Atmostat
Atmostat est une entreprise industrielle française des secteurs de l'énergie, de la défense et de l'aéronautique. Ces dernières années, l'entreprise a investi dans le secteur de l'énergie renouvelable et plus précisément la conversion d'électricité en gaz (power to gas) en développant des solutions de stockage d’énergie en utilisant le méthane de synthèse comme vecteur énergétique[2].
Atmostat | |
Création | 06-12-1994 |
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Forme juridique | SAS |
Siège social | Villejuif France |
Direction | Olivier Bouchard, PDG (depuis le 24/08/2012) |
Actionnaires | Alcen |
Activité | Mécanique industrielle (code 2562B)
Énergie, Médical, Aéronautique et Défense |
Produits | Methamod - Alspiner |
Société mère | Alcen |
Effectif | 92 en 2017 |
SIREN | 399 154 509 |
TVA européenne | [ FR91399154509] |
Site web | www.atmostat-alcen.com |
Fonds propres | 12 978 600 € fin 2017[1] |
Chiffre d'affaires | 14 063 600 € en 2017 |
Résultat net | 1 183 100 € en 2017 |
Histoire
Atmostat est issue d’une entité née dans les années 1960 au sein de la Société d'études industrielles de Villejuif (SEIV). Au début des années 1990, elle intègre le groupe Alcen en tant que filiale.
En 2013, Atmostat s'associe au Laboratoire d'innovation pour les technologies des énergies nouvelles et les nanomatériaux du CEA Grenoble pour créer un laboratoire d'assemblage commun pour les réacteurs échangeurs baptisé « LACRE »[3]. Les produits issus de ce laboratoire répondent au besoin d'intensification des procédés des marchés de l'énergie et de la chimie. Le LACRE a permis à Atmostat de développer un réacteur de méthanation « Méthamod »[4] - [5] - [6] développé à partir de techniques de soudage diffusion ou de compression isostatique à chaud. La première unité de méthanation[7] a été mise sur le marché dans le cadre du projet Jupiter 1000[8], projet coordonné par GRTgaz sur le port de Marseille pour stocker l’électricité sous forme de méthane.
Produits
Atmostat fournit des systèmes de méthanation. Elle a développé un système de sondes pour l'aéronautique afin de remplacer les sondes Pitot qui se givraient facilement[10]. Elle produit aussi des pièces de haute technologie pour l'industrie spatiale[11].
Notes et références
- données comptables reportées du site societ.com le 3 juillet 2019
- « Chiffre d'affaires, résultat, bilans et autres informations concernant Atmostat », sur www.societe.com (consulté le )
- « Laboratoires communs organismes de recherche publics – PME/ETI - Vague 2 (LabCom - Vague 2) 2013 Projet LACRE », sur http://www.agence-nationale-recherche.fr/
- « 24 nouvelles start-up soutenues par le Concours mondial de l’innovation », www.green-news-techno.net,‎ (lire en ligne)
- Ludovic Dupin, « Atmostat met la métallurgie au service de l'hydrogène », L'Usine nouvelle,‎ (lire en ligne)
- Marine Bollard, « Power-to-gas : la filière francaise dans les starting-blocks », environnement-magazine,‎ (lire en ligne)
- « Notre unité de méthanation très innovante repose sur un concept modulaire, à la manière d’un Lego », sur les-defis-du-CEA, (consulté en )
- AFP, « Premier projet Power to gas à Marseille », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
- « Dans les coulisses d'Atmostat », Villejuif notre ville, magazine d'information municipale,‎
- Hassan Meddah, « Atmostat, une PME française qui invente une alternative aux sondes Pitot », L'Usine nouvelle,‎ (lire en ligne).
- « Jean-Yves Le Drian visite la PME innovante Atmostat », sur https://www.defense.gouv.fr/.