Assemblée de l'Eswatini
L'Assemblée (en anglais : House of Assembly) est la chambre basse du parlement bicaméral de l'Eswatini.
(en) House of Assembly
11e législature
Type | Chambre basse |
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Corps | Parlement de l'Eswatini |
Création | |
Lieu | Lobamba |
Durée du mandat | 5 ans |
Président | Petros Mavimbela |
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Élection |
Membres | 65 |
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Groupes politiques |
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Système électoral | Uninominal majoritaire à un tour |
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Dernier scrutin | 18 août-21 septembre 2018 |
Bâtiment du Parlement
Site web | parliament.gov.sz |
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Voir aussi |
SĂ©nat Parlement de l'Eswatini |
Système électoral
L'Assemblée est composée d'un maximum de 69 sièges dont 59 pourvus pour cinq ans au scrutin uninominal majoritaire à un tour dans des circonscriptions correspondant aux communautés tribales, les tinkhundla. Les autres membres, dix aux maximum dont une moitié de femmes sont nommés par le roi Mswati III à sa discrétion[1].
Le nombre de tinkhundla varie avec l'évolution de la population. Il était ainsi de 55 aux élections de 2013[2], répartis à raison de 14 dans le district de Hhohho, 11 dans celui de Lubombo, 16 dans celui de Manzini et 14 dans celui de Shiselweni[2].
Conditions
Les membres doivent être citoyens du royaume d’Eswatini, âgés d'au moins 18 ans, être inscrit sur les listes électorales et avoir « payé toutes les taxes ou pris des dispositions satisfaisantes vis-à -vis du commissaire aux impôts »[3].
RĂ´le
L'Eswatini est l'une des dernières monarchies absolues au monde. Depuis , les partis politiques ne sont pas autorisés à prendre part aux élections. De plus, si le vote a lieu au scrutin universel direct et libre, les électeurs ne participent en fait qu'au deuxième tour du scrutin. Une présélection des candidats est en effet opérée dans les conseils locaux des chefferies. Chacune d'elles retient les noms de trois candidats, qui se présentent alors devant les électeurs[1]. En pratique, « les candidats sont sélectionnés par les chefs traditionnels loyaux envers le roi »[4] - [5] - [1]. Le Parlement n'a que très peu de contrôle sur le gouvernement. Le Premier ministre et ses ministres sont nommés par le roi, sans consulter le corps législatif. La Constitution permet en principe au Parlement d'émettre une motion de censure à l'encontre du gouvernement, mais cette disposition n'est pas respectée dans la pratique[5]. Le roi peut dissoudre le Parlement à sa guise, et appliquer son veto à toute loi adoptée par les législateurs[5].
Notes et références
- « IPU PARLINE database: ESWATINI (House of Assembly), Dernières élections », sur Union interparlementaire (consulté le ).
- (en) « Legislature », sur Government of Swaziland (consulté le ).
- (en) « Swaziland's Constitution of 2005 », sur constitueproject.org (consulté le ).
- (en) « Swaziland votes in no-party election », sur BBC News, .
- « Elections législatives au Swaziland: l’opposition dénonce une mascarade - RFI », RFI Afrique,‎ (lire en ligne, consulté le ).