Auguste-Jacques Hurtu
Auguste-Jacques Hurtu, né le à Hayange[1] et mort le à Albert, est un industriel français.
Biographie
Mécanicien[2], il fonde à la fin des années 1850 avec son frère François-Nicolas et Victor-Joseph Hautin les entreprises Hurtu et Hautin qui fabriquent des machines à coudre. Il dépose alors divers brevets d'amélioration des appareils[3]. En 1880, il s'associe à Diligeon et développe les entreprises vers la construction de bicyclettes[4] puis en 1896 se lance dans l'automobile[5].
Pour Amédée Bollée, il crée des voiturettes et des moteurs[6] puis invente ses propres moteurs pour sa propre marque.
Les entreprises Hurtu, Ă©tablies Ă Neuilly, Rueil et Albert, ferment leurs portes en 1929.
Jules Verne l'associe à Dietrich dans le chapitre IV de son roman Maître du monde mais écrit par erreur « Hurter »[7].
Le numéro 449 de la revue Le Panthéon de l'industrie du lui est consacré.
Notes et références
- Bulletin des lois, partie supplémentaire, volume 39, 1873, p. 2760
- James M. Edmonson, From Mecanicien to Ingenieur, 1987, p. 435
- Bulletin des lois, partie principale, volume 25, 1863, p. 894
- La Bicyclette, volume 2, partie 1, 1893, p. 760
- Serge Janouin-Benanti, Le centenaire aux 1 000 voitures, 2003, p. 324
- Le GĂ©nie civil, volume 2, 1896, p. 405
- Alexandre Tarrieu, Dictionnaire des personnes citées par Jules Verne, vol. 2 : F-M, éditions Paganel, 2021, p. 146-147