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Balls to the Wall

Balls to the Wall est le cinquiÚme album du groupe allemand de heavy metal Accept, sorti en 1983. Cet album est généralement considéré comme un des meilleurs du groupe aux cÎtés des albums Metal Heart, Restless and Wild et Breaker. Le titre phare Balls to the Wall est certainement la chanson la plus célÚbre de toute la discographie du groupe. L'album est aussi considéré comme un des albums les plus incisifs du groupe aux cÎtés de Restless & Wild, aussi bien en terme musical qu'en termes de paroles.

Balls to the Wall
Album de Accept
Sortie DĂ©cembre 1983
Enregistré Juillet-août 1983
Durée 45:13
Genre Heavy metal, speed metal
Producteur Dieter Dierks
Label CBS Records
Critique

Rock & Folk (favorable) [1].
Best (favorable) [2]
Metal Attack (favorable)[3].
Enfer Magazine (mitigé) [4]
AllMusic 4.5/5 Ă©toiles[5]
Martin Popoff, 10/10 Ă©toiles[6]
Sputnikmusic, 4/5 Ă©toiles[7]
The Metal Crypt, 5/5 Ă©toiles[8]

Albums de Accept

Musique

L'album fut qualifié par le critique Martin Popoff comme le plus grand album de metal des années 1980[9].

DĂšs sa sortie, la chronique d'un des magazines de l'Ă©poque, Metal Attack, est unanime :

« Difficile de trouver des formules pour parler de Balls to the Wall. À cause d'une raison trĂšs simple : rien dans la musique d'Accept n'est fondamentalement original. Et pourtant
 et pourtant, cet album est fondamentalement fabuleux ! Comment expliquer ce miracle. [
] Un mot peut aider Ă  comprendre, et ce mot est magie
 ou si vous prĂ©fĂ©rez gĂ©nie pour transfigurer ce qu'on croyait rabĂąchĂ© un milliard de fois en un son neuf. Écoutez bien "Balls to the Wall", le morceau titre : jamais encore aucun groupe n'avait portĂ© Ă  ce paroxysme impitoyable le caractĂšre d'hymne guerrier du metal. Une violence, une puissance, une incandescence, qui se poursuit sur "London Leather Boys" avec une intensitĂ© qui ne se dĂ©ment pas un instant. [
] Accept n'est pas un nouveau Led Zep ou Deep Purple, mais un hĂ©ritier qui a su assimiler tout ce que lui ont lĂ©guĂ© ses ainĂ©s pour se frayer sa propre voix royale[3] »

Hervé Picart dans le magazine Best rejoint cette analyseː selon lui il n'y a rien d'original ou de particuliÚrement nouveau dans cet album et pourtant, selon lui, le disque bénéficie "d'une caractÚre hors du commun et d'une véritable magie" [2]

« "Ainsi tout au long des dix morceaux qui composent ce disque [...] quelque chose se passe qui transmue ce hard ordinaire en une poudriĂšre. Plus cela avance, plus vous sentez une invincible pression vous aplatir, plus la voix d'Udo vous met les nerfs Ă  vif. Tout est misĂ© sur le feeling, sur un peu banal investissement de rage, et le riff que n'importe quel tĂącheron hard aurait rendu assommant au sens figurĂ© devient assommant au sens propre. En cela, les Allemands mĂ©ritent le succĂšs - tardif- qui leur Ă©choit Ă  prĂ©sent, car ils possĂšdent cette prĂ©cieuse vigueur, cette flamme corrosive qui forment l'Ăąme du rock.Voici donc la premiÌ Ăšre partie de balle au mur qui s'achĂšve par l'effondrement du mur[2]. »


Comme le chanteur l'explique rĂ©trospectivement, l'album et la tournĂ©e qui s'ensuivit eurent un impact trĂšs important sur leur carriĂšre. C'est cet album qui permit au groupe de percer au niveau mondial, et notamment aux États-Unis et au Canadaː

