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August Hagborg

August Hagborg, né le à Göteborg et mort le à Paris, est un peintre suédois.

August Hagborg
Biographie
Naissance

Paroisse de la cathédrale de Göteborg (d)
Décès
SĂ©pulture
Nom de naissance
Vilhelm Nikolaus August Hagborg
Nationalité
Activité
Fratrie
Otto Hagborg (en)
Conjoint
Gerda Hagborg (d)
Ĺ’uvres principales
Grande marée dans la Manche (d), Intérieur dalécarlien (d), portrait d'un jeune pêcheur. Étude. (d)
signature d'August Hagborg
Signature

Biographie

Vilhelm Nikolaus August Hagborg est né à Göteborg le .

Après une première formation reçue à l'académie des beaux-arts de Stockholm entre 1872 et 1874 auprès de Vicente Palmaroli, il vient à Paris en 1875, d'abord pour y compléter sa formation. Cependant, il va y conserver un atelier pendant presque toute sa carrière et expose au Salon de Paris sans discontinuer entre 1876 et 1909.

Résidant dans la capitale française au 35 boulevard Marguerite-de-Rochechouart, il débute par une série de scènes de genre (des costumes folkloriques, des types urbains) et se fait remarquer à l'exposition de 1876 par Un gavroche, une toile qui est achetée par le roi Oscar II. Il alterne entre la France au printemps et la Suède en été, y effectuant des séjours en fonction des saisons et des événements artistiques. En 1877, il présente à Paris L'Attente ; souvenir de Suède, inspirée de sa région natale. En 1878, il représente son pays au pavillon de la Suède durant l'exposition universelle avec Väntan, une grand portrait de pêcheur portant sa fille dans ses bras[1].

August Hagborg en 1885 au milieu des futurs fondateurs de la Konstnärsförbundet : Carl Larsson, Ernst Josephson et Per Hasselberg debout derrière lui, et Richard Bergh assis au premier plan

Il propose au Salon de 1879 une marine imposante intitulĂ©e Grande MarĂ©e dans la Manche, qui reçoit la mĂ©daille de bronze et est achetĂ©e par l'État français, ce qui dĂ©clenche un engouement des publics pour son travail. Au Salon des artistes français l'annĂ©e suivante, il a droit Ă  l'exposition de son buste par Ingel Fallstedt, tandis qu'il prĂ©sente Sur la plage d’Agon (Manche), une nouvelle grande marine (1,90 Ă— 3 m), traitĂ©e dans des tons harmonieux avec une remarquable prĂ©cision de trait. En 1885, il frĂ©quente en voisin le cafĂ© du Tambourin au 62, boulevard de Clichy et devient l'amant de la patronne, la modèle italienne Agostina Segatori, dont il fera un tableau, Jeune fille songeuse. En 1885 et 1886, il fait partie du groupe d'artistes suĂ©dois installĂ©s Ă  Paris Ă  l'origine de la Konstnärsförbundet ("FĂ©dĂ©ration des artistes"), une organisation crĂ©Ă©e en 1886 en opposition Ă  l'acadĂ©mie des Beaux-Arts de Stockholm[2].

En 1889, il est membre du jury international dans la catégorie "peinture" de l'exposition universelle de Paris en tant que suppléant de son compatriote Hugo Salmson. En 1890, il devient membre de la Société nationale des beaux-arts à sa création et expose au Salon du Champ-de-Mars. En 1900, il est à nouveau membre du jury international de peinture à l’exposition universelle. En 1893 et 1901, il est nommé chevalier puis promu officier de la Légion d'honneur.

Durant les visites d'été en Suède, Hagborg peint des motifs figuratifs de la côte de la Scanie et du port de Dalarö. Il participe au fêtes du millénaire normand à Rouen en 1911.

Après 1914, il séjourne sur la côte de la Dalécarlie qui lui inspire des couchers de soleil qui confinent à l'abstraction.

August Hagborg s'est marié à Gerda Hagborg. Il est le frère du peintre Otto Hagborg (en).

Il meurt au 45, boulevard Berthier à Paris, ville qu'il aimait profondément, le et est enterré au cimetière de Norra begravningsplatsen.

Distinctions

Ĺ’uvre

Figure importante du courant naturaliste monumental de la fin du siècle, proche dans le style d'artistes comme Jules Breton, Jules Bastien-Lepage ou Émile Friant, il a souvent représenté des scènes côtières inspirées par la Normandie, la Bretagne, et le sud de la Suède. Durant les dernières années de sa vie, ses œuvres se détachent du naturalisme et se rapprochent du symbolisme.

Son travail est représenté dans de nombreux musées suédois, particulièrement au Nationalmuseum de Stockholm où est conservé Un matin à Cayeux, en Normandie (1886), et au musée des Beaux-Arts de Göteborg où se trouve Le Cimetière de Trouville (1883). En France, certaines de ses œuvres sont conservées à Rouen et à Saint-Maur-des-Fossés :

Notes et références

  1. (sv) Georg Nordensvan, Svensk Konst och Svenska Konstnärer i nittonde århundradet. 2. Från Karl XV till sekelslutet, Stockholm, Bonnier, 1928, p. 218-219.
  2. (sv) Georg Nordensvan, Svensk Konst och Svenska Konstnärer i nittonde århundradet. 2. Från Karl XV till sekelslutet, Stockholm, Bonnier, 1928, p. 244-263.

Annexes

Bibliographie

  • (sv)Georg Nordensvan, Svensk Konst och Svenska Konstnärer i nittonde ĂĄrhundradet. 2. FrĂĄn Karl XV till sekelslutet, Stockholm, Bonnier, 1928, p. 218-221.
  • Bo Wingren (dir.), Peintres du Nord en voyage dans l’ouest. ModernitĂ© et Impressionnisme. 1860-1900, Caen, Presses universitaires, MusĂ©e des Beaux-Arts, 2001.
  • Vibeke Röstorp, Le Mythe du retour. Les Artistes scandinaves en France de 1889 Ă  1908, Stockholm, Stockholms universitet, 2013.

Liens externes

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