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BĂ©luga du Saint-Laurent

Les bélugas du fleuve Saint-Laurent sont une population de bélugas endémique à la province de Québec, isolée géographiquement des autres populations fréquentant les eaux de l'océan Arctique[1].

BĂ©luga adulte

Cette population a vĂ©cu une pression de chasse importante jusqu'Ă  l'adoption d'un moratoire en rapport Ă  cette activitĂ© en 1979[2]. Depuis le dĂ©but du suivi de la population en 1980, le nombre d'individus rapportĂ© annuellement stagne autour de 600 Ă  800 individus[3]. Les raisons pour la situation prĂ©caire actuelle incluent la pollution anthropique telle l'utilisation passĂ©e de polluants organiques persistants (POP) avant leur bannissement comme les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)[4] et les dichlorodiphĂ©nyltrichloroĂ©thanes (DTT)[5], les pathogĂšnes prĂ©sents dans les eaux qu'ils frĂ©quentent, la prolifĂ©ration d'algues toxiques et autres dĂ©rangements causĂ©s par l'humain comme les perturbations sonores causĂ©es par les bateaux[6].

Historique et démographie

Les donnĂ©es historiques en lien avec le dĂ©but de la chasse au bĂ©luga proviennent de lettres Ă©crites Ă  la main dĂ©crivant cette pĂȘche. Les lettres les plus anciennes ont Ă©tĂ© datĂ©es Ă  l'aube des annĂ©es 1750, oĂč la popularitĂ© de la chasse a explosĂ©[7] - [8]. Le taux de capture Ă  ce temps a Ă©tĂ© estimĂ© Ă  environ une centaine de bĂ©lugas par piĂšge installĂ© et pouvait atteindre jusqu'Ă  prĂšs de 1 000 individus par saison de chasse[9]. De plus, la chasse sportive de cet animal Ă©tait encouragĂ©e en offrant une compensation monĂ©taire pour chaque queue de bĂ©luga rapportĂ©e. Cette pression de pĂȘche Ă©tait renforcĂ©e par la pensĂ©e populaire que les bĂ©lugas Ă©taient une espĂšce nuisible puisqu'ils se nourrissaient de poissons convoitĂ©s par la pĂȘche commerciale[10]. ConsidĂ©rant que cet animal est une espĂšce Ă  reproduction lente[1], les abattages reliĂ©es Ă  cette croyance ont contribuĂ© Ă  engendrer un impact Ă©norme sur leur dĂ©mographie. Le premier rapport constatant le dĂ©clin inĂ©vitable fut publiĂ© en 1978, un an avant l'interdiction officielle de leur pĂȘche[11]. Ce rapport stipulait que le nombre de bĂ©lugas vivant dans l'estuaire du fleuve Saint-Laurent durant ses annĂ©es oscillait entre 300 et 350 seulement[12]. Ce dĂ©clin sera confirmĂ© par une deuxiĂšme Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 1982[13]. En rĂ©ponse aux rĂ©sultats du premier rapport, en 1979, le Gouvernement du Canada agrandit l'aire protĂ©gĂ©e du bĂ©luga afin d'inclure la population de l'estuaire du Saint-Laurent[14], puis, Ă  la suite du deuxiĂšme rapport, en 1983, lui donna officiellement le titre d'espĂšce menacĂ©e[15]. En 1988, un troisiĂšme rapport subsĂ©quent confirma la stagnation du nombre d'individus au cours des dix annĂ©es suivant le premier rapport[16].

Photo aérienne servant à dénombrer les individus d'une population

Suivant le changement de statut, de nombreux efforts de recensement[16] - [15] - [17] - [18] - [19] - [20] furent déployés afin de surveiller la fluctuation démographique subséquente aux mesures de protection contre la chasse mises en place par le Gouvernement du Canada. Malgré ceux-ci, le nombre de bélugas a continué de stagner entre 1980 et 1995, signifiant que la chasse intensive n'était pas le seul facteur contribuant au déclin de cette espÚce. Dans les années 1980, les polluants organiques persistants (POPs), en particulier le DDT et les biphényles polychlorés (BPCs), furent rapidement soupçonnés aprÚs avoir été découvert en quantités énormes dans les carcasses des bélugas, surtout chez les juvéniles[5] - [21]. De nombreuses études[22] - [23] - [24] - [25] confirmÚrent la relation entre le déclin de la population et ces polluants par la suite. Malgré ces découvertes alarmantes, les POPs ne seront bannis qu'en mai 2004 à la suite de l'adoption de la convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants[26].

