-de-Gaulle, au pied de la croix de Lorraine : Pierre Messmer, Pierre Mazeaud et Yves Guéna.

On peut aussi considĂ©rer AndrĂ© Malraux et Pierre Lefranc, qui sont les fondateurs de l'Institut Charles-de-Gaulle, après la mort de ce dernier, comme des « barons du gaullisme ».

Bibliographie succincte

Notes et références

  1. Étienne de Montety, « Constance Guichard-Poniatowski : Je t'aime moi non plus », Le Figaro,‎ , p. 13 (lire en ligne).
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