Maître du monde
Maître du monde est un roman de Jules Verne, paru en 1904.
Maître du monde | |
L’Épouvante. | |
Auteur | Jules Verne |
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Pays | France |
Genre | Roman policier - Roman de science-fiction |
Éditeur | Hetzel |
Lieu de parution | France |
Date de parution | 1904 |
Illustrateur | George Roux |
Chronologie | |
Série | Voyages extraordinaires |
Historique
Le roman est publié d'abord en feuilleton dans le Magasin d'éducation et de récréation du 1er juillet au , puis en volume, dès le de la même année, chez Hetzel[1]. Le roman peut être considéré comme une suite de Robur le Conquérant.
Résumé
De nombreux incidents mystérieux se produisent sur le mont Great-Eyry. Des bruits sourds se font entendre, un gigantesque incendie se déclare au sommet de ce mont. Plus tard, des témoins, qui ont entendu un bruit, craignent que le volcan Great-Eyry ne se réveille. L’inspecteur Strock, qui est connu pour sa curiosité quasi maladive est envoyé gravir ce mont, ce que tout le monde croit impossible et n'a jamais été réalisé. Strock échoue et, dépité, rentre à Washington où l'attend une autre mission non moins étrange. En effet, une mystérieuse voiture extrêmement rapide a été aperçue en divers endroits des États-Unis, mettant en danger les passants et autres conducteurs. Puis elle a disparu, laissant la place à un nouveau bolide, mais cette fois il s'agit d'un sous-marin. Celui-ci disparaît à son tour et un bolide marin fait son apparition. L'inspecteur Strock est chargé de mettre aux arrêts le ou les mystérieux pilotes.
Personnages
- John Strock, narrateur, inspecteur principal de police.
- Mr Ward, 50 ans, chef de la police.
- Elias Smith, 40 ans, maire de Morganton, riche propriétaire terrien et chasseur émérite.
- Harry Horn, 30 ans, guide de montagne.
- James Bruck, 25 ans, guide de montagne.
- Nisko, chien d'Elias Smith.
- Le maire de Pleasant-Garden, ami d'Elias Smith.
- Grad, vieille servante de John Strock, prototype du bon sens populaire.
- Nab Walker, 32 ans, agent de la police, accompagne Strock dans sa mission.
- John Hart, 30 ans, agent de la police, accompagne Strock dans sa mission.
- Arthur Wells, 40 ans, un des meilleurs agents de la police fédérale.
- Robur, capitaine de l’Épouvante.
- John Turner[2], second de Robur.
- Autre compagnon de Robur.
Adaptations
Le roman a été adapté au cinéma sous le titre Le Maître du monde en 1961 par William Witney, film américain avec Vincent Price (Robur), Charles Bronson (Struch), Henry Hulles (Uncle Prudent) et Mary Mebster (Dorothy), sur un scénario de Richard Matheson. Le film adapte en fait les deux romans de Jules Verne mettant en scène le personnage de Robur : Robur le Conquérant et Maître du monde. Avec L'Île mystérieuse de Cy Endfield (1961), il s'agit aussi de l'unique œuvre de Jules Verne adaptée en ciné-roman (Star-Ciné Cosmos no 65, )[3].
Bibliographie
- Charles-Noël Martin. Préface pour les Éditions Rencontre. Tome XVI. Lausanne. 1967.
- Cornelis Helling. Jules Verne et Sherlock Holmes. Bulletin de la Société Jules-Verne 64. 1982.
- Christian Chelebourg. Protée au pilori. (Une source mythologique de Maître du monde). Bulletin de la Société Jules Verne 72. 1984.
- Christian Chelebourg. Avatars et sémantique de l'Épouvante chez Jules Verne. Les Études philosophiques. Revue trimestrielle. Vol. 40, Nr. 1. 1985.
- Jean-Michel Margot. Caroline. J.V. Amiens. no 4. 1987.
- Volker Dehs. Jules Verne: Herr der Welt. Werkführer durch die utopisch-phantastische Literatur. Juillet 1999.
- Christian Chelebourg. Machine, nature, prophétie : Maître du monde. in "Jules Verne, la science et l'espace. Travail de la rêverie". Lettres modernes Minard. Archives Jules Verne no 4. 2005.
- Alexandre Tarrieu. Qui inventa l’Épouvante ?. Bulletin de la Société Jules Verne 168. Décembre 2008.
Notes et références
- Piero Gondolo della Riva. Bibliographie analytique de toutes les œuvres de Jules Verne. Tome I. Société Jules Verne. 1977.
- Dans Robur le Conquérant, le personnage se prénomme Tom.
- Issam Marzouki. Robur, du roman au ciné-roman. Revue Jules Verne 33/34. Centre international Jules Verne. 2011. p.127-137