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Baloji

Baloji, de son vrai nom Baloji Tshiani, né le à Lubumbashi[3] au Zaïre (aujourd'hui en République démocratique du Congo), est un rappeur, auteur-compositeur, poète, performeur, styliste, réalisateur et directeur artistique de films et clips vidéo belge. Il grandit à Liège en Belgique. Il est anciennement connu comme MC Balo au sein du groupe Starflam.

Baloji
Description de cette image, également commentée ci-après
Baloji, en 2016
Informations générales
Surnom MC Balo
Naissance
Lubumbashi, Drapeau du Zaïre Zaïre
Activité principale Chanteur, auteur-compositeur,rappeur
Genre musical Hip-hop, hip-hop belge, soul, jazz, slam[1], rock afrobeat[1], musique congolaise[2], electro[2]
Instruments Voix
Années actives 1995–2004 ; depuis 2006
Labels Hostile Records, Crammed Discs, Island Africa
Site officiel www.baloji.com

En solo, il chante en français. En 2008, il publie son premier album solo, Hotel Impala, certifié disque d'or et doublement récompensé aux Octaves de la musique. Il est suivi par un deuxième album solo, Kinshasa succursale, en 2010 et d'un EP solo intitulé 64 Bits and Malachite en 2015. En mars 2018 il sort son album 137 Avenue Kaniama. Plus récemment, il est multirécompensé pour son court-métrage Zombies[4].

Biographie

Baloji signifie en swahili[1] - [3] - [5] « homme de science » et « sorcier » au pluriel. Né d'une liaison illégitime, il quitte sa mère à 3-4 ans et part avec son père pour la Belgique, qui s'installe d'abord à Ostende, puis à Liège[1] - [5]. Baloji, qui ne s'exprimait qu'en swahili, se sent étranger à son entourage. « C'est ici que j'ai appris le français. J'étais le seul Noir de la classe, plus une attraction qu'un problème. Jusqu'à l'âge de 6 ans, l'école a été le seul endroit où je parlais », explique-t-il[1].

Il s'éloigne du milieu familial et quitte la maison à 15 ans. En maison pour jeunes, il s'investit dans le rap, fait la rencontre de jeunes rappeurs et forme avec eux le groupe Starflam. À la suite de divergences, Baloji quitte le groupe en 2004 et la musique[3]. Il explique : « Après notre album Survivant, nous n’avions plus de manager, donc on se gérait nous–mêmes. La démocratie dans un groupe, je ne pense pas que ce soit possible… (sourire) On n’a jamais eu de leader, quelqu’un qui prenait les décisions. Le fait de s’être réparti les tâches a tout rendu très difficile, c’était ingérable. On ne peut pas être joueur et entraîneur en même temps. De plus, je pensais avoir tout dit… On a connu le succès avec Survivant, puis l’échec avec Donne-moi de l’amour, et ça a encore compliqué les choses[6]. » C'est une lettre de sa mère, qu'il n'a plus vue depuis 1981, ainsi qu'un concours de poésie gagné à Paris qui le poussent à revenir dans le milieu[5].

Quatre ans plus tard, en 2008, il publie son premier album solo, Hotel Impala, qui est une réponse à la lettre de sa mère, où il raconte l'histoire de sa vie. L'album est certifié disque d'or et doublement récompensé aux Octaves de la musique 2008 (chanson française et artiste de l'année)[3] - [5]. Il participe à un concert parisien le 5 avril 2008 à La Cigale, dans le cadre du festival Blue Note[1].

Le , il publie son deuxième album solo, Kinshasa succursale, jour anniversaire de la table ronde congolaise dont Indépendance Cha Cha fut l’hymne et l’emblème interafricain[7] - [8].

En 2015 , il publie un nouvel EP intitulé 64 Bits and Malachite[2]. Il reçoit également l'octave Musiques urbaines lors des Octaves de la musique 2015. En 2017, son titre L’Hiver indien est présent dans la bande son du jeu FIFA 18[9].

