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August Wöhler

August Wöhler, né le à Soltau et mort le à Hanovre, était un ingénieur allemand spécialisé dans le comportement mécanique des fontes et des aciers, notamment connu pour ses travaux sur la fatigue des métaux. Il a laissé son nom à la courbe de Wöhler, qui donne la contrainte appliquée en fonction du nombre de cycles à rupture.

August Wöhler
Biographie
Naissance
Décès
(à 94 ans)
Hanovre
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinction
Grashof Commemorative Medal (d) ()
Plaque commémorative

Biographie

Courbe de fatigue de Wöhler, représentant en échelles logarithmiques la contrainte à rupture en fonction du nombre de cycles de chargement.

Fils d'un enseignant, Wöhler entame ses études à la Haute école professionnelle de Hanovre en 1835. Il a bénéficié d'une bourse pour laquelle il devait travailler dans un atelier après l'obtention du diplôme. À partir de 1841, il a été employé par l'entreprise Borsig à Berlin puis par la compagnie ferroviaire publique du royaume de Hanovre. En 1847, il fut nommé ingénieur en chef chez le Chemin de fer Basse Silésie-Markish à Francfort-sur-l'Oder. Après la nationalisation de la société en 1852, Wöhler a été fonctionnaire des Chemins de fer d'État de la Prusse jusqu'en 1869. En 1874, il s'installe à Strasbourg où il a assumé un poste à la Direction générale impériale des chemins de fer d'Alsace-Lorraine.

Jusqu'à ce que Wöhler découvre la relation pour estimer le degré d’endommagement lié à la fatigue des matériaux, de nombreux accidents (particulièrement de chemins de fer) s'étaient produits par rupture des essieux, car on pensait que ces pièces étaient correctement calculées avec les formules classiques (statiques) de la résistance des matériaux.

La locomotive déraillée.

Le , la locomotive à vapeur Amstetten desservant la ligne ferroviaire de Salzbourg à Linz dérailla près de la gare de Timelkam ; personne n'a été blessé. Contrairement à ce que l'on supposait jusqu'ici, Wöhler parvint ainsi à démontrer que la cause de l'accident n'était pas un défaut matériel mais la ruine par fatigue d’une bande de roulement. On ignorait alors que la charge de rupture cyclique d’un matériau est inférieure à sa charge de rupture statique : il devait revenir à August Wöhler de mettre ce fait en évidence.

Bibliographie

  • Deutsche Biographische Enzyklopädie, Band 10 (1999), S. 555
  • Eckhart Röders: August Wöhler. In: Soltauer Schriften, Binneboom: Schriftenreihe der Freudenthal-Gesellschaft und des Heimatbundes Soltau, Soltau: Mundschenk, 2002, ISSN 1861-8871
  • Albert Hölscher: Das Deutsche Museum München berichtet über den Soltauer Dr. h. c. August Wöhler. In: Der Niedersachse. Sonntagsbeilage der Böhme-Zeitung (Soltau), Soltau 1972
  • Karl-Eugen Kurrer: The History of the Theory of Structures. Searching for Equilibrium, Ernst & Sohn 2018, S. 1082f (Biografie) (ISBN 978-3-433-03229-9).
  • Der Wissenschaft W. (2004) August Wöhler (1819–1914). In: Knobloch E. (eds) “The shoulders on which we stand”-Wegbereiter der Wissenschaft. Springer-Verlag, Berlin, Heidelberg (ISBN 978-3-642-18916-6)

Voir aussi

Lien externe

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