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Association du Monument de Notre-Dame de Lorette et de la Garde d'honneur de l'ossuaire

L'Association du Monument de Notre-Dame de Lorette et de la Garde d'honneur de l'Ossuaire est une association crĂ©Ă©e en 1920 dont le but est de maintenir le souvenir des « morts pour la France » et principalement de ceux tombĂ©s sur la crĂŞte de Lorette lors de la Première Guerre mondiale (1914-1918)[1]. Elle reprĂ©sente les familles de tous ceux qui reposent dans la plus importante nĂ©cropole militaire de France : 20 000 tombes individuelles et 22 970 inconnus dans les diffĂ©rents ossuaires.

Membres de l'association devant la nécropole nationale de Notre-Dame-de-Lorette.

Présentation

L'association est organisée en vingt-deux groupes. Elle est présidée par l'évêque d'Arras, Monseigneur Jaeger et la garde d'honneur est présidée par M. Alain Michel, secrétaire général de l'association. Son siège est située à Ablain-Saint-Nazaire dans le Pas-de-Calais.

Membres

L'organisation compte environ 3 890 membres, dont 3 503 gardes d'honneur.

Pour devenir garde, il faut être citoyen français ou Européen, âgé d’au moins 18 ans et être présenté par deux parrains[2].

Ă€ la suite de la candidature de Mme Carine Kumps, M. Michel Haute, ancien secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'association, a dĂ©clarĂ© au sujet de l'Ă©volution des statuts « On en reparlera au conseil d’administration (...), mais j’ai dĂ©jĂ  mis le sujet au vote Ă  deux reprises lors des assemblĂ©es gĂ©nĂ©rales : cela a toujours Ă©tĂ© refusĂ©. Â» et « C’est une affaire d’hommes ! Personnellement, je ne suis pas pour, mais si l’arrivĂ©e des femmes est votĂ©e par l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale, je l’appliquerai... ».[3].

Action

La garde d'honneur veut maintenir le souvenir des « morts pour la France Â». Elle reprĂ©sente les familles des victimes. Elle dĂ©lègue chaque jour, du au , plusieurs de ses membres afin de monter une garde permanente Ă  l'ossuaire et de renseigner les visiteurs. Chaque dimanche de cette pĂ©riode, près de la tour-lanterne (lanterne des morts), la flamme du souvenir est ranimĂ©e Ă  11 h 45 par le chef de groupe des gardes dont c'est le jour de prĂ©sence. La participation Ă  cette cĂ©rĂ©monie d'anciens combattants ou d'associations patriotiques est frĂ©quente.

Histoire

La Bataille de Lorette dure 12 mois, d' Ă  et fait de très nombreuses victimes : 100 000 tuĂ©s et autant de blessĂ©s, et cela des deux cĂ´tĂ©s.

Un cimetière national est Ă©levĂ© sur 13 ha comprenant 20 000 tombes individuelles. Les tombes se prĂ©sentent suivant l'ordre des rĂ©inhumations, sans distinction de grade, ni de formation militaire: le gĂ©nĂ©ral Barbot repose Ă  son rang aussi modestement que le simple soldat inhumĂ© Ă  sa droite.

Dans huit ossuaires, le principal au pied de la tour lanterne, sont rassemblĂ©s 22 970 inconnus. Une partie du cimetière a Ă©tĂ© rĂ©servĂ©e aux soldats musulmans.

Au centre du cimetière, le monument comprend deux parties :

  • La Tour lanterne ( 52 mètres de haut, 200 marches) dont la première pierre fut posĂ©e par le marĂ©chal PĂ©tain le 19 juin 1921 est en fait une lanterne des morts. L'inauguration eut lieu le 2 aoĂ»t 1925. Sa lampe de 3 000 bougies veille chaque nuit Ă  raison de cinq tours par minute. Ă€ l'intĂ©rieur, une chapelle ardente renferme 32 cercueils dont un contenant le corps d'un soldat inconnu de 1939-1945, un second le corps d'un soldat inconnu d'Afrique-du-Nord, un troisième celui d'un soldat inconnu d'Indochine. Un reliquaire contient terre et cendres des camps de concentration. Sous la dalle centrale reposent 6 000 corps.
  • La Basilique: d'allure romano-byzantine, elle fut bĂ©nie par Monseigneur Julien le 26 mai 1927. La statue de Notre-Dame de Lorette est Ă  droite de l'autel central.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. « Les gardes de Notre-Dame de Lorette se sont réunis devant le monument aux morts », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. Géraldine Csizmadia, « Un premier tour... dans la garde d'honneur de Notre-Dame de Lorette », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. Emmanuel Crépelle, « Elle ne sera pas garde d’honneur de Notre-Dame de Lorette parce qu’elle est une femme », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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