Atanase Périfan

Atanase Périfan est né le 19 août 1964 à Paris, dans le 16^e arrondissement de Jean Périfan, ingénieur du génie civil, et de Georgette Baca[1]. Son père a fui la Roumanie soviétique en 1948[2].

Chrétien orthodoxe, il épouse Florence Plouchart, traductrice, le 22 juin 1992. De ce mariage sont nés quatre enfants[1] - [3] - [4] - [5].

Après des études au lycée Carnot à Paris, Atanase Périfan poursuit ses études à l'université Pierre-et-Marie-Curie puis à l'Institut supérieur d'études appliquées (Isea) au sein de l'EDC Paris Business School et à l'université des sciences et technologies de Lille.

Il est titulaire d'un DESS de marketing direct et commerce électronique, ainsi que d'un diplôme de marketing direct et approfondi (DMDA)[1].

En 1990, Atanase Périfan crée avec trois amis une première association, « Paris d'Amis » qui avait pour slogan « Pas de quartier pour l'indifférence ».

Atanase Périfan crée la Fête des voisins. Il en a l'idée lorsqu'il découvre en février 1997 une femme âgée morte depuis quatre mois dans son appartement. En 1999, il lance dans son quartier du 17^e arrondissement « Immeubles en Fête - la Fête des Voisins ». En 2000, l'évènement est organisé à l'échelle nationale, dans plus de trente communes françaises[5].

En 2003, il l'étend à l'Europe avec la « Journée européenne des voisins » et en 2007 sur le reste de la planète. En 2013, plus de 7,5 millions de personnes y ont participé en France avec 1 012 mairies et bailleurs sociaux partenaires. Elle est aujourd'hui célébrée par plus de 20 millions de participants dans 36 pays du monde[6].

Au niveau européen, Atanase Périfan préside la Fédération européenne des solidarités de proximité.

L'association Voisins solidaires est lancé en 2007 en collaboration avec Vincent Cayol.

Encarté au RPR de 1981 à 2000[7], il est repéré par Bernard Pons et figure en première place non-éligible sur la liste du 17^e arrondissement lors des élections municipales de 1989. À la suite du grand chelem de Jacques Chirac, il est élu conseiller municipal, poste qu'il conserve jusqu'en 2014.

Nathalie Kosciusko-Morizet le choisit comme candidat non encarté[8], chef de file UMP-MoDem dans le 20^e arrondissement en vue des élections municipales de 2014 à Paris[9].

À cette occasion, il lance le « Pacte solidaire pour Paris » autour de dix propositions simples pour mobiliser les Parisiens[10].

La liste qu'il conduit recueille 17,50 % des suffrages exprimés au premier tour et 31,26 % au second tour permettant ainsi l'élection de deux conseillers de Paris (sur quatorze à élire) et de quatre conseillers d'arrondissement (sur vingt-huit à élire). Tête de liste, Atanase Périfan est élu conseiller de Paris[11].

En 2011, il est chargé par Roselyne Bachelot, alors ministre des Solidarités et de la Cohésion Sociale, de rédiger un rapport sur les « Solidarités de voisinage et fragilités sociales ».

Opposé au mariage homosexuel, il participe en 2013 à une université d'été de La Manif pour tous[12].

Candidat aux élections législatives de 2017 dans la 15^e circonscription de Paris, il obtient 8,92 % des suffrages exprimés et se place ainsi en 5^e position[13].

Pour les élections sénatoriales de 2017, il est n^o 5 à Paris de l'une des trois listes de droite qui se présentent (« Liste « Les Républicains » conduite par Pierre Charon »)[14].