En janvier 2018, il est récompensé dans la catégorie concert, au D6Bels Music Awards de la RTBF[9]. Le , il publie son troisième album solo, 137 Avenue Kaniama[10]. Il se verra décerner l'octave musiques du monde pour cet album lors des Octaves de la musique. Le morceau Peau de chagrin - Bleu de nuit, extrait de l'album, est accompagné d'un clip réalisé par l'artiste[11]. L'année suivante, il gagnera un autre octave, celui du spectacle/concert de l'année.

Discographie

Albums studio

EP

  • 2015 : 64 Bits and Malachite

Filmographie

En tant que metteur en scène

  • 2019 : Zombies (RDC, Belgique)

En tant qu'acteur

  • 2011 : Bullhead (Rundskop)
  • 2017 : Hoe kamelen leeuwen worden
  • 2019 : Binti

Participations

Récompenses

Prix & festivals pour ZOMBIES :

  • 2020 :

Prix Festivals Connexion Auvergne-Rhône-Alpes[12] / Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand, France

Best Experimental Short[13] / Guanajuato International Film Festival, Mexique

International Film Festival Rotterdam, Pays-Bas

Festival Internacional de Curtas Metragens de São Paulo, Brésil

  • 2019 :

Principal Prize[14] / International Short Film Festival Oberhausen, Allemagne

BFI London Film Festival

Best International Short[15] / Tourne-Film Festival Lausanne, Suisse

Best cinématography / Ostend Film Festival, Belgique

Best Experimental Short / Nova Frontiere Film Festival, USA

Best Music Award / Bucharest International Dance Film festival, Romania

Grand Prix du Jury et Prix du Public / 25 FPS Festival, Croatie

Best Film - catégorie EMERGING / Los Angeles Fashion Film Festival, USA

Best Styling in Video in association with i-D / UK Music Awards, Royaume-Uni

Award Of Merit / Global Short, USA

Honorable Mention: Experimental Film / Florence Film Awards, Italy

Marcin Prize From Young Jury People / International Young Audience Film Festival Ale Kino, Pologne

Streaming film of the Year / MUBI Audience awards 2019


BALOJI

  • Nommé dans la catégorie « Meilleur espoir masculin » aux Magritte du cinéma en 2020 pour son rôle dans le film Binti

- Artiste solo Masculin de l’année

- Concert de l’année

Notes et références

  1. « Baloji, sorcier du Congo belge », sur Le Monde, (consulté le ).
  2. « Baloji : "MHD existe aussi grâce à des projets comme les miens" », sur surlmag, (consulté le ).
  3. « Baloji, l'Afropéen », sur La Libre, (consulté le ).
  4. « Court-métrage Zombies »
  5. « Baloji », sur crammed.be (consulté le ).
  6. Frédéric Vandecasserie, « Baloji, entre Meuse et Zaïre », sur nowmagazine.be, (consulté le ).
  7. « « Kinshasa Succursale », le voyage musical de Baloji », sur Afrik, (consulté le ).
  8. « Baloji, "on the road again" », sur La Libre, (consulté le ).
  9. « Le rappeur Baloji revient avec un nouvel album écorché vif et diablement créatif », sur PAM | Pan African Music, (consulté le )
  10. « Baloji – Peau de Chagrin / Bleu de Nuit (Clip) », sur Talents2kin, (consulté le )
  11. Nadialna, « [Musique] Baloji : Peau de chagrin / Bleu de nuit », sur Dialna, (consulté le )
  12. « Palmarès 2020 Festival international du court métrage de Clermond-Ferrand »
  13. « Palmarès GIFF 2020 »
  14. « Award winners 2019 - International Short Film Festival Oberhausen »
  15. « Sélection 2019 - Tourne-Films Festival Lausanne »

Liens externes

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