En date de 2012, on estime le nombre d'individus Ă  889[27], ce qui est une lĂ©gĂšre augmentation en contraste aux analyses entre 1973-1995, dans lesquelles on mentionnait entre 300-700 individus[10]. Cependant, le taux de croissance normal pour une population de bĂ©luga en santĂ© devrait se situer entre 2.5% et 4%[28], alors que les valeurs mentionnĂ©es prĂ©cĂ©demment constituent un taux de croissance de moins de 1%[29]. De plus, la dĂ©mographie de la population actuelle n'est pas soutenable et risque de provoquer une chute de population encore plus importante dans les prochaines annĂ©es[27] si aucune action n'est entreprise, puisque le taux de juvĂ©niles est trop faible pour assurer un renouvellement de la population.

Entre les annĂ©es 1940 et 1980, le nombre de bĂ©lugas du Saint-Laurent a drastiquement diminuĂ©, passant d'environ 8 000 individus[30] - [31] Ă  moins de 1 000[17]. MalgrĂ© les efforts de conservation et le moratoire sur la pĂȘche de cet animal adoptĂ© par le Gouvernement du Canada en 1979[14], le groupe de baleine blanche stagne aux alentours de 700-900 individus depuis[27]. L'objectif Ă  long terme, visant un rĂ©tablissement d'au moins 70 % de la quantitĂ© de bĂ©lugas prĂ©-pĂȘcheries[32], demeure bien loin d'ĂȘtre atteint. Les causes expliquant le dĂ©clin si important sont nombreuses.

  • RĂ©partition annuelle :  actuelle (2010) /  Ă©tendue historique (1930)
    Aire de répartition : actuelle (2010) / étendue historique (1930)
  • Aire de rĂ©partition principale  actuelle (2010) /  Ă©tendue historique (1930)
    Aire de répartition principale actuelle (2010) / étendue historique (1930)

Polluants organiques persistants

La présence de polluants organiques persistants (POPs) en quantités anormalement élevées dans les tissus adipeux des bélugas habitant dans l'estuaire du Saint-Laurent est sans doute l'une des causes les plus importantes du déclin[5] - [33]. Leurs niveaux de mercure, biphnényles polychlorés (BPCs) et DDT, tous considérés POPs, ont tous été établis à largement supérieurs à ceux que l'on retrouve dans les tissus des autres bélugas vivant dans l'océan Arctique[24] - [34].

Les POPs, avant leur interdiction d'utilisation en 2004, se sont accumulĂ©s dans l'environnement Ă  la suite ded la combustion de certains composĂ©s nĂ©cessaires Ă  la synthĂšse de produits chimiques, Ă  l'utilisation de produits chimiques considĂ©rĂ©s POPs dans l'industrie agroalimentaire (par exemple, le DDT, un pesticide efficace mais nĂ©faste pour l'environnement) et Ă  la suite de leur synthĂšse dans la production industrielle en tant que sous-produit [35] - [25]. Ils appartiennent Ă  la catĂ©gorie de molĂ©cules hydrophobes et lipophiles. Or, une molĂ©cule hydrophobe lipophile en milieu marin se stockera prĂ©fĂ©rentiellement dans le corps des organismes, plus spĂ©cifiquement dans leurs tissus adipeux, ce qui explique leur accumulation dans le corps des mammifĂšres marins[35]. De plus, le mĂ©tabolisme des bĂ©lugas est trĂšs lent, ce qui signifie que le taux d'Ă©limination mĂ©tabolique des substances nocives comme les POPs s'en retrouve Ă©galement rĂ©duit, ce qui les prĂ©dispose Ă  accumuler de plus en plus de substances toxiques dans leurs tissus. CouplĂ© au fait que les bĂ©lugas sont au sommet d'un rĂ©seau trophique oĂč les proies absorbent Ă©galement des POPs, il est facile pour eux d'accumuler rapidement des niveaux de POPs hautement toxiques dans leurs tissus[36].

