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Astrophysics Data System

L'Astrophysics Data System (ADS) est une base de donnĂ©es en ligne de plus de huit millions de documents traitant d'astronomie et de physique. Les articles n'y sont pas stockĂ©s, comme pour ArXiv, mais le portail permet de rechercher des articles dans diffĂ©rentes sources, comme les journaux scientifiques avec comitĂ© de lecture (pour l'astronomie, principalement Astronomy and Astrophysics, MNRAS, The Astrophysical Journal et The Astronomical Journal), ainsi que les comptes-rendus de confĂ©rences, les chapitres de livres, etc. Certains des articles les plus anciens ont Ă©tĂ© scannĂ©s et y sont disponibles aux formats GIF et PDF. L'ADS permet de non seulement trouver les articles, mais aussi de facilement suivre les articles qui citent un article donnĂ©, ainsi que les articles connexes. L'ADS inclut des liens automatiques vers arXiv et fournit aussi des alertes personnalisĂ©es par courrier Ă©lectronique. Il a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© par l'agence spatiale amĂ©ricaine (NASA), et est gĂ©rĂ© par le Harvard–Smithsonian Center for Astrophysics.

Astrophysics Data System
Logo de l'ADS.
Histoire
Fondation
Organisation
Site web

L'ADS est un puissant outil de recherche ayant eu un impact significatif sur l'efficacité de la recherche en astronomie depuis son lancement en 1992. Les recherches bibliographiques qui auraient pris auparavant des jours ou des semaines peuvent être à présent effectuées en quelques secondes grâce au moteur de recherche, qui est adapté aux besoins de l'astronomie. Des études ont montré que les bénéfices apportés à l'astronomie par l'ADS représentent l'équivalent de plusieurs centaines de millions de dollars par an, et on estime que le système a triplé le nombre de lecteurs de revues d'astronomie.

L'utilisation de l'ADS est presque universelle parmi les astronomes. Par consĂ©quent, les statistiques d'utilisation rĂ©coltĂ©es peuvent ĂŞtre utilisĂ©es pour analyser les tendances mondiales de la recherche en astronomie. Ainsi, ces Ă©tudes ont montrĂ© que la production scientifique d'un astronome dĂ©pend du produit intĂ©rieur brut par habitant (PIB) du pays dans lequel il/elle est basĂ©, et que le nombre d'astronomes dans un pays est proportionnel au PIB de ce pays, de sorte que le montant total de la recherche effectuĂ©e dans un pays est proportionnel au rapport du carrĂ© de son PIB par sa population[1].

Historique

Durant de nombreuses années, un problème croissant dans la recherche en astronomie (comme dans d'autres disciplines académiques) a été la constante augmentation du nombre d'articles publiés dans les revues scientifiques, si bien qu'il devenait de plus en plus compliqué pour les astronomes de lire les derniers résultats de recherche. Pendant les années 1980, les astronomes ont vu dans les nouvelles technologies qui ont formé la base d'Internet un moyen pour construire un système d'indexation des articles de recherche en astronomie, ce qui leur permettrait de se tenir mieux informés des avancées en la matière[2].

La première suggestion d'une base de donnĂ©es de rĂ©sumĂ©s date d'une confĂ©rence au thème Astronomie et Grandes bases de donnĂ©es s'Ă©tant tenue Ă  Garching bei MĂĽnchen en 1987. L'embryon de ce qui deviendra l'ADS est mis en place durant les deux annĂ©es qui suivent, et on envisage dès 1991 d'intĂ©grer l'ADS avec le SIMBAD, base de donnĂ©es astronomiques des objets en dehors du système solaire, de sorte que les scientifiques puisse rechercher tous les articles Ă©crits Ă  propos d'un objet donnĂ©[3].

Une première version de l'ADS, recensant 40 articles, est crĂ©Ă© en 1988 comme preuve de concept, puis est connectĂ©e durant l'Ă©tĂ© 1993 Ă  la base de donnĂ©es SIMBAD. Jusqu'en 1994, le service est disponible via le rĂ©seau propriĂ©taire du logiciel, mais est transfĂ©rĂ© Ă  la naissance du World Wide Web au dĂ©but de cette annĂ©e. Le nombre d'utilisateurs du service quadruple au cours des cinq semaines suivant l'introduction du ADS sur le web.