« C'est notre album le plus connu dans le monde, je pense. C'Ă©tait un disque vraiment important pour nous. Il nous a permis de tourner aux USA et d'y avoir le succĂšs. Nos premiers concerts lĂ -bas ont eu lieu sur la CĂŽte Est, en ouverture de KISS. Quand je suis montĂ© sur scĂšne pour notre premier show, j'ai Ă©tĂ© surpris, il y avait plus de 20 000 personnes qui nous regardaient. C'est un pays vraiment diffĂ©rent des autres, que ce soit pour le public ou pour le business. Ce fut une expĂ©rience enrichissante. De plus, c'Ă©tait marrant de voir qu'un groupe comme KISS nous connaissait dĂ©jĂ . Ce sont eux qui nous ont demandĂ© de venir jouer avec eux ! Ensuite on a ouvert pour Ozzy Osbourne, Iron Maiden, Mötley Crue, ... On avait prĂ©vu de tourner lĂ -bas Ă  peu prĂšs trois mois et on y est restĂ©s dix mois ! A la fin, on jouait en tĂȘte d'affiche devant des parterres de sept ou huit mille personnes. C'Ă©tait un Ă©norme succĂšs pour un combo allemand[10]. »

Textes

Cet album marque aussi un tournant notable dans l'orientation des paroles du groupe. C'est Ă  partir de cet album que l'Ă©criture des textes sera dĂ©sormais assurĂ©e par un mystĂ©rieux auteur signant sous le pseudonyme de Deaffy. Ce n'est qu'Ă  la fin des annĂ©es 1990 que l'identitĂ© du parolier sera rĂ©vĂ©lĂ©e. Il s'agit de Gaby Hauke Hoffmann, la manager du groupe et femme du guitariste Wolf Hoffmann. La participation de Deaffy Ă  l'Ă©criture va sensiblement changer l'orientation thĂ©matique des chansons, avec un intĂ©rĂȘt plus marquĂ© pour des thĂ©matiques sociales et politiques. L'historique "Accept Remembered" retrace cet Ă©pisode :

« Avec la paroliÚre Deaffy, ils ont créé un album concept qui osa aborder des thÚmes des plus délicats et des plus controversés, et qui n'avaient jamais été traités auparavant dans le heavy metal. Des sujets traitant notamment de certains aspects politiques, de l'amour, de la sexualité, de l'engagement, de la responsabilité, de l'opposition aux formes d'addiction de tout type. Les thÚmes qui n'avaient jamais été explorés étaient présentés d'une façon qui inspira beaucoup à en discuter les différents points de vue. Les conceptions personnelles d'Accept divisÚrent les opinions, et ce encore aujourd'hui, du fait du caractÚre controversé des paroles. Néanmoins, Accept acquirent un respect indiscuté au regard de leur responsabilité en musique. C'est ainsi qu'ils se positionnÚrent par le passé et c'est ce qu'ils représenteront à jamais[11]. »

Certaines chansons véhiculent des messages de rébellion aux connotations anarchistes notamment "Balls to the Wall", "Fight It Back" ou "Guardian of the Night". D'autres font écho à des modes de vie (sociaux ou sexuels) considérés comme marginaux par la société ("London Leather Boys", "Head Over Heels", "Lovechild"), d'autres abordent la question complexes des relations humaines, sentimentales ou sexuelles ("Losing more Than You Ever Had", "Losers and Winners", "Turn Me On").

"Balls to the Wall", la chanson Ă©ponyme, traite Ă  plusieurs niveaux mĂ©taphoriques de l'asservissement des ĂȘtres humains dans le monde, en tant qu'esclaves des divers systĂšmes et institutions, ("Too many slaves in this world die by torture and pain", "Boundage is over Human race") et qu'un jour ils se rĂ©veilleront, briseront leur chaĂźnes et renverseront leurs oppresseurs. ("One day the tortured stand up and revolt against the Evil." "Watch the Damned, they're gonna break their chains, You can't stop them. They're coming to get you"). À cet Ă©gard, Stefan Kaufmann, dans une interview, y Ă©voque une des interprĂ©tations possibles :

