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August Treboniu Laurian

August Treboniu Laurian (de son vrai nom Augustin Trifan), est nĂ© le , Ă  Fofeldea, dans la commune Nocrich, situĂ©e dans le județ de Sibiu en Transylvanie, actuellement en Roumanie et il est mort le , Ă  Bucarest, Roumanie. Philologue, historien, Ă©crivain et homme politique roumain, l’un des dirigeants de la RĂ©volution de 1848 de Transylvanie. Il a Ă©tĂ© professeur Ă  l'UniversitĂ© de Bucarest, l’un des fondateurs de l'AcadĂ©mie roumaine (le ), secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral et prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© AcadĂ©mique Roumaine et prĂ©sident de la Section LittĂ©raire (1867 – 1876).

August Treboniu Laurian
Biographie
Naissance

Fofeldea (d)
DĂ©cĂšs
(Ă  70 ans)
Bucarest
SĂ©pulture
Nationalité
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Vue de la sépulture.
Buste d'August Treboniu Laurian Ă  Sibiu

Études

August Treboniu Laurian a suivi les cours scolaires Ă  Sibiu et Ă  Cluj, ensuite, il a Ă©tudiĂ© Ă  l’UniversitĂ© et Ă  l’Institut Polytechnique de Vienne et de Göttingen.

Activité

Une page du «Dictionariulu limbei romane», fait d'aprÚs des principes puristes

En 1842 August Treboniu Laurian a Ă©tĂ© nommĂ© professeur au CollĂšge Saint-Sava de Bucarest, oĂč il s’est fait remarquer comme un excellent pĂ©dagogue. À Bucarest, il a rencontrĂ© Nicolae Bălcescu. Avec celui-ci, depuis 1845, il allait rĂ©diger la premiĂšre revue roumaine d’histoire, appelĂ©e « Magazin istoric pentru Dacia »[1]. Les articles publiĂ©s dans cette revue d’histoire promeuvent un point de vue nationaliste concernant l’anciennetĂ©, la continuitĂ© et l’unitĂ© des Roumains de la Transylvanie, de Moldavie et de la Valachie. Pendant la mĂȘme pĂ©riode, en 1843, il a adhĂ©rĂ© Ă  la sociĂ©tĂ© secrĂšte, de type franc-maçonnique « Frăția »[2].

August Treboniu Laurian a Ă©tĂ© un participant actif dans la RĂ©volution de 1848. À la suite des conseils de Nicolae Bălcescu, il est revenu en Transylvanie natale et il y a contribuĂ© Ă  l’organisation de la RĂ©volution des Roumains transylvains, en tant que mobilisateur et dirigeant.

Son livre, Istoria RomĂąnilor[3], commence par la Fondation de Rome, en 753 avant J-Chr. AprĂšs la chute de l’Empire romain, le livre continue par l’histoire des Roumains, toutes les dates Ă©tant converties au systĂšme romain, Ab Urbe condita. Par exemple, la rĂ©volution dirigĂ©e par Tudor Vladimirescu s’est dĂ©roulĂ©e en 2574 UC[4].

Entre 1871 et 1876, aidĂ© par Ioan C. Massim, August Treboniu Laurian a Ă©laborĂ© «Dictionariulu limbei romane», oĂč, en cherchant de purifier la langue roumaine des Ă©lĂ©ments non latins, il a fait que celle-ci ne ressemble que vaguement Ă  la langue roumaine authentique. Les deux auteurs sĂ©parent du corpus du dictionnaire proprement dit les mots qu’ils considĂšrent d’origine Ă©trangĂšre ou douteuse, dans un glossaire, et ils dĂ©crivent leur travail, en employant l’orthographe Ă©tablie par eux-mĂȘmes: « Glossariu care coprinde vorbele d’in limb’a romana, straine prin originea sau form’a loru, cumu si celle de origine indouioasa. Dope insarcinarea data de Societatea academica romana »[5].

Mais cette tentative d’établir l’orthographe du roumain, d’aprĂšs les principes puristes, n’a pas eu d’avenir. À prĂ©sent, cette orthographe est regardĂ©e avec curiositĂ©.

ƒuvres

  • Tentamen criticum, Vindobonae (Vienne), 1840 (une grammaire).
  • Dictionariulu limbei romane (avec Ioan C. Massim), București, 1871 - 1876.
  • RomĂąnii din monarhia austriacă (3 volumes) (Les Roumains de la monarchie autrichienne).
  • Istoria romĂąnilor (L'Histoire des Roumains).