Les articles initialement accessibles via l'ADS Ă©taient des extraits numĂ©risĂ©s de journaux scientifiques, mais Ă  partir de 1995, l'Astrophysical Journal commence Ă  publier une Ă©dition en ligne, bientĂ´t suivis par d'autres revues telles qu'Astronomy and Astrophysics et les Monthly Notices of the Royal Astronomical Society. L'ADS fournit des liens vers ces Ă©ditions Ă©lectroniques dès leur apparition. Depuis 1995, le nombre d'utilisateurs de l'ADS double Ă  peu près tous les deux ans. Le site a rĂ©alisĂ© des ententes avec la plupart des revues d'astronomie, qui fournissent des rĂ©sumĂ©s. Des articles numĂ©risant datant d'il y a aussi longtemps que le XIXe siècle sont disponibles via le service, qui contient maintenant plus de huit millions de documents. Il est accessible dans le monde entier, avec douze sites miroirs dans douze pays sur les cinq continents, dont les bases de donnĂ©es sont synchronisĂ©es par le biais de mises Ă  jour hebdomadaires Ă  l'aide de l'utilitaire rsync[4].

Données du système

1284 documents traitant de la galaxie M101 sont disponibles par le biais de l'ADS, certains datant de 1850.

Un article est indexĂ© dans la base de donnĂ©es par sa notice bibliographique, contenant les dĂ©tails de la revue dans laquelle il a Ă©tĂ© publiĂ©, ainsi que d'autre mĂ©tadonnĂ©es diverses, telles que la liste des auteurs, les rĂ©fĂ©rences et les citations. Ces donnĂ©es Ă©taient Ă  l'origine stockĂ©es au format ASCII, dont les limites ont encouragĂ© les responsables de la maintenance Ă  migrer tous les documents au format XML (Extensible Markup Language) en 2000.

Depuis l'avènement des Ă©ditions en ligne des journaux scientifiques, les rĂ©sumĂ©s sont chargĂ©s dans l'ADS Ă  la date de publication des articles, le texte complet du journal Ă©tant Ă  la disposition des abonnĂ©s. Les articles les plus anciens ont Ă©tĂ© numĂ©risĂ©s, et un rĂ©sumĂ© en est rĂ©alisĂ© Ă  l'aide de logiciels de reconnaissance optique de caractères. Les articles scannĂ©s datant d'avant 1995 sont gĂ©nĂ©ralement disponibles gratuitement, en accord avec les Ă©diteurs[5].

Les articles numĂ©risĂ©s sont stockĂ©s au format TIFF, Ă  la fois en moyenne et haute dĂ©finition. Les fichiers TIFF sont convertis sur demande en GIF pour l'affichage Ă  l'Ă©cran, et PDF ou PostScript pour l'impression. Les fichiers gĂ©nĂ©rĂ©s Ă  partir des articles les plus populaires sont ensuite mis en cache, pour Ă©viter des rĂ©gĂ©nĂ©rations inutilements frĂ©quentes. En 2000, l'ADS contenait 250 GO de scans, qui se composaientt de 1,128,955 pages issues des 138,789 articles. DĂ©but 2018, l'ADS rĂ©pertorie plus de 13 millions de rĂ©fĂ©rences[6].

La base de donnĂ©es, qui ne contenait initialement que des rĂ©fĂ©rences Ă  des articles d'astronomie, inclut aujourd'hui trois bases de donnĂ©es, couvrant l'astronomiela physique (y compris l'instrumentation et gĂ©osciences), ainsi que les prĂ©publications de travaux scientifiques d'arXiv. La base de donnĂ©es de l'astronomie est de loin la plus complète, son utilisation reprĂ©sente environ 85% des recherches sur l'ADS. Les articles sont assignĂ©s aux diffĂ©rentes bases de donnĂ©es en fonction de leur sujet plutĂ´t que du journal dans lequel ils ont Ă©tĂ© publiĂ©s, ainsi, les articles d'un mĂŞme pĂ©riodique peuvent apparaĂ®tre dans les trois bases de donnĂ©es. La sĂ©paration des bases de donnĂ©es permet une recherche plus adaptĂ©e, de sorte que les mots clĂ©s puissent ĂŞtre pondĂ©rĂ©s en fonction de leur importance dans le domaine en question.

