Attentat de l'aéroport Houari-Boumédiène d'Alger
L'attentat de l’aéroport Houari-Boumédiène d'Alger est une attaque terroriste islamiste à la bombe perpétrée à l'aéroport d'Alger - Houari-Boumédiène le à 10 h 45. Le bilan définitif fait état de 9 morts et 128 blessés[1].
Attentat de l’aéroport Houari-Boumédiène d'Alger | ||
Localisation | Alger, Algérie | |
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Cible | Aéroport d'Alger - Houari-Boumédiène | |
Coordonnées | 36° 41′ 40″ nord, 3° 13′ 01″ est | |
Date | 10 h 45 (UTC+1) |
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Type | Attentat meurtrier | |
Armes | Engin explosif improvisé | |
Morts | 9 | |
Blessés | 128 | |
Mouvance | Terrorisme islamiste | |
Géolocalisation sur la carte : Alger
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Déroulement
Le à 10 h 45, une explosion se produit dans le hall central de l'aéroport d'Alger - Houari-Boumédiène. Quasi simultanément, une bombe explose à l'agence d'Air France au centre-ville d'Alger. Une autre bombe sera désamorcée dans les locaux algérois de Swissair[2].
Enquête
L'attentat n'est pas revendiqué immédiatement[2]. Par la suite, l'enquête met en cause le Groupe islamique armé : son « trésorier » Rachid Ramda, aussi connu sous les noms d'Abou Farès et d'Abdelkader Benouis, est condamné à mort par contumace pour sa participation à cet attentat[3].
Notes et références
- dia-algerie.com, « De l’aéroport d’Alger en 1992 à l’aéroport de Bruxelles en 2016 : le terrorisme n’a pas changé de méthode », sur dia-algerie.com (consulté le ).
- Algérie : l'attentat meurtrier à l'aéroport de la capitale : un degré a été franchi dans le terrorisme urbain. Le Monde, 28 aout 1992. Lire en ligne
- Franck Johannès & Marie-Pierre Vérot. Abou Farès, le trésorier des attentats. A la demande de la France, l'Algérien comparaît devant un tribunal anglais. Libération, 9 novembre 1995. Lire en ligne