« Balls to the Wall, parle de la situation des hommes en général et de leur statut d'esclaves, vis-à-vis des institutions du systÚme. Lorsque tu fais tout pour sortir de l'orniÚre de départ dans laquelle tu évolues et que rien ni personne ne daigne te donner un coup de main, tu es devant un mur d'indifférence. Et c'est ce mur qu'il faut arriver à franchir pour te dépasser[12]. »

"London Leather Boys", dans son sens le plus littéral, parle du mode de vie marginale de bikers londoniens. Certains auteurs et auditeurs ont vu des allusions homosexuelles, qui ont été à la fois confirmées et démenties par les membres du groupe. (voir la section controverses)

"Fight it Back", est une chanson aux accents anarchistes, se plaçant du point de vue d'un individu rejetant les modes de vie conformistes et normatifs de la société, ainsi que toute compromission avec ses normes admises, préconisant l'indépendance et refusant de cautionner les crimes de la société et de se conformer à ses attentes. ("You'll never find me, Like you hope that I am, You'll never treat me like you think you can, Be always independent, Surrendering no way, I won't deal with crimes of society").

"Head Over Heels" évoque le trouble et la curiosité d'une personne découvrant la vie nocturne d'un parc en ville et y observant des libertins faire l'amour dans l'obscurité.

"Losing More than You Ever had" se place du point d'une personne cherchant Ă  raisonner et Ă  tenir Ă  distance un ex-petit ami de sa compagne, qui, haineux et brĂ»lant de jalousie, est prĂȘt Ă  tuer pour pouvoir la ramener Ă  ses cĂŽtĂ©s. Le (ou la) protagoniste rappelle Ă  cet ex-petit ami combien il s'est mal comportĂ© avec elle, au point de la conduire au bord du suicide. Il (elle) tente de lui faire prendre conscience que sa compagne s'est Ă©panouie dans sa nouvelle relation et que ses tentatives pour regagner son cƓur sont vaines.

 "Love Child" aborde le thĂšme de l'homosexualitĂ© masculine et de l'identitĂ© de genre. Elle Ă©voque le trouble intense d'un homme qui se dĂ©couvre des attirances sexuelles envers un autre homme ("Feeling the power of lust when the guy's passing by. Wrecking one's brain and I'm going insane don't know why"). La chanson Ă©voque aussi son incertitude quant Ă  son identitĂ© sexuelle ("Don't know what I am, a woman or a man"). Mais il revendique son droit Ă  ce qu'on le laisse tranquille et qu'on ne le maltraite pas pour ce qu'il est ("I'm doing all I can. But I'm what I am. Leave me alone - don't mistreat me"). Cette chanson fut une des causes principales de controverses autour du groupe, qui fut attaquĂ©, aux États-Unis pour leurs supposĂ©es orientations homosexuelles et qui valut Ă  l'album d'ĂȘtre cataloguĂ© comme du "gay metal" (voir la section controverses).

Couverture

La couverture présente le gros plan d'une cuisse nue et du poing d'un individu en perfecto tenant une balle dans sa main. Cette photo est parfois considérée comme iconique par le fans[13]. Elle a aussi soulevé des interrogations quant à son sens au regard du contenu musical et donné lieu à des spéculations quant à l'identité de la personne photographiée[13]. Le guitariste Wolf Hoffmann précise qu'il ne s'agit pas de membres du groupe, comme cela l'a parfois été hypothétisé[13]:

« Il s'agit d'un boxer, un de ces entraßneurs personnels. C'est [la manager et paroliÚre] Gaby [Hauke] qui eut l'idée de cette couverture. On l'adorait, car elle était puissante et si symbolique. Les gens l'ont traduite de différentes maniÚres, mais la chanson "Balls to the Wall" parlait de se soulever contre les agressions et l'oppression et de se révolter contre les oppresseurs. Donc le gars avec son poing serré semblait avoir dans ce contexte[13]. »

Pour le bassiste Peter Baltes le choix de cette pochette a aussi Ă©tĂ© motivĂ© par le fait qu'elle Ă©tait provocatrice et que c'est qu'ils recherchaient pour le premier album concept (Metal Forces Magazine, 1986, page 5). Cette couverture sera l'une des causes des controverses autour de l'album (voir la section suivante). Avec le recul le guitariste Wolf Hoffmann reste malgrĂ© tout Ă©tonnĂ© de son impact: "Nous n'imaginions pas combien le fait d'avoir la photo de la cuisse poilue d'un gars pourrait ĂȘtre aussi controversĂ©e aux États-Unis"[13].

