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Avicularia

Avicularia est un genre d'araignées mygalomorphes de la famille des Theraphosidae[1].

Avicularia
Description de cette image, également commentée ci-après

Genre

Avicularia
Lamarck, 1818

Synonymes

  • Eurypelma C. L. Koch, 1850
  • Avicuscodra Strand, 1908
  • Ancylochiros Mello-LeitĂŁo, 1920

Elles sont familièrement appelées matoutous en Guyane.

Distribution

Les espèces de ce genre se rencontrent en Amérique du Sud, au Panama et à Trinité-et-Tobago.

Description (Voir anatomie des araignées)

Avicularia minatrix
Avicularia purpurea

Comme tous les arachnides, et plus spécifiquement les araignées, les aviculaires ont un corps composé de deux parties (céphalothorax et abdomen).

Peu d'aviculaires sont facilement identifiables : bien des espèces se ressemblent. De plus, les références pour les identifier sont souvent très anciennes et conduisent à des confusions. C'est pour cela que certaines espèces sont nommées Avicularia sp., ce qui signifie que l'espèce n'est pas connue.

Comme toutes les araignées elle possède huit yeux mais dont la perception se limite, dans le cas des mygalomorphes, à la distinction de l'alternance jour / nuit.

Les aviculaires sont un genre d'araignées arboricoles, vivant donc principalement dans les arbres et autres plantes aériennes. Elles tissent des toiles denses en forme de chaussette, dans laquelle elle reste à l'affût de proies passant à proximité.

La soie de la toile est produite par des glandes séricigènes, localisées dans l'abdomen et dont les fils sortent au niveau des filières. Cette soie est proche de celle de cocon de chenille[2].

Mode d'alimentation

Les aviculaires, et plus largement les araignées, se nourrissent d'insectes proportionnels à leur propre taille (blattes et cafards, coléoptères, etc...), jusqu'à, plus exceptionnellement, de petits oiseaux. Contrairement à une croyance répandue, les araignées ne sont pas hématophages, elles ne sucent pas le sang, contrairement au moustique ou au tique.

Comme toutes les araignées, les aviculaires sont dotées de crochets à venin, localisés sur la partie antérieure du céphalothorax. Ces crochets sont utilisés pour inoculer un venin contenu dans les chélicères, et ayant un rôle de suc digestif et d'agent paralysant. Les fluides de la proie sont ensuite amenés à porté de la bouche de l'araignée, qui les aspire alors.


Maria Sibylla Meriam a par exemple été la première naturaliste à observer et dessiner une tarentule sur le terrain alors que l'animal attaquait un nid de colibris[2].

Liste des espèces

Selon World Spider Catalog (version 18.0, 10/03/2017)[3] :

  • Avicularia avicularia (Linnaeus, 1758)
  • Avicularia caei Fukushima & Bertani, 2017
  • Avicularia glauca Simon, 1891
  • Avicularia hirschii Bullmer, Thierer-Lutz & Schmidt, 2006
  • Avicularia juruensis Mello-LeitĂŁo, 1923
  • Avicularia lynnae Fukushima & Bertani, 2017
  • Avicularia merianae Fukushima & Bertani, 2017
  • Avicularia minatrix Pocock, 1903
  • Avicularia purpurea Kirk, 1990
  • Avicularia rufa Schiapelli & Gerschman, 1945
  • Avicularia taunayi (Mello-LeitĂŁo, 1920)
  • Avicularia variegata F. O. Pickard-Cambridge, 1896

Systématique et taxinomie

Fukushima et Bertani en 2017 ont révisé ce genre[4]. De nombreux noms d'espèce sont déclarés nomina dubia en l'absence de type ou de description permettant l'identification d'une espèce.

Publication originale

  • Lamarck, 1818 : Histoire naturelle des animaux sans vertèbres. Paris, vol. 5, p. 88-108.

Liens externes

Notes et références

  1. WSC, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
  2. (en) Fernando PĂ©rez-Miles, New World Tarantulas: Taxonomy, Biogeography and Evolutionary Biology of Theraphosidae, Springer Nature, (ISBN 978-3-030-48644-0, lire en ligne)
  3. WSC, consulté le version 18.0, 10/03/2017
  4. Fukushima & Bertani, 2017 : Taxonomic revision and cladistic analysis of Avicularia Lamarck, 1818 (Araneae, Theraphosidae, Aviculariinae) with description of three new aviculariine genera. ZooKeys, no 659, p. 1-185 (texte intégral).
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