L'accès aux prépublications d'arXiv depuis l'ADS permet d'avoir à sa disposition les travaux de recherche les plus récents disponibles (avec la réserve que les prépublications peuvent ne pas avoir été relues par des pairs). Ces archives sont mises à jour de façon journalière. Les liens vers une prépublication renvoient autant que possible vers l'article lui-même lorsque celui-ci est finalement publié dans une revue scientifique[7].

Ressources physiques et logicielles

Le logiciel de l'ADS fonctionne sur un système programmé à l'occasion, permettant une personnalisation poussée aux besoins spécifiques à l'astronomie, ce qui n'aurait pas été possible avec les logiciels habituels de gestion de bases de données. Les scripts sont conçus pour être aussi indépendants de la plateforme que possible, pour faciliter sa mise en miroir sur les systèmes du monde entier, bien que l'utilisation croissante de Linux comme système d'exploitation de choix au sein de l'astronomie a conduit à une augmentation de l'optimisation des scripts pour cette plate-forme.

Le serveur principal de l'ADS est situĂ© au Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics Ă  Cambridge, dans le Massachusetts, et est un serveur double 64-bit X86 Intel avec deux quad-core 3.0 GHz Processeurs et 32 GO de RAM, exĂ©cutĂ© sur la distribution Linux CentOS.Les serveurs miroirs sont situĂ©s au BrĂ©sil, en Chine, au Chili, en France, en Allemagne, en Inde, en IndonĂ©sie, au Japon, en Russie, en CorĂ©e du Sud, au Royaume-Uni, et en Ukraine[8].

Système d'indexation

L'ADS reçoit actuellement les rĂ©sumĂ©s et tables de matières de près de deux cents journaux. L'utilisation de TeX et LaTeX par la quasi-totalitĂ© des revues scientifiques facilite grandement l'intĂ©gration de donnĂ©es bibliographiques dans un format normalisĂ©. L'importation HTML des articles web est Ă©galement simple. L'ADS utilise Ă©galement des scripts Perl pour l'importation, la transformation et la standardisation des donnĂ©es bibliographiques.

La tâche, Ă  première vue banale, de convertir les noms d'auteur dans un format standard Nom de famille, Initiales est en fait l'une des plus difficiles Ă  automatiser, en raison de la grande variĂ©tĂ© de conventions de nommage dans le monde et la possibilitĂ© qu'un nom tel que Davis puisse ĂŞtre un prĂ©nom, un deuxième prĂ©nom ou un nom de famille. L'exactitude de la conversion des noms exige une connaissance dĂ©taillĂ©e des noms d'auteurs actifs dans l'astronomie, et l'ADS maintient une vaste base de donnĂ©es de noms d'auteur, qui est Ă©galement utilisĂ© dans la recherche de la base de donnĂ©es.

La liste des références fournie à la fin de l'article électronique s'extrait facilement. Pour les articles numérisés, l'extraction des références repose sur la reconnaissance optique de caractères. On peut alors les comparer à la liste de citations des articles déjà présents dans la base de données. Les listes de citations ont déjà été utilisées dans le passé pour identifier les articles manquants dans la base de données, dont la plupart dataient d'avant 1975, et de les ajouter au système.

Revues couvertes

La base de données contient actuellement plus de huit millions d'articles. Dans le cas des grandes revues d'astronomie (The Astrophysical Journal, The Astronomical Journal, Astronomy and Astrophysics, Publications of the Astronomical Society of the Pacific et les Monthly Notices of the Royal Astronomical Society), la couverture est complète, tous les numéros étant indexés, des premiers aux actuels. Ces revues compte pour environ les deux tiers des articles de la base de données, le reste étant constitué d'articles publiés dans plus de 100 autres revues du monde entier.