Controverses

Le groupe a Ă©tĂ© attaquĂ© pour la thĂ©matique de l'album Balls to the Wall que certains jugeaient centrĂ© sur l'homosexualitĂ©[14]. Ces attaques sont dues notamment Ă  la chanson "Love Child" qui traite des problĂšmes d'identification d'un homosexuel dans la sociĂ©tĂ©[15], mais aussi Ă  cause de l'imagerie provocatrice et ambiguĂ« de la couverture et des photos de session. Ce qui a valu au groupe d'ĂȘtre vu comme un groupe de metal gay Ă  l'Ă©poque. Cette image fut Ă©galement renforcĂ©e selon Georges Lynch, par des mĂ©disances propagĂ©es par le groupe Mötley CrĂŒe, Ă  l'Ă©poque oĂč ils tournaient ensemble. Un photographe aurait demandĂ© aux deux groupes de poser nu sous la douche, le groupe amĂ©ricain aurait dĂ©clinĂ©, et Ă  la suite de ce refus, le groupe Accept aurait alors donnĂ© son accord. C'est Ă  partir de cela que les Mötley CrĂŒe auraient lancĂ© la rumeur[16].

Du fait du propos de la chanson "Love Child", certains auditeurs, par association d'idĂ©es, ont cru voir aussi le thĂšme de l'homosexualitĂ© dans d'autres chansons comme "London Leather Boys" et "Turn me on" qui pourtant n'auraient rien Ă  voir avec le sujet. Le texte de "London Leather Boys", dans son sens le plus littĂ©ral, parle du mode de vie des bikers, selon lui et "Turn me on" ferait rĂ©fĂ©rence Ă  une anecdote coquine d'un de leurs Roadies[17]. À cet Ă©gard, Hoffmann dĂ©ment que les textes de "London Leather Boys" aient un rapport avec la thĂ©matique gay[18]. Toutefois Stefan Kaufmann, dans une interview Ă  Enfer Magazine (1983), confirmait, au contraire, que la chanson traitait du thĂšme de l'homosexualitĂ©[19]. En revanche dans d'autres interviews, kaufmann dĂ©crit lui aussi le morceau comme une chanson sur les bikers. Il commente d'ailleurs la controverse Ă  propos de cet album en ces termes :

« J'ai Ă©tĂ© surpris par beaucoup de choses. [
] D'abord, "Balls to The Wall" fut qualifiĂ© de premier album de "gay metal", puis il fut dit que cela parlait du mur de Berlin, et personne n'a pris la peine de lire les paroles. Cela parlait des minoritĂ©s, c'est tout. Par exemple, "London Leather Boys" parlait de punks ou de bikers ou quelque chose du genre (Udo parle de bikers), profitant de la vie. Ce sont des gens normaux, c'est juste qu'ils ont l'air diffĂ©rents et qu'ils se comportent de façon diffĂ©rente. Mais ce sont des gens normaux, juste une autre minoritĂ©. Et "Love Child" est centrĂ© sur les gays, c'est vrai, mais c'Ă©tait principalement pour parler de la façon dont les gens sont opprimĂ©s[20]. »

Wolf Hoffmann a également commenté l'affaire, en rétorquant aux interviewers qui lui posaient la question :

