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Azurine ou le nouveau voyage

Azurine ou le nouveau voyage est une nouvelle de René Boylesve, publiée en volume de manière posthume en 1926. Elle était déjà parue dans la revue Le Monde moderne en 1895.

Azurine ou le nouveau voyage
Image illustrative de l’article Azurine ou le nouveau voyage
Automobile à pétrole Panhard et Levassor (1894).

Auteur René Boylesve
Pays Drapeau de la France France
Genre Nouvelle
Éditeur Paillart
Collection Les Amis d'Édouard
Lieu de parution Abbeville
Date de parution 1926
Chronologie

Résumé

Quatre voyageurs projettent de se rendre depuis Paris jusqu'à Aix-les-Bains dans une automobile à pétrole nommée Azurine. Le voyage qui dure 9 jours, se fait à une allure de croisière de 17 km/h lorsqu'Azurine fonctionne correctement, car malgré l'attention quotidienne que sa fragile mécanique requiert, les incidents sont fréquents et une panne plus sévère oblige même à effectuer le trajet entre Châlon-Sur-Saône et Lyon en train. Toutefois, l'arrivée à Aix-les-Bains, près de l'arc de Campanus, puis la réception à la Villa des fleurs[Note 1] prennent des allures de triomphe.

Chaque étape est l'occasion d'une description des paysages que seule la petite vitesse de l'automobile permet d'apprécier et chaque halte voit les passants curieux accourir autour de la voiture, rare attraction au milieu des années 1890.

Analyse de l'Ĺ“uvre

En 1891, la sœur de René Boylesve épouse Émile Mors, constructeur d'automobiles. C'est à l'été 1894 que Boylesve effectue, avec les Mors, le voyage en automobile (une Panhard et Levassor à pétrole[2]) de Paris à Aix-les-Bains qu'il relate dans Azurine...[3]. Il est alors fasciné par cette nouveauté technique, même si son opinion à cet égard est amenée à changer radicalement, comme il le montre dans Le Carrosse aux deux lézards verts[4].

La nouvelle relate un voyage de Boylesve dans une période de doute, voire de dépression, dans laquelle il est comme un intermède, et l'humeur sombre de l'auteur ne transparaît pas à la lecture[5].

Éditions

  • publication en revue : RenĂ© Boylesve, « Azurine ou la nouveau voyage », Le Monde moderne, no 8,‎ , p. 183-192 (lire en ligne).
  • publication en volume : RenĂ© Boylesve, Azurine ou le nouveau voyage, Abbeville, Paillart, coll. « Les Amis d'Édouard » (no 108), , 57 p.

Pour en savoir plus

Bibliographie

  • AndrĂ© Bourgeois, RenĂ© Boylesve, l'homme, le peintre de la Touraine, Paris, Droz, , 268 p.
  • AndrĂ© Bourgeois, La vie de RenĂ© Boylesve, vol. 1 : Les enfances (1867-1896), Genève, Paris, Droz, Minard, , 240 p. (ISBN 978-2-600-03450-0, prĂ©sentation en ligne).
  • François TrĂ©mouilloux, RenĂ© Boylesve, un romancier du sensible (1867-1926), Presses universitaires François-Rabelais, , 371 p. (ISBN 978-2-86906-336-5).

Notes et références

Notes

  1. La Villa des fleurs Ă©tait le nom de l'un des casinos d'Aix-les-Bains, ouvert en 1880[1].

Références

  1. Michel Gandon, « Aix-les-Bains. Le casino, témoin historique du faste de la cité thermale », Le Dauphiné,‎ (lire en ligne).
  2. Trémouilloux 2010, p. 100.
  3. Joulia 1969, p. 17.
  4. Joulia 1969, p. 28.
  5. Piguet 2007, p. 85-86.
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