Tel qu'attendu, les carcasses de bélugas qui ont été examinées démontraient une valeur atypiquement élevée de POPs relié aux zones industrialisées et fortement peuplées du bord du Fleuve Saint-Laurents[37]. Largement documentés comme des composés chimiques toxiques ayant des conséquences néfastes sur les organismes, les POPs pourraient affecter la longévité et la survie des bélugas de plusieurs façons.

Effets sur le systĂšme reproductif

Les polluants environnementaux en général possÚdent souvent des effets néfastes sur la capacité à se reproduire[38]. Chez les animaux marins, la corrélation entre une eau chargée de polluants et la défaillance reproductive a été établie entre autres chez les phoques qui souffraient de sténose utérine lorsque la concentration de BPCs dans l'eau dépassait un certain seuil[39] - [40]. Les POPs sont aussi connus pour causer, chez les organismes marins, des naissances prématurées[41], un niveau de testostérone hors normes[42] et une progéniture moins nombreuse en raison du dysfonctionnement de l'appareil reproducteur des femelles[43]. Dans l'optique du béluga du Saint-Laurent, de telles répercussions sont soupçonnées puisque la démographie de la population est anormale (peu de juvéniles et peu de femelles gravides) et qu'il n'y a pas eu de croissance importante en termes du nombre d'individus depuis plusieurs dizaines d'années[27] - [10]. L'observation de l'utérus des carcasses des femelles bélugas laissent croire que l'activité ovarienne est moindre chez les bélugas du Saint-Laurent que ceux dans l'océan Arctique[44].

Effets verticaux

Les bélugas femelles possÚdent en moyenne la plus faible concentration de POPs, et les juvéniles, la plus élevée, ce qui sous-entend un transfert vertical de polluants de la mÚre à sa progéniture par l'entremise du lait maternel[45] - [27]. Les juvéniles représentent le groupe d'ùge avec le plus faible taux de survie puisque leur sensibilité aux polluants est accrue comparé aux adultes.

Tumeurs

La prévalence des tumeurs au sein de cette population est énorme: sur 21 carcasses recensées entre 1988 et 1990, 12 d'entre elles exprimaient une ou plusieurs tumeurs[46]. Certaines étaient inoffensives alors que d'autres non, contribuant probablement à la mort prématurée de l'individu en question. Les tumeurs ne sont pas courantes chez les animaux marins: parmi la famille des cétacés, seulement 75 cas ont été répertoriés jusqu'à présent et 28 de ces 75 cas (37%) proviennent de la population de bélugas du Saint-Laurent[46]. Certains POPs comme les BPCs, retrouvés en grande quantité dans le fleuve[47], sont reconnus comme inducteurs de tumeurs[48]. D'autres contaminants, tel le benzo[a]pyrÚne, un agent mutagÚne et cancérogÚne appartenant à la famille des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAPs), agissent en tant qu'initiateur dans les cellules, c'est-à-dire qu'il les prédisposent à devenir cancéreuses[48].

Baisse de l'efficacité du systÚme immunitaire

Certains POPs, notamment les BPCs, ont un pouvoir immunosuppresseur puissant[49]. Ils peuvent induire une atrophie thymique[50] (un organe critique dans la fabrication de cellules immunitaires T), rĂ©duire l'efficacitĂ© du systĂšme immunitaire[51], diminuer la production d'anticorps[52] et sont associĂ©s Ă  une baisse de lymphocytes dans le systĂšme lymphatique[53]. Tous ces facteurs diminuent la capacitĂ© de l'organisme Ă  rĂ©sister naturellement aux pathogĂšnes: le risque d'infection virale est donc grandement augmentĂ©. Une expĂ©rience menĂ©e sur les phoques oĂč un groupe Ă©tait nourrit avec des poissons contaminĂ©s aux POPs et l'autre Ă©tait nourrit avec des poissons en santĂ© a dĂ©montrĂ© une suppression immunitaire chez le groupe ingĂ©rant la variĂ©tĂ© contaminĂ©e[54]. Ces rĂ©sultats suggĂšrent que l'immunosuppression apparente chez le bĂ©luga provient de la bioaccumulation de POPs dans leur systĂšme. Ceci expliquerait la frĂ©quence Ă©levĂ©e d'infections reliĂ©es Ă  des pathogĂšnes moyennement virulents retrouvĂ©e chez les bĂ©lugas du Saint-Laurent. Notamment, le virus Herpes simplex[55] a Ă©tĂ© retrouvĂ© ainsi qu'un virus provoquant une infection ressemblant Ă  la dermatite[56].