« Vous, les amĂ©ricains, vous ĂȘtes tellement coincĂ©s Ă  ce sujet. En Europe, ça n'a jamais eu d'importance
 On voulait juste ĂȘtre un peu polĂ©miques et diffĂ©rents en touchant Ă  ces sujets sensibles, parce que ça nous faisait de la pub, et en vĂ©ritĂ© ça a fabuleusement bien marchĂ©, vous savez. Et puis, on souhaitait avoir des textes qui aillent un peu au-delĂ  des naisieries habituelles du type "Cherry Pie"[21]. »

Il a expliqué que le concept était une idée de sa femme Deaffy (alias Gaby Hoffmann) qui visait principalement à une légÚre provocation en tapant dans les tabous. La paroliÚre a elle aussi démenti les allégations concernant les soi-disant orientations homosexuelles du groupe et de certaines autres chansons. En revanche, elle a toujours clamé se positionner contre toute discrimination des minorités, y compris l'homophobie.

« J'ai toujours Ă©tĂ© trĂšs rebelle et en aucun cas je n'aurais Ă©crit quelque chose de "normal" ! Jamais ! La question de l'orientation sexuelle Ă  propos du contexte de certains textes n'est que spĂ©culation et pure interprĂ©tation de gens extĂ©rieurs. Ce groupe en tant qu'individus a si peu Ă  voir avec les controverses et absolument rien en particulier avec quoi que ce soit d'autre que d'ĂȘtre vraiment hĂ©tĂ©ro. Tout ce que je peux dire, c’est que les paroles ont un sens plus profond et cela me surprend que le public ait si peu cherchĂ© Ă  aller au-delĂ  d’une seule interprĂ©tation. Cependant, cela aura valu au groupe d’ĂȘtre le tout premier Ă  s’engager dans de telles controverses. Bon nombre de groupes cĂ©lĂšbres prĂ©cisent qu’Accept a Ă©tĂ© trĂšs innovant et fut une source d’inspiration de par leur hardiesse Ă  aborder ces problĂšmes de la vie quotidienne ; des questions de justice Ă  celles de l’euthanasie, etc.)[22] »

Stefan Kaufmann va dans le mĂȘme sens que Deaffy au niveau de son positionnement contre l'homophobie. Dans une interview Ă  Enfer Magazine en 83, il remarquait Ă  propos de cette thĂ©matique de l'homosexualitĂ© qu'ils avaient abordĂ© :

« C'est un phénomÚne qu'il faut prendre en considération ; car il existe à une grande échelle et il faut démystifier. En fait c'est un phénomÚne de société qu'il est nécessaire de prendre comme tel. Pendant longtemps les homosexuels ont été considérés comme des fous et des malades. Or il est temps de respecter ces gens là, d'ouvrir nos esprits qui sont souvent obtus[23]. »

Pour Martin Popoff, ce positionnement gay-friendly avait de quoi surprendre dans le contexte du metal de l'époque encore fortement dominé par une ambiance ultra-masculiniste[24].

Liste des chansons

  1. Balls to the Wall – 5:50
  2. London Leatherboys – 3:57
  3. Fight It Back – 3:30
  4. Head over Heels – 4:19
  5. Losing More Than You've Ever Had – 5:04
  6. Love Child – 3:35
  7. Turn Me On – 5:12
  8. Losers and Winners – 4:19
  9. Guardian of the Night – 4:25
  10. Winter Dreams – 4:45

Il existe deux remasters différents qui incluent deux titres bonus :

2001 Remaster

  • Head over Heels (live)
  • Love Child (live)

2002 Remaster'

  • Up to the Limit (live)
  • Head over Heels (live)

Ces chansons sont en fait tirés de Kaizoku-Ban.