À l'honneur du savant August Treboniu Laurian

  • À Fofeldea (son village natal) on a Ă©rigĂ© un buste d’August Treboniu Laurian[6], sculptĂ© par Nicolaie Pascu Goia.
  • Le , dans le Parc Astra de Sibiu, on a Ă©rigĂ© un buste d'August Treboniu Laurian (les auteurs sont le sculpteur Adrian Popescu et l'ingĂ©nieur architecte Ilie Crețu).
  • À Botoșani, fonctionne le CollĂšge National "August Treboniu Laurian"[7].
  • À Agnita, județ de Sibiu, fonctionne le CollĂšge Technique "August Treboniu Laurian".

Numismatique

  • À l’occasion du 200e anniversaire de la naissance du savant August Treboniu Laurian, le , la Banque nationale de Roumanie a mis en circulation, Ă  l’intention des numismates, une piĂšce de monnaie commĂ©morative en argent, ayant le titre de 999 â€°, de qualitĂ© « belle Ă©preuve » / « flan bruni ». La piĂšce de monnaie est ronde et elle a le diamĂštre de 37 mm. Elle pĂšse 31,103 grammes et sa tranche est coordonnĂ©e. La valeur faciale de la monnaie est de 10 lei. Le tirage de l’émission est de 1 000 exemplaires. Sur l’avers de la monnaie est gravĂ© le symbole de la latinitĂ© du peuple roumain «Lupa Capitolina», les armoiries de la Roumanie, le nom de l’État Ă©mitent, la Roumanie, ainsi que le millĂ©sime[8] 2010. Sur le revers de la piĂšce, au centre, il y a gravĂ© l’effigie d’August Treboniu Laurian, Ă  droite, un fragment de la couverture du «Magazin Istoric pentru Dacia» et, Ă  gauche, les mots «August Treboniu Laurian». En bas de la piĂšce, sont gravĂ©s les ans ‘’1810’’ et ‘’1881’’[9].

Notes et références

  1. En français: «Magazine historique pour la Dacie »
  2. En français: « La Fraternité »
  3. En français: L'Histoire des Roumains
  4. Lucian Boia, History and Myth in Romanian Consciousness, p. 46-47.
  5. Le mĂȘme texte, avec l’orthographe actuel: « Glosar care cuprinde vorbele (cuvintele) din limba romĂąnă străine prin originea sau forma lor, precum și cele de origine Ăźndoielnică. După Ăźnsărcinarea dată de Societatea academică », et en traduction française: « Glossaire qui renferme les paroles de la langue roumaine Ă©trangĂšres par leur origine ou leur forme, ainsi que celles d’origine douteuse. D’aprĂšs la tĂąche donnĂ©e par la SociĂ©tĂ© acadĂ©mique ».
  6. Le buste d'August Treboniu Laurian Ă  Fofeldea (sculpteur Nicolaie Pascu Goia)
  7. (fr) CollĂšge National "August Treboniu Laurian"
  8. En numismatique, le millésime est l'année de création d'une piÚce, figurant sur une des faces de la piÚce.
  9. (ro) (en) Banque nationale de Roumanie: Émission de monnaie commĂ©morative

Bibliographie

  • George Bariț, « Un monument pus lui August Treboniu Laurian », in Observatoriul, IV, nr.33-34.
  • Ioan Bianu, « Laurian », in Revista nouă, II, 1889, nr. 2, p. 41-45.
  • G. Ibrăileanu, “A. T. Laurian”, in Epoca, 1903, 3 iulie.
  • Nicolae Iorga, “August Treboniu Laurian”, in “Oameni care au fost”, Vălenii de Munte, 1911, p. 9-13.
  • Dimitrie Macrea, Studii de lingvistică generală, București, 1970, p. 67-94.
  • Ilie Popescu Teiușanu și Vasile Netea, August Treboniu Laurian. Viața și activitatea sa, București, 1970.
  • Heinz Stănescu, “Poezia pașoptistă germană a lui August Treboniu Laurian”, in Studii și cercetări de istorie literară și folclor, XIX, 1970, nr. 4.
  • Ioan Chindriș, “Augustin Treboniu Laurian”, in coll. George Bariț și contemporanii săi, I, București, 1973, p. 89-201.
  • Ioan Chindriș, “Publicistica științifică a lui Augustin Treboniu Laurian”, in Anuarul Institutului de Istorie și Arheologie Cluj, XXII, 1979, p. 179-201.
  • Mic dicționar enciclopedic, Ediția a II-a, revăzută și adăugită, Editura Științifică și Enciclopedică, București, 1978.
  • G. Călinescu, Istoria literaturii romĂąne de la origini pĂąnă Ăźn prezent, Fundația Regală pentru Literatură și Artă, București, 1941, (la seconde Ă©dition revue et ajoutĂ©e, București, 1982)
  • Lucian Boia, History and Myth in Romanian Consciousness, Budapest, Central European University Press, 2001

Liens externes

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