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Baie Kikendatch

La baie Kikendatch est un plan d'eau douce menant à l’émissaire du réservoir Gouin, dans territoire de l'agglomération de La Tuque, en Haute-Mauricie, dans la région administrative de la Mauricie, dans la province de Québec, au Canada.

Baie Kikendatch
GĂ©ographie humaine
Pays cĂ´tiers Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
RĂ©gion Mauricie
MRC La Tuque
GĂ©ographie physique
Type Baie
CoordonnĂ©es 48° 22′ 17″ nord, 74° 10′ 10″ ouest
Longueur 13,4 km
Largeur
· Maximale 4,2 km
· Minimale 0,6 km
GĂ©olocalisation sur la carte : Mauricie
(Voir situation sur carte : Mauricie)
Baie Kikendatch
Géolocalisation sur la carte : Québec
(Voir situation sur carte : Québec)
Baie Kikendatch
GĂ©olocalisation sur la carte : Canada
(Voir situation sur carte : Canada)
Baie Kikendatch

Cette baie est surtout comprise dans le canton de Levasseur, sauf l’entrĂ©e (cĂ´tĂ© Ouest) de la baie situĂ©e dans le canton d’Aubin. Ă€ la suite de l’érection complĂ©tĂ©e en 1948 du barrage Gouin, la « baie Kikendatch Â» est devenu une extension du lac Brochu situĂ© plus au Nord-Ouest, soit Ă  l’extrĂŞme Est du rĂ©servoir Gouin.

Les activités récréotouristiques constituent la principale activité économique du secteur. La foresterie arrive en second. Une base civile d’hydravions est aménagée en haut du barrage Gouin.

La route 400, reliant le barrage Gouin au village de Parent, dessert la partie Sud de la baie Kikendatch, ainsi que les vallĂ©es des rivières Jean-Pierre et Leblanc ; cette route dessert aussi la pĂ©ninsule qui s’étire vers le Nord dans le rĂ©servoir Gouin sur 30,1 km. Quelques routes forestières secondaires sont en usage Ă  proximitĂ© pour la foresterie et les activitĂ©s rĂ©crĂ©otouristiques.

La surface de la baie Kikendatch est habituellement gelée de la mi-novembre à la fin avril, toutefois la circulation sécuritaire sur la glace se fait généralement du début décembre à la fin de mars. La gestion des eaux au barrage Gouin peut entrainer des variations significatives du niveau de l’eau particulièrement en fin de l’hiver où l’eau est abaissée en prévision de la fonte printanière.

GĂ©ographie

Baie Kikendatch

BarrĂ©e Ă  l’Est par le rĂ©servoir Gouin, cette baie comporte une longueur de 13,4 km dans le sens Est-Ouest ressemblant Ă  un avant-bras dont la main est orientĂ©e vers l’Est et agrippant une montagne dont le sommet est Ă  577 m. Le barrage Gouin est sis entre cette montagne et une autre (sommet Ă  611 m) situĂ©e en face Ă  2,8 km plus au sud-ouest. Ă€ la suite de la construction du rĂ©servoir Gouin en 1948, cette baie compte 36 Ă®les dont la plus importante a une longueur de 2,4 km.

La partie Nord-Est de la baie Kikendatch comporte la "baie au Petit Vison" ayant une forme plutôt complexe et trois grandes îles barrant son entrée. Cette baie est enclavée entre les montagnes.

Ainsi, la baie Kikendatch est formé par le barrage Gouin lequel est localisé à :

  • 4,4 km Ă  l’Ouest de l’embouchure de la rivière Wabano (confluence avec la rivière Saint-Maurice) ;
  • 71,0 km au Sud-Est du centre du village de Obedjiwan lequel est situĂ© sur une presqu’île de la rive Nord du rĂ©servoir Gouin ;
  • 55,3 km au Nord-Ouest du centre du village de Wemotaci (rive Nord de la rivière Saint-Maurice) ;
  • 142 km au Nord-Ouest du centre-ville de La Tuque ;
  • 252 km au Nord-Ouest de l’embouchure de la rivière Saint-Maurice (confluence avec le fleuve Saint-Laurent Ă  Trois-Rivières)[1].

Les bassins versants voisins du « baie Kikendatch Â» sont :

À partir de ce barrage, le courant emprunte la rivière Saint-Maurice jusqu’à Trois-Rivières.

Toponymie

Cet hydronyme identifiant cette baie sous le spĂ©cifique « Kikendatch Â» (graphie « Kirkendatch Â» utilisĂ©e dans l'introduction de la Description des cantons arpentĂ©s... (1889) origine du transfert du nom du poste de traite qui avait Ă©tĂ© Ă©tabli Ă  20 km au nord-ouest du barrage Gouin.

En 1832, la carte d'Arrowsmith (intitulĂ©e British North America) identifiat ce poste, comme « centre des missions du Haut-Saint-Maurice Â» par le curĂ© de Yamachiche, SĂ©vère-Nicolas Dumoulin (1793-1853), premier missionnaire, en 1837, Ă  visiter la population des Attikameks depuis le voyage du père Jacques Buteux en 1651.

Dans son journal de 1806, Jean-Baptiste Perrault parle de Kikèndâche. L'un de ses croquis indique un lac Kikèndàtche. Selon le père Georges Lemoine, ce toponyme est d'origine algonquine et signifie là où est la chaudière et désigne un endroit du rivage où le rocher est creusé en forme de chaudière. Variante : Baie Martel[2].

Le toponyme baie Kikendatch a été officialisé le par la Commission de toponymie du Québec, soit à sa création[3].

Notes et références

  1. Distances mesurées à partir de l'Atlas du Canada (publié sur Internet) du Ministère des ressources naturelles du Canada.
  2. « Noms et lieux du QuĂ©bec Â», publiĂ© par la Commission de toponymie du QuĂ©bec en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustrĂ© imprimĂ©, et sous celle d'un cĂ©dĂ©rom rĂ©alisĂ© par la sociĂ©tĂ© Micro-Intel, en 1997, Ă  partir de ce dictionnaire.
  3. Commission de toponymie du Québec - Banque de noms de lieux - Toponyme : "Baie Kikendatch".

Voir aussi

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