Credits

Notes

  1. Jean-Sylvain Cabot, chronique de Balls to the Wall, in Rock & Folk, n°206 MARS 1984
  2. Hervé Picart, Chronique de Balls to the Wall in Best, no 186, janvier 1984, p. 93
  3. Chronique de Balls to the Wall in Metal Attack, no 2, novembre 1983, p. 35
  4. "Chronique de Balls to the Wall, Enfer Magazine, Octobre 1983
  5. (en) Eduardo Rivadavia, « Accept Balls to the Wall review », AllMusic, Rovi Corporation (consulté le )
  6. (en) Martin Popoff, The Collector's Guide to Heavy Metal : Volume 2 : The Eighties, Burlington, Ontario, Canada, Collector's Guide Publishing, , 432 p. (ISBN 978-1-894959-31-5)
  7. (en) Edward Pickman Derby, « Accept - Balls to the Wall », Sputnikmusic, (consulté le )
  8. (en) Pierre BÚgin, « Accept - Balls to the Wall », The Metal Crypt.com, (consulté le )
  9. Popoff, Martin. The Collector's Guide To Heavy Metal Volume 2: The Eighties. Toronto: Collector's Guide Publishing, 2005. p. 429.
  10. Sebastien Baert, « Accept par Udo », Hard Rock Magazine, no 31, février 1998, p.58
  11. Libre traduction du passage suivant "With lyricist DEAFFY, they created a concept album that dared to discuss the most delicate and controversial themes previously unheard of in Heavy Metal. Topics included: politics, love, sexuality, church, consciousness, responsibility, and anti-addiction of any kind. Themes that had never been explored before were presented in a way that inspired many to discuss different viewpoints. ACCEPT's own personal beliefs became an issue that has divided people's opinions about ACCEPT until this very day because of the controversial context. Nevertheless, ACCEPT received undisputed respect for their responsibility in music. That is what they have stood for in the past and that's what they will represent forever.""Accept Remembered" in Wolfhoffmann.com (1999)Archives de Wolfhoffmann.com
  12. Touchard Philippe, "Interview avec Stefan kaufmann", Enfer magazine, no 7, 1983, p. 9
  13. Interview GuitarWorld avec le guitariste Wolf Hoffmann
  14. http://www.martinpopoff.com/html/yeold_archives/accept.html
  15. Ye Old Metal
  16. "Y'know all this "ACCEPT ARE GAY" stuff came from the CRUE. Some photographer asked both bands to pose in the shower
NAKED! The CRUE said no way. So ACCEPT said O.K.!! So the CRUE yelled out OH NO! FLAKES!" (Metal Forces Magazine, 1986, page 5).
  17. interview
  18. - Bouquet : "Alors justement, parle nous de London Leather Boys" - Kauffmann : "C'est une chanson qui traite de l'homosexualité" Touchard Philippe, "Interview avec Stefan kaufmann", Enfer magazine, no 7, 1983, p. 9
  19. cf: Poppoff Martin - "Accept-Balls to the Wall" ; Libre traduction du passage suivant "I was surprised about a lot of things. So first Balls To The Wall was called the first gay metal album, then it was about the Berlin Wall, and nobody cared about reading the lyrics. It was actually about minorities, that's it. For example, 'London Leatherboys' was about punks or bikers or whatever (Udo says bikers), enjoying their life. They're normal people, they just look different and they behave different. But they're normal people, another minority. And 'Love Child' was about gays, true, but it's basically about people who are suppressed.
  20. [Libre traduction de "You Americans are so uptight about this. In Europe it was never a big deal...we just wanted to be controversial and different and touch on these touchy subjects, because it gave us good press and it worked fabulously, you know". interview avec Wolf Hoffmann
  21. interview avec Gaby HoffmanLibre traduction de "I have been very rebellious and by no means I would have written anything "normal"! Never! The sexual question about the context of certain lyrics are mind games and pure interpretation from outsiders. This is a band who has as individuals -so little to do with controversy and absolutely nothing in particular with anything but being VERY straight. I can only say, all the lyrics have much deeper meaning than that and it surprised me, how little the public tried to find something else, than only one interpretation. However, it made the band one of the very, very first who have been in such a controversy - many famous bands mentioned that ACCEPT have been very innovative and inspiring, because of their boldness to mention everyday life problems - from justice to mercy killing and so on
.."
  22. Touchard Philippe, "Interview avec Stefan kaufmann", Enfer magazine, no 7, 1983, p. 9
  23. "It was certainly an eyebrow-raiser within the he-man metal world of 1984"
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