Dysfonctionnement de la glande thyroĂŻde

La glande thyroïde est la glande principale régulant les systÚme hormonaux. Le dérÚglement de celle-ci causé par une présence anormalement élevée de BPCs dans l'environnement entraßne des niveaux exceptionnellement bas d'hormones dans l'organisme (dépression de la glande et donc baisse de production d'hormones lorsqu'exposé aux BPCs à long terme)[57] ainsi que des changements morphologiques de cette glande (apparition de micro-lésions qui pourraient compromettre son fonctionnement)[58]. Des lésions atypiques de la glande thyroïde ont été rapportées chez la faune résidant au sein du fleuve Saint-Laurent, indiquant une contamination importante aux BPCs[59]. Cependant, il est difficile de confirmer ou d'infirmer l'impact des BPCs sur l'expression de la glande thyroïde chez les bélugas en particulier, puisqu'il existe de la variation saisonniÚre au niveau de la morphologie de cette glande chez cette espÚce[60].

Dysfonctionnement de la glande surrénale

Des excroissances anormales de la glande surrénale ont été répertoriées chez les organismes marins exposés à de hautes quantités de POPs, notamment chez les phoques vivant dans un environnement contaminé aux BPCs[61]. Des 24 carcasses de béluga examinées entre 1988 et 1900, cinq d'entre elles exprimaient des nodules (excroissances) sur cette glandes et sept d'entre elles, des kystes[62]. Une incidence aussi élevée de tels problÚmes est anormale, considérant que ce genre de lésions n'a jamais été retrouvée chez les animaux domestiques[63]. Le développement de telles structures serait associé à de hauts niveaux de DDT environnant et altérerait le fonctionnement normal de la glande[59].

Impacts du transport maritime

Le fleuve Saint-Laurent est un attrait touristique populaire et une voie navigable rĂ©guliĂšrement empruntĂ©e par les navires commerciaux. Chaque annĂ©e, des milliers d'excursions pour l'observation de baleines sont organisĂ©es afin de pallier la demande touristique, en plus des 7 000 passages annuels des navires commerciaux de grande envergure[64]. Bien que le problĂšme de collisions entre les bateaux et les bĂ©lugas est Ă©vident et bien rĂ©pertoriĂ©, les impacts nĂ©gatifs que ces activitĂ©s ne se limitent pas Ă  la mortalitĂ© directe[65]. Un trafic maritime important est associĂ© Ă  de hauts niveaux de stress chez le bĂ©lugas, qui peut se manifester de plusieurs façons: une rĂ©duction de frĂ©quence d'allaitement des juvĂ©niles[66], une dissociation du groupe familial[67], des retours Ă  la surface moins frĂ©quents[68], un Ă©vitement des endroits propices Ă  contenir une quantitĂ© importante de proies s'il y a prĂ©sence de bateaux[68] et un dispersement du groupe anormalement rapide[69]. Plus les navires sont nombreux, plus ces rĂ©actions sont observĂ©es et donc plus le niveau de stress associĂ© est Ă©levĂ©[70].

Depuis 2013, le Marine Mammal Working Group[71], fondĂ© spĂ©cialement pour cette recherche, a Ă©rigĂ© une carte visant Ă  rĂ©duire la vitesse et l'achalandage des navires dans certaines zones sensibles et critiques pour le bĂ©luga du Saint-Laurent et autres mammifĂšres marins[72]. Comme il a Ă©tĂ© dĂ©terminĂ© que le nombre de collisions entre les bateaux et les baleines augmente en fonction de la vitesse de croisiĂšre du bateau[73], la carte indique les zones Ă  naviguer avec prudence, les zones oĂč la rĂ©duction de vitesse est importante et les zones Ă  Ă©viter. Dans la zone de prudence, aucune rĂ©duction de vitesse n'est indiquĂ©e puisque ces endroits ne sont pas la zone primordiale pour les mammifĂšres marins, mais ils peuvent y ĂȘtre prĂ©sent; la navigation avec prudence y est donc conseillĂ©e[74]. Les zones oĂč la rĂ©duction de vitesse Ă  10 nƓuds ou moins est recommandĂ©e sont des zones ayant Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©es comme une aire importante d'alimentation pour les baleines[74]. Finalement, les zones Ă  Ă©viter reprĂ©sentent les endroits frĂ©quentĂ©s par les baleines bleues, une espĂšce considĂ©rĂ©e menacĂ©e par la liste rouge de l'UICN[74]. Quatre ans aprĂšs l'implantation de ces mesures, la prĂ©valence des collisions entre navires et mammifĂšres marins avait diminuĂ© de 40 % entre les mois de mai et octobre (les mois les plus achalandĂ©s en termes de trafic maritime), prouvant l'efficacitĂ© de ce nouveau programme[75] - [76].

