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Histoire
Cette scission, intervenue le 29 juin 2002, est née du désaccord d'une partie des militants et responsables du MDC, autour du député Jean-Pierre Michel, avec la stratégie de Jean-Pierre Chevènement d'union des républicains dépassant le clivage gauche-droite. Cette stratégie, mise en avant pendant la campagne à l'élection présidentielle de 2002, avait conduit à la dissolution du MDC dans le Pôle républicain et à une candidature de Jean-Pierre Chevènement, indépendante du Parti socialiste.
L'association, qui se définit comme « sociale-républicaine », prend des positions très proches de celles qui furent à l'origine du MDC : refus de la mondialisation libérale et de l'Union européenne qu'elle considère comme son relai ; action pour la réconciliation de la gauche et de l'électorat populaire ; revalorisation de l'école publique et de la laïcité. Elle exprime sa divergence avec la stratégie du Pôle républicain en commençant sa déclaration de principes par la déclaration : « L'AGR se situe clairement dans le camp de la gauche ».
L'AGR participe d'abord à la Coordination nationale de la gauche républicaine avec Initiative républicaine, dans le but d'unifier le « camp républicain » à gauche. Dans le même temps, elle entretient des relations avec la gauche du Parti socialiste (notamment la Gauche socialiste). Elle s'inscrit par ailleurs dans la gauche mouvementiste, au même titre que le Mouvement pour une alternative républicaine et sociale, Pour la république sociale ou encore les Alternatifs.
Aux élections régionales de 2004, l'AGR choisit un positionnement différent selon les régions, qui reflète ses divergences internes. Ainsi, en Île-de-France, des élus de l'AGR participent à une liste commune avec le PCF, les Alternatifs, le MARS ou encore Alternative citoyenne, tandis qu'en Franche-Comté, l'AGR fait liste commune avec le PS et les Verts (son président, Éric Houlley, se présente notamment sur cette liste).
En juin 2004, la majorité de l'AGR décide de rejoindre le Parti socialiste. Jean-Pierre Michel sera élu sénateur socialiste en septembre. Cependant, une minorité de l'AGR, dont son ancien secrétaire général Pierre Pertus, a décidé de maintenir l'association dans la Coordination nationale de la gauche républicaine sous le nom d'« AGR maintenue ».