Alors que la base de donnĂ©es recense les contenus de tous les grands journaux, ainsi qu'une grande partie de ceux de journaux moins importants, la couverture des rĂ©fĂ©rences et des citations est beaucoup moins complète. Les rĂ©fĂ©rences telles que "communication privĂ©e", "dans la presse" ou "en prĂ©paration" ne peuvent pas ĂŞtre mises en correspondance avec la base de donnĂ©es, et des erreurs de l'auteur dans les listes de rĂ©fĂ©rences peuvent d'entraĂ®ner des erreurs du système. Certains articles d'astronomie peuvent Ă©galement citer et ĂŞtre citĂ©s par des articles publiĂ©s dans des revues qui ne relèvent pas du champ d'application de l'ADS, telles que des revues de chimie, de mathĂ©matiques ou de biologie[9].

Moteur de recherche

Un exemple d'une recherche complexe, combinant l'objet astronomique, le titre et le résumé, le tout filtré en fonction de la date

Depuis sa crĂ©ation, l'ADS a dĂ©veloppĂ© un moteur de recherche très complet. Ce dernier a en effet Ă©tĂ© conçu sur mesure pour la recherche en astronomie, ce qui suppose que l'utilisateur soit bien versĂ© dans l'astronomie pour pouvoir interprĂ©ter les rĂ©sultats de recherche. La base de donnĂ©es peut ĂŞtre interrogĂ©e pour les noms d'auteur, les noms d'objets astronomiques, les mots clefs du titre ou du rĂ©sumĂ©[10].

Impact sur l'astronomie

L'ADS est utilisĂ© comme outil de recherche par la plupart des astronomes. Des Ă©tudes ont estimĂ© quantitativement l'efficacitĂ© qu'a apportĂ© l'ADS Ă  l'astronomie. Ainsi l'ADS augmenterait de l'efficacitĂ© de la recherche en astronomie de l'Ă©quivalent de 333 emplois Ă  temps plein par an. Une autre Ă©tude a constatĂ© qu'en 2002, son effet est Ă©quivalent Ă  736 chercheurs Ă  temps plein, soit l'ensemble de la recherche française en astronomie. L'ADS permet de rĂ©aliser en quelques secondes des recherches bibliographiques qui auraient avant nĂ©cessitĂ© des jours voire des semaines. On estime que l'ADS a augmentĂ© le nombre de lecteurs de littĂ©rature scientifique d'astronomie par un facteur d'environ trois depuis sa crĂ©ation.

Il y a environ 12 000 chercheurs en astronomie dans le monde, de sorte que l'ADS reprĂ©sente l'Ă©quivalent d'environ 5% de la population active des astronomes. Le mondial de la recherche astronomique du budget Ă©tant estimĂ© entre 4 000 et 5 000 millions de dollars amĂ©ricains[11], la valeur apportĂ©e par l'ADS Ă  l'astronomie serait de 200 Ă  250 millions de dollars par an. Son budget de fonctionnement n'est qu'une petite fraction de ce montant.

La grande importance de l'ADS pour les astronomes a Ă©tĂ© reconnue par les Nations Unies, dont l'AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale a saluĂ© le succès, en particulier en soulignant son importance pour les astronomes dans les pays en dĂ©veloppement. Un rapport de 2002 par un comitĂ© de visite du Centre d'Astrophysique a dĂ©clarĂ© quant Ă  lui que le service avait "rĂ©volutionnĂ© l'utilisation de la littĂ©rature scientifique de l'astronomie", et Ă©tait "probablement la contribution la plus utile Ă  la recherche en astronomie que le Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics ait jamais fait"[12].

Études sociologiques utilisant l'ADS

L'ADS peut rĂ©vĂ©ler beaucoup sur la façon dont la recherche en astronomie est menĂ©e dans le monde. La plupart des utilisateurs accèdent au système Ă  partir des instituts d'enseignement supĂ©rieur, dont les adresses IP peut ĂŞtre facilement utilisĂ©es pour dĂ©terminer l'emplacement gĂ©ographique de l'utilisateur. Des Ă©tudes rĂ©vèlent que la France et les Pays-Bas sont les pays oĂą l'utilisation de l'ADS par habitant est la plus haute. Par ailleurs les pays les plus dĂ©veloppĂ©s (mesurĂ© par le PIB par habitant) utilisent plus le système que les pays les moins avancĂ©s; la relation entre le PIB par habitant et l'emploi de l'ADS n'Ă©tant pas linĂ©aire.

Les statistiques d'utilisation de l'ADS suggèrent Ă©galement que les astronomes des pays les plus dĂ©veloppĂ©s ont tendance Ă  ĂŞtre plus productifs que ceux des pays moins dĂ©veloppĂ©s. La quantitĂ© de recherche effectuĂ©e est proportionnelle au nombre d'astronomes dans un pays multipliĂ© par le PIB par habitant. Les statistiques indiquent Ă©galement que les astronomes de cultures europĂ©ennes rĂ©alisent environ trois fois plus de recherches que ceux de cultures asiatiques, ce qui suggère peut-ĂŞtre des diffĂ©rences culturelles dans l'importance accordĂ©e Ă  la recherche astronomique.

L'ADS a également été utilisé pour montrer que la fraction de publications à auteur unique a beaucoup diminué depuis 1975 et celles avec plus de 50 auteurs sont devenus plus fréquentes depuis 1990[13].

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. M.J. Kurtz, Eichhorn G., Accomazzi A., Grant C.S., Demleitner M. et Murray S.S., « Worldwide Use and Impact of the NASA Astrophysics Data System Digital Library », The Journal of the American Society for Information Science and Technology, vol. 56, no 1,‎ , p. 36–45 (DOI 10.1002/asi.20095, Bibcode 2005JASIS..56...36K, arXiv 0909.4786)
  2. J. C. Good, « Overview of the Astrophysics Data System (ADS) », dans Diana M. Worrall, Chris Biemesderfer et Jeannette Barnes (dir.), Astronomical Data Analysis Software and Systems I, vol. 25, coll. « ASP Conference Series », (Bibcode 1992ASPC...25...35G), p. 35
  3. M.J. Kurtz, Eichhorn G., Accomazzi A., Grant C.S., Murray S.S. et Watson J.M., « The NASA Astrophysics Data System: Overview », Astronomy and Astrophysics Supplement, vol. 143, no 1,‎ , p. 41–59 (DOI 10.1051/aas:2000170, Bibcode 2000A&AS..143...41K, arXiv astro-ph/0002104, lire en ligne [archive du ])
  4. A. Accomazzi, Eichhorn G., Kurtz M.J., Grant C.S. et Murray S.S., « The NASA Astrophysics Data System: Architecture », Astronomy and Astrophysics Supplement, vol. 143, no 1,‎ , p. 85–109 (DOI 10.1051/aas:2000172, Bibcode 2000A&AS..143...85A, arXiv astro-ph/0002105, lire en ligne [archive du ])
  5. « NASA ADS Abstract Service Mirroring Information », Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics, (consulté le )
  6. (en) « The SAO/NASA Astrophysics Data System » (consulté le )
  7. « APS - 2007 APS March Meeting - Event - myADS-arXiv: A fully customized, open access virtual journal », meetings.aps.org (consulté le )
  8. « SAO/NASA ADS at SAO: Mirror Sites », doc.adsabs.harvard.edu (consulté le )
  9. « ADS Bibliographic Codes: Journal Abbreviations », adsabs.harvard.edu (consulté le )
  10. G. Eichhorn, Kurtz M.J., Accomazzi A., Grant C.S. et Murray S.S., « The NASA Astrophysics Data System: The search engine and its user interface », Astronomy and Astrophysics Supplement, vol. 143, no 1,‎ , p. 61–83 (DOI 10.1051/aas:2000171, Bibcode 2000A&AS..143...61E, arXiv astro-ph/0002102, lire en ligne [archive du ])
  11. L. Woltjer, Preserving the Astronomical Windows, vol. 139, , 243 p., « Economic Consequences of the Deterioration of the Astronomical Environment »
  12. « ADS Awards and Recognition », NASA ADS (consulté le )
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