Cependant, les mortalitĂ©s directes et les dĂ©rangements ne sont pas les seuls maux causĂ©s par le passage des embarcations. DiffĂ©rentes Ă©tudes rapportent des rĂ©actions anormales de mammifĂšres marins provoquĂ©es par l'Ă©touffement de leur communication et orientation par Ă©cholocalisation, entrainĂ© par le bruit des provenant de navires. Plusieurs comportements rĂ©sultant de ce manque de communication auraient des rĂ©percussions sur l'organisme et pourraient mettre en pĂ©ril sa survie. Par exemple, le bruit incessant des embarcations occasionnerait des altĂ©rations au niveau des Ă©changes vocaux entre les individus, ce qui pourrait nuire Ă  leur capacitĂ© Ă  trouver de la nourriture et socialiser[77], ou encore provoquerait une surditĂ© prĂ©maturĂ©e[78]. GrĂące Ă  la carte Ă©tablie par le Marine Mammal Working Group interdisant le passage de bateaux dans les aires importantes pour les baleines, l'exposition au bruit serait diminuĂ©e en termes de volume, mais pas en termes de temps d'exposition au bruit, puisque les navires sont permis mais ralentis dans certains endroits moins critiques pour les mammifĂšres marins [65]. Le passage plus lent de ces navires augmente le temps d'exposition des bĂ©lugas aux perturbations sonores. Les effets du temps d'exposition versus l'amplitude d'exposition restent Ă  ĂȘtre dĂ©terminĂ©s.

Perspectives

La concentration de polluants organiques persistants dans le corps des bĂ©lugas et autres organismes faisant partie de l'Ă©cosystĂšme de l'estuaire du Fleuve Saint-Laurent est projetĂ©e Ă  la baisse pour les prochaines annĂ©es[79], suivant le taux de dĂ©gradation naturel de ce polluant dans l'environnement. NĂ©anmoins, la situation demeure prĂ©caire puisque ces produits toxiques sont encore prĂ©sents en quantitĂ© suffisante pour diminuer l'aptitude (fitness) de la population des bĂ©lugas du Saint-Laurent, ce qui pourrait amener une spirale d'extinction[80]. Afin de s'assurer d'atteindre l'objectif visĂ©, c'est-Ă -dire le rĂ©tablissement de la population vers des valeurs prĂ©-chasse (8000 baleines blanches), un suivi rĂ©gulier est nĂ©cessaire, mĂȘme si les perspectives sont prometteuses en considĂ©rant l'impact diminuĂ© du transport maritime et la diminution des POPs.

En date d'octobre 2018, le Cosepac a Ă©tabli un programme de rĂ©tablissement pour les bĂ©lugas vivant dans l'estuaire du Saint-Laurent[81] qui Ă©nonce six diffĂ©rents objectifs en vue d'assurer la restauration de la population : « 1) rĂ©duire les contaminants, chez le bĂ©luga, ses proies et leurs habitats ; 2) rĂ©duire le dĂ©rangement anthropique ; 3) assurer au bĂ©luga des ressources alimentaires accessibles et adĂ©quates; 4) attĂ©nuer les effets des autres menaces sur le rĂ©tablissement de cette population; 5) protĂ©ger l’habitat du bĂ©luga sur toute son aire de rĂ©partition et 6) assurer un suivi rĂ©gulier de la population de bĂ©lugas de l’estuaire du Saint-Laurent.»[82]. Le Cosepac espĂšre rĂ©tablir cette population fragile dans un avenir rapprochĂ© en suivant ces lignes directrices.

Répartition saisonniÚre : présence réguliÚre / présence occasionnelle
  • Printemps
    Printemps
  • ÉtĂ©
    ÉtĂ©
  • Automne
    Automne
  • Hiver
    Hiver

Notes et références

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