Autorité régionale de transport métropolitain
L'Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) est une agence gouvernementale québécoise chargée de la planification, de l'organisation et du financement du transport collectif dans la Communauté métropolitaine de Montréal[1]. Elle succède à l'Agence métropolitaine de transport (AMT) et aux Conseils intermunicipaux de transport (CIT).
Autorité régionale de transport métropolitain | |
Le territoire de l’ARTM | |
Situation | |
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Région | Québec |
Création | |
Type | Personne morale de droit public |
Siège | 700 Rue de la Gauchetière Ouest, Montréal |
Organisation | |
Directeur général | Benoît Gendron |
Site web | http://www.artm.quebec |
Un comité de transition a été instauré à cet effet. L'ARTM a été créée le , à la suite de l'entrée en vigueur légale du projet de loi 76 et n'a pas encore hérité des responsabilités de l'AMT et des CIT au [2]. Le , l'autorité de l'ARTM devient effective et celle-ci remplace l'AMT et les CIT en ce qui a trait aux mandats relatifs à la planification et à l'organisation du transport collectif[3]. Quant à lui, le Réseau de transport métropolitain (Exo) succède à ces mêmes organisations en ce qui a trait aux mandats opérationnels[4].
Description
En collaboration avec le ministère des Transports du Québec, l'Autorité organise et supervise la planification et la tarification du transport collectif sur le territoire des municipalités de la Communauté métropolitaine de Montréal, de Saint-Jérôme et de Kahnawake. Quatre organismes publics de transport en commun, qui agissent notamment à titre d'exploitants, sont sous sa juridiction[5] :
- Réseau de transport de Longueuil (RTL)
- Réseau de transport métropolitain (sous l'identité de marque Exo)
- Société de transport de Laval (STL)
- Société de transport de Montréal (STM)
L'ARTM peut également conclure des ententes contractuelles avec un autre exploitant d'un système de transport collectif qui se trouve sur son territoire[6]. C'est d'ailleurs ce qu'elle a fait avec la Caisse de dépôt et de placement du Québec dans le cadre des travaux du Réseau express métropolitain (REM).
Elle est aussi responsable de la Carte OPUS, des 61 stationnements incitatifs, des terminus métropolitains et de plusieurs autres projets. Elle doit :
- planifier et établir une offre de transport;
- coordonner les services de transport collectif du territoire;
- gérer les recettes tarifaires;
- favoriser la fluidité de la circulation sur le réseau artériel métropolitain;
- le maintien, l’amélioration, ou le remplacement d’équipements et d’infrastructures de transport collectif.
Pour certains de ses équipements métropolitains, tels que les terminus métropolitains, l'ARTM peut en déléguer l'exploitation à l'une des quatre sociétés de transport sous sa juridiction[7].
Identité visuelle (logotype)
- Logo de l'AMT de 1996 jusqu’en 2010.
- Logo de l'AMT jusqu'au .
- Logo de l'ARTM depuis le .
Notes et références
- « Deux organismes de transport remplaceront l’AMT », sur Le Devoir (consulté le ).
- « Projet de loi n° 76, Loi modifiant principalement l’organisation et la gouvernance du transport collectif dans la région métropolitaine de Montréal (titre modifié) - Assemblée nationale du Québec », sur assnat.qc.ca (consulté le ).
- « ARTM - À propos », sur Autorité régionale de transport métropolitain / ARTM (consulté le ).
- « Québec réorganise la gouvernance du transport en commun dans le grand Montréal », sur canada.ca, Radio-Canada, (consulté le ).
- Loi sur l’Autorité régionale de transport métropolitain (lire en ligne), article 5
- Loi sur l’Autorité régionale de transport métropolitain (lire en ligne), article 8
- Autorité régionale de transport métropolitain, Programme des immobilisations 2020-2029, Montréal, , 53 p. (lire